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Peinture, Année 1789, Déclaration, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen : 1789, Dix-huitième siècle, Droits, Droits de l'homme, France (1789-....), Monarchie, Monarchie -- France, Nation, Tyrannie
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. La Monarchie, tenant les chaînes brisées de la Tyrannie, et le génie de la Nation, tenant le sceptre du Pouvoir, entourent la déclaration, huile sur toile, 71 x 56 cm, Paris, musée Carnavalet.
Gravure, Chansons, Bergers, Année 1789, France (1789-....), France (Révolution) (1789-1799), Chansons françaises, Garde nationale, Marie-Antoinette (reine de France, 1755-1793)
Illustration de la chanson ''Il pleut, il pleut, bergère'', écrite par Fabre d'Églantine (1750-1794). Source : Théophile Marion Dumersan, "Chansons nationales et populaires de France", vol. I, 1866. Cette chanson est tirée de l'opérette "Laure et Pétrarque" écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon. La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud. Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre "Le Retour aux champs" avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de "L'Orage".
Photographie, France (Révolution) (1789-1799), Angers (Maine-et-Loire), Sarcasme, Raillerie, Assiettes historiées
Angers, Le malheur nous réunit : Musée des Beaux-Arts, période révolutionnaire.
Photographie, Angers (Maine-et-Loire), Assiettes historiées, France (Révolution) -- Émigrés (1789-1799), Prise de la Bastille (1789)
Angers, Prise de la Bastille, assiette en faïence de grand feu polychrome, Nevers 1789.
Gravure, Prisons, France (Révolution) (1789-1799), France (1792-1793), France (Chute des Girondins) ( 30 mai-2 juin 1793), Prisonniers et prisons des Français, Révolutionnaires
Incarcération des députés girondins à la prison de la Force in Paris, 1793. Source : Jules Edouard Alboise du Pujol, Auguste Maquet "Les Prisons de l'Europe", Paris, Administration de librairie, 1845.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), France (1795), France. Convention nationale, France (Journées des 1er, 2 et 3 Prairial an III) (20-22 mai 1795)
Assassinat du député Jean Féraud (1764-1795) à la Convention, le Ier Prairial, an III (20 mai 1795), dans la salle des Machines.
Dessins et plans, Argent (monnaie), Monnaie, Monnaies françaises, France (Révolution) (1789-1799), Assignats, France (1789-1792), Monnaie -- Frappe
Assignat de 15 sols. Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. "Loi du 4 janvier 1792. LA NATION - LA LOI - LE ROI. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux. Assignat de 15 sols, payable au porteur. GERARD FECIT. DROIT DE L'HOMM. FAITS HISTO. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur."
Gravure, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Assignats, Inflation, France (1792), Monnaie fiduciaire, Papier-monnaie
"Loi du 4 janvier 1792 - La nation, la loi, le roi. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux : Assignat de quinze sols payable au porteur. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur." Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. L'assignat était une monnaie sous la Révolution française. Avec le Système de Law, l'assignat est la seconde expérience de monnaie fiduciaire en France au XVIIIe siècle : les deux se soldèrent par un échec retentissant. À l'origine, il s'agissait d'un titre d'emprunt émis par le Trésor en 1789, dont la valeur est assignée sur les biens nationaux. Les assignats deviennent une monnaie en 1791, dont la valeur est le plus souvent comprise entre 2 et 30 sols, et les assemblées révolutionnaires multiplient les émissions, qui entraînent une forte inflation. Le cours légal des assignats est supprimé en 1797.
Attaque de la Convention nationale. Insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795), fusillade devant l'église Saint-Roch. Imprimé par Abraham Girardet (1764-1823). Gravure de Pierre Gabriel Berthault (1748-1819).
Bataille de Fleurus, victoire française du général Jourdan, le 26 juin 1794, contre l'armée autrichienne menée par les princes de Cobourg et d'Orange. A gauche de Jourdan, Saint-Just en mission, à droite Marceau, Kléber et Championnet. 1837 - 4m,65 × 5m,43 daté, signé. (Château de Versailles) commande de Louis-Philippe.
Le bonnet phrygien est une coiffure de laine haute, qui tire sa symbolique de liberté de sa parenté romaine avec le pileus (chapeau en latin). Le pileus coiffait les esclaves affranchis de l'Empire romain, représentant leur liberté. Aux États-Unis, il a été un symbole de liberté pendant la guerre d'indépendance. Il est toujours présent sur le drapeau de l’État de New York. Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la liberté et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l'automne 1793 à juillet 1794 (période de la Terreur), il est porté dans beaucoup de collectivités administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien coiffe Marianne, la figure allégorique de la République française.
Photographie, Bonnets, Vêtements, Bonnet phrygien, France (Révolution) (1789-1799), Costumes de théâtre
Touriste portant la tenue de "Révolutionnaire" avec un bonnet phrygien, le 14 Juillet 1972 à Ginouviers dans le Var.
Photographie, Sculpture en marbre, France (Révolution) -- Art et révolution (1789-1799), Sculpteurs, René de Saint-Marceaux (1845-1915), Charlotte Corday (1768-1793)
René de Saint-Marceaux (1845-1915) : Buste en marbre de Charlotte Corday, 1900 (Musée des beaux-arts de Reims).
Image de cadran décimal de la révolution française, Centre International de la Mécanique d'Art de Sainte-Croix (Vaud, Suisse).
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), Montagnards (Histoire de France), Camille Desmoulins (1760-1794), Le vieux cordelier - Camille Desmoulins (1760-1794)
Portrait posthume par Jean-Sébastien Rouillard de Camille Desmoulins (1760-1794), « l’homme du 14 juillet », l’ami de Danton et de Robespierre. À la fin de 1793, il veut avec Danton et ceux qui le soutiennent, les Indulgents, arrêter la Terreur et négocier la paix. Il écrit dans son journal (Vieux Cordelier, no 4) : « Ouvrez les prisons à 200 000 citoyens que vous appelez suspects, car, dans la Déclaration des Droits, il n’y a point de maisons de suspicion… Vous voulez exterminer tous vos ennemis par la guillotine ! Mais y eut-il jamais plus grande folie ! … Croyez-moi, la liberté serait consolidée et l’Europe vaincue si vous aviez un Comité de Clémence ! »
Peinture, Vêtements, Caricatures et dessins humoristiques, Bonnet phrygien, France (Révolution) (1789-1799), Guillotine, Politique et gouvernement -- Caricatures et dessins humoristiques, George Cruikshank (1792-1878), Guenilles, Hardes (vêtements)
"Dans les bras des Radicaux" (The radical's Arms), caricature par George Cruikshank (1792-1878). Inscription sur le ruban tricolore "Ni Dieu ! Ni Religion ! Ni Roi ! Ni Constitution !" Sous le ruban et le bonnet phrygien à la cocarde tricolore, deux haches ensanglantées sont attachées à une guillotine, dont la lame est suspendue au-dessus d'un blobe terrestre en flammes. Un homme décharné et une femme ivre habillés de guenilles jouent le rôle de "supporters" héraldiques, dansant joyeusement et piétinant les vestiges renversés de la royauté et de l'église...
Gravure, Clergé, Caricatures et dessins humoristiques, Tiers état, Politique et gouvernement -- Caricatures et dessins humoristiques, Noblesse -- France, France -- Conditions sociales (Ancien régime), France -- Moeurs et coutumes (Ancien régime), France -- Politique et gouvernement (Ancien régime)
"A faut esperer q'eu.s jeu la finira bentot" : le Tiers état portant le Clergé et la Noblesse sur son dos, 1789.
Dessins et plans, Histoire, Cartographes, Géographie, Dix-huitième siècle, Bourbon, Île, France (Bourbons) (1589-1789), Jacques-Nicolas Bellin (1703-1772), Réunion
Carte de l'Isle Bourbon, 1763, par Jacques-Nicolas Bellin (1703-1772) du Musée de la Compagnie des Indes à Port-Louis. En 1721, Bellin est nommé hydrographe du ministère de la Marine suite à la création de l’office hydrographique français et du Dépôt des cartes et plans de la Marine. Nommé ingénieur hydrographe en août 1741. Membre de l’Académie de Marine et la Royal Society of London. Au cours d’une carrière de 50 ans, il est l’auteur d’un grand nombre de cartes et d’atlas. Ses cartes du Canada et des territoires français de l’Amérique du Nord (Nouvelle-France, Acadie, Louisiane) sont d’une valeur considérable. Il a donné 994 articles à l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Une grande partie de ses travaux sont aujourd'hui conservés au département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France, ce qui permet l'étude de l'homme, de l'œuvre et de l'histoire de la cartographie marine. Le fonds d'archives de Jacques-Nicolas Bellin est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Dessins et plans, Armées, Armées de terre, Bretagne (France) -- Politique et gouvernement (1532-1789), Bretagne (France) (937-1532), Forces armées -- Manoeuvres, Manoeuvres militaires, Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et Vilaine)
Carte de la campagne militaire de 1488 pendant le conflit franco-breton.
Dessins et plans, France (Louis XIV) (1643-1715), Histoire, France (Henri IV) (1589-1610), France (Révolution) (1789-1799), Géographie historique -- Cartes, France (Henri II) (1547-1559), France (Henri III) (1574-1589), France (Louis XV) (1715-1774)
Carte de la France de 1552 à 1798 : Henri II, Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Révolution.
Gravure, Caricatures et dessins humoristiques, Humour, Champignons, Dessin en noir et blanc, Français (langue), France (Révolution) -- Républiques soeurs (1789-1799), Saint-Pétersbourg (Russie. - région)
Champignons républicains en 1799. Saint Pétersbourg, Berlin et Vienne encerclés par les champignons des républiques : 1) Le roi de Prusse, "Dieu, comme ça pousse, c'est effrayant !" 2) L'empereur de Russie, "Ce serait bien agréable à manger !" 3) L'empereur d'Autriche, "N'y touchez pas compère, c'est vénéneux !"
Gravure, Histoire, Cartes anciennes, Mesure des longueurs, Échelles (cartographie), Maroilles (Nord)
Comparaison de quatre échelles, détail d'une ancienne carte de la forêt de Mormal (environ 10 000 hectares) dans le Nord de la France, (par Cassini autour de 1789 ?) : 1) 12 000 toises ou 6 lieues communes de France ; 2) 5 000 verges ou 5 lieues de Brabant ; 3) 4 Milles d'Allemagne, 4 000 pas géométriques ; 4) 20 000 mètres.
Photographie, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Coqs, France (Révolution) -- Art et révolution (1789-1799), Bordeaux (Gironde) -- Monument aux Girondins, Girondins (Histoire de France)
Coq gaulois de la statue des Girondins place des Quinconces à Bordeaux : Œuvre signée Achille Dumilâtre et Victor Rich, réalisée entre 1893 et 1902.
Planche 100, Costumes français sous la révolution, in Costumes of All Nations (Londres, 1882) par Albert Kretschmer, peintre du théâtre de la Cour Royale de Berlin, et Dr. Carl Rohrbach.
Couple de Sans-culottes en armes, reprise d'un dessin d'époque. Soure : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. Les Sans-culottes portent des pantalons au lieu de la culotte + collant de l'aristocratie.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), Montagnards (Histoire de France), Georges-Jacques Danton (1759-1794), Jacques-Louis David (1748-1825)
Croquis de Danton à la Convention par David, 1793 (Musée Carnavalet). C'est le Danton un peu fatigué et alourdi de 1794. L'artiste, qui a cédé à quelques préoccupations caricaturales, a saisi une attitude caractéristique de l'orateur écoutant et bougonnant à part lui. Danton, « le plus modéré des Montagnards », se refuse aux mesures révolutionnaires réclamées par les sections et les clubs parisiens (économie dirigée, levée en masse, loi des suspects) face à une situation extérieure et intérieure de plus en plus menaçante (invasion étrangère, contre-révolution intérieure). La Terreur ne sera mise à l’ordre du jour qu’après son départ. Chargé au Comité de salut public des Affaires étrangères, il rêve d’un compromis avec l’Europe et essaie de négocier en secret pour fissurer le bloc de la coalition, prêt à offrir la libération de la reine. Le 13 avril, il détermine la Convention à désavouer la guerre de propagande et à déclarer qu’elle « ne s’immiscerait en aucune manière dans le gouvernement des autres puissances ». Mais ses tentatives n’aboutissent pas et se heurtent à une situation militaire défavorable. La Belgique et la rive gauche du Rhin reprises par les coalisés, la France ne disposait plus de monnaie d'échange. Cette politique de ménagements mécontente les sans-culottes exaspérés par la cherté des denrées de première nécessité ainsi que Robespierre et ses amis qui aspirent à le remplacer. « Tes formes robustes, dira Saint-Just dans son réquisitoire, semblaient déguiser la faiblesse de tes conseils (…) Tous tes exordes à la tribune commençaient comme le tonnerre et tu finissais par faire transiger la vérité et le mensonge. »
Textes, Déclarations, Féminisme, Femmes -- Activité politique, Femmes -- Conditions sociales, Femmes -- Dans la littérature, Femmes dans la vie publique, Femmes écrivains françaises, France (1789-1791), France (1791), Olympe Degouges (1748-1793)
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791. Olympe de Gouges écrivit en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, pastiche de la Déclaration de 1789. Elle critiquait par ce texte l'application de la Déclaration aux seuls hommes. Elle tenta, sans succès, de le soumettre à l'approbation de l'Assemblée. Olympes de Gouges fut exécutée pour avoir "oublié les vertus qui conviennent à son sexe".
Textes, Histoire, Révolution française (1789-1799), Droit d'auteur, Contrefaçons littéraires et artistiques, France (Convention nationale) (1792-1795), Infractions au droit d'auteur
Décret de la convention sur le droit d'auteur : page de garde d'un ouvrage de la bibliothèque patrimoniale de Gray (France). Décret concernant les contrefacteurs, rendu le 19 juillet 1793, l'an II de la République. Décret concernant les Contrefacteurs, rendu le 19 Juillet 1793, l'An 2 de la République. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son Comité d'instruction publique, décrète ce qui suit : Art. 1) Les Auteurs d'écrits en tout genre, les Compositeurs de Musique, les Peintres et Dessinateurs qui feront graver des Tableaux ou Dessins, jouiront durant leur vie entière du droit exclusif de vendre, faire vendre, distribuer leurs Ouvrages dans le territoire de la République, et d'en céder la propriété en tout ou en partie. Art. 2) Leurs héritiers ou Cessionnaires jouiront du même droit durant l'espace de dix ans après la mort des auteurs. Art. 3) Les officiers de paix, Juges de Paix ou Commissaires de Police seront tenus de faire confisquer, à la réquisition et au profit des Auteurs, Compositeurs, Peintres ou Dessinateurs et autres, leurs Héritiers ou Cessionnaires, tous les Exemplaires des Éditions imprimées ou gravées sans la permission formelle et par écrit des Auteurs. Art. 4) Tout Contrefacteur sera tenu de payer au véritable Propriétaire une somme équivalente au prix de trois mille exemplaires de l'Édition originale. Art. 5) Tout Débitant d'Édition contrefaite, s'il n'est pas reconnu Contrefacteur, sera tenu de payer au véritable Propriétaire une somme équivalente au prix de cinq cents exemplaires de l'Édition originale. Art. 6) Tout Citoyen qui mettra au jour un Ouvrage, soit de Littérature ou de Gravure dans quelque genre que ce soit, sera obligé d'en déposer deux exemplaires à la Bibliothèque nationale ou au Cabinet des Estampes de la République, dont il recevra un reçu signé par le Bibliothécaire ; faute de quoi il ne pourra être admis en justice pour la poursuite des Contrefacteurs. Art. 7) Les héritiers de l'Auteur d'un Ouvrage de Littérature ou de Gravure, ou de toute autre production de l'esprit ou du génie qui appartiennent aux beaux-arts, en auront la propriété exclusive pendant dix années. Nota : Tous les exemplaires de cet ouvrage seront signés par le libraire. Desson ?
Textes, Dictionnaires, Calendrier, France (Révolution) (1789-1799), France (1794), Maximilien de Robespierre (1758-1794), Humour français
"Dédicace" de Robespierre dans un Dictionnaire de 1770 : Dictionnaire qu'on pourrait employer sans scrupules comme obus de canon. Lancé vigoureusement à la tête d'un individu quelconque, il produit des effets admirables sur l'organisation du cerveau. Robespierre, le 3 brumaire de l'an 2."
Gravure, Serpents, Caricatures et dessins humoristiques, Caricature, Latin (langue), France (Révolution) (1789-1799), France. Convention nationale
"Député à la Convention Nationale" : "Quoniam iniquitatem meam ego cognosco, Et peccatum meum contrà me est Semper. Je reconnais ma faute, et mon crime odieux, à chaque instant du jour, est présent à mes yeux."
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), France (Chute des Girondins) ( 30 mai-2 juin 1793), France (1793), Banquets
Peinture de Félix Philippoteaux (1815-1884), "Le Dernier banquet des Girondins" (vers 1850). Musée de la Révolution française (Domaine de Vizille). Dépôt du musée des Beaux-Arts de Marseille.
Peinture, Villages, Peintres français, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Églises (édifices), Églises -- France, France (Empire) (1804-1814), Premier Empire
Désaffectation d'une église pendant la Révolution, 1794, Musée Carnavalet à Paris. Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines (1769-1823) est un peintre et dessinateur du Premier Empire.
Gravure, Cirques, Dix-neuvième siècle, Chevaux, Chevaux de spectacle, Cavalières, Dressage de cheval, Écuyères, Horace Vernet (1789-1863)
Gravure représentant un exercice d'écuyère au cirque Franconi, époque du Consulat, gravure de Debucourt, d'après Horace Vernet (1789-1863). Source : "Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre", d'Arthur Pougin (1885). p323. Au XIXe siècle, le cirque équestre s'est développé dans les cirques stables construits dans différentes villes de France, à Paris puis en province. La famille Franconi fonda successivement, à Paris, trois théâtres de cirque portant le nom de « Cirque Olympique » : Le 1er établissement était situé rue Saint-Honoré (1807-1816) ; dans leur premier, les Franconi présentaient, à l'époque napoléonienne, des animaux sauvages dans leur spectacle de cirque à l'ancienne constitué de numéros équestres et acrobatiques.
Exécution des Girondins. Source : Armand Fouquier, "Causes célèbres de tous les peuples", t. 5, Paris, Lebrun, 1862.
Textes, France (Révolution) (1789-1799), France (1794), France (9 et 10 Thermidor) ( 27-28 juillet 1794), Anne-Robert-Jacques Turgot (1727-1781)
Épître de Fabre d'Églantine à Anne Robert Jacques Turgot, Baron de Laune Turgot. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. J'ai vu sur nos chemins l'indigent villageois Accablé sous le faix d'un travail sans salaire, De ses propres secours privé dans sa misère Et mourir de fatigue et de faim à la fois : J'ai vu ce manheureux, honteux d'un esclavage Que par un choix injuste on â fait rdonner Arrosant de ses pleurs un insipide ouvrage, Au sombre désespoir prêt à s'abandonner ; Je l'ai vu frémissant de douleur et de rage À l'aspect des soldats, qui loin de son ménage, À ce travail ingrat accouraient le trainer. Pour punir un instant de désobéissance J'ai vu des hommes durs, dont l'affreuse équité, Au mépris de l'honneur et de l'humanité Vendaient le seul grabât qui fût en sa puissance Et lui ravissaient tout... jusqu'à sa liberté. Oui, tel était le sort de ces hommes utiles, Dont les pénibles soins, dignes d'un meilleur prix, Nourrissent tous les jours, et l'habitant des Villes, Et les Grands...dont peut-être il n'a que les mépris. L'homme sensible et fin, l'homme équitable et sage Gémissaient de ces maux, dans nos champs répandus, Mais contre des conseils, injustes, absolus, Dont le vernis du bien a coloré l'ouvrage, LOUIS de la sagesse a-t'il quelque avantage ? Pour les faire arrêter, pour les voir abbattus, Il fallait de TURGOT, le cœur et le courage Il fallait de LOUIS, les mœurs et les vertus. Par son très humble et très obéissant serviteur, Fabre d'Églantine. Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d’Églantine né et baptisé le 28 juillet 1750 à Carcassonne et guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français.
Peinture, Année 1789, Caricaturistes, Esclavage, Chaises à porteurs, Contribution au concept de liberté, Jacques Necker (1732-1804), James Gillray (1756-1815)
France-Angleterre, Liberté-Esclavage, 28 juillet 1789, par James Gillray (1756-1815).
Gravure, Caricatures et dessins humoristiques, France (Révolution) (1789-1799), Politique et gouvernement -- Caricatures et dessins humoristiques, Funambules
Caricature du cardinal Jean-Sifrein Maury (1746-1817), archevêque de Paris : Danse d'aristocrate, Il ne sait plus sur quel pied danser.
Photographie, Horloges et montres, France (Révolution) (1789-1799), Temps, Mesure du, France (Révolution) -- Influence (1789-1799), Heures (temps), Horlogerie, Influence de la Révolution française, Système décimal, Temps, Temps -- Mesure
Horloge décimale de l'époque révolutionnaire. Durant la Première République, le temps décimal fut officiellement introduit en France par le décret du 4 frimaire de l'An II (24 novembre 1793) : " XI. Le jour, de minuit à minuit, est divisé en dix parties ou heures, chaque partie en dix autres, ainsi de suite jusqu’à la plus petite portion commensurable de la durée. La centième partie de l'heure est appelée minute décimale ; la centième partie de la minute est appelée seconde décimale." La journée commençant à minuit, à midi il était donc 5 heures. À fin de la journée, à minuit, il était 10 heures. De nombreuses montres décimales furent construites à l'époque, devenues aujourd'hui des pièces de musée, car déjà en 1795, le temps décimal fut aboli en France, dix ans avant l'abolition du calendrier révolutionnaire.
Peinture, Chansons, Bergers, France (Révolution) (1789-1799), Chansons françaises, Marie-Antoinette (reine de France, 1755-1793), Versailles (Yvelines) -- Château, Versailles (Yvelines) -- Hameau de Marie-Antoinette
Assiette avec une illustration et le texte de la chanson "Il pleut, il pleut, bergère". Diamètre : 19,8 cm. La bergère à laquelle la chanson fait référence le texte de Fabre d'Églantine, est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), France (1793), Paris (France) -- Palais des Tuileries, Louis XVI (roi de France, 1754-1793)
Interrogatoire de "Louis le dernier", Jugement de Louis XVI par la Convention Nationale dans la Salle du Manège. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842.
Gravure, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Influence de la Révolution française, France (Révolution) -- Art et révolution (1789-1799), Rhin (cours d'eau), Commerces, Georg Wilhelm Böhmer (1761-1839)
Georg Wilhelm Böhmer (1761-1839), "La rive gauche du Rhin, limite de la République française" ou Recueil de plusieurs dissertations, jugées dignes des prix proposés par un négociant de la rive gauche du Rhin : second cahier, avec une gravure / publ. par le citoyen Georges-Guillaume Boehmer, ex-député à la Convention nationale rhéno-germanique. À Paris : Desenne et Louvet. An IVe de la République française (1796-1797).
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), France (Chute des Girondins) ( 30 mai-2 juin 1793), France (1793), Montagnards (Histoire de France), France. Convention nationale
Le député Lanjuinais agressé à la tribune de la Convention. Malgré les critiques acerbes de Charles Baudelaire aux salons de 1845 et 1846, Muller (1815-1892) acquiert la célébrité en 1850 avec la toile "L’appel des dernières victimes de la Terreur à la prison Saint-Lazare les 7 et 9 Thermidor", sur laquelle est représenté le poète André Chénier. Au musée du Louvre il décore les plafonds de la Galerie d’Apollon, l’escalier Mollien, la salle Denon. Nommé Directeur de la Manufacture des Gobelins, il laisse de nombreux tableaux de grand format décrivant des scènes violentes sous la Révolution, ainsi que de remarquables portraits (Portrait de Madame la Supérieure des Filles de la Compassion) et esquisses. Jean Denis, comte de Lanjuinais (1753-1827), député d’Ille-et-Vilaine, prit position sous la Convention contre la Commune insurrectionnelle et contre La Montagne. Molesté lors de la chute des Girondins durant les journées du 31 mai au 2 juin 1793, il fut fait comte en 1808 malgré son opposition à l’Empire. Il fut membre de la Chambre des Pairs sous la Restauration. Le tableau décrit l’agression de Lanjuinais le 2 juin 1793 par les Montagnards Chabot, Legendre, Drouet, Robespierre (jeune) et Turreau, et défendu par les Girondins Barbaroux, Penières et Lidon.
Une séance au club des Jacobins. Alexandre de Lameth préside tandis que Mirabeau prononce un discours (janvier-février 1791).
Gravure, Commune de Paris. 1871, Paris (France. - Commune) -- Art et Commune de Paris (1871), Guerre franco-allemande (1870-1871), L' Illustration (périodique), Paris (France. - Commune) -- Littérature et Commune de Paris (1871), Paris (France. - Siège) (1870-1871)
"Les hommes de la Commune." Source : L'Illustration, journal universel, 15 juillet 1871. Le conseil de la Commune : Toutes les tendances politiques républicaines et socialistes y sont représentées, jusqu'aux anarchistes. Parmi la vingtaine de « jacobins », admirateurs de la Révolution de 1789 et plutôt centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, Félix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset. À peine plus nombreux sont les « radicaux », partisans de l'autonomie municipale et d'une république démocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Clément et Jules Bergeret. On compte une dizaine de « blanquistes », adeptes de l'insurrection et avant-gardistes, comme Jean-Baptiste Chardon, Émile Eudes, Théophile Ferré, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier. Quelques « proudhoniens », partisans de réformes sociales, siègent : Léo Fränkel, Benoît Malon, Eugène Varlin... Enfin, des « indépendants » ont été élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet.
Louise Gély (1776-1856), seconde femme de Georges Jacques Danton, qu’elle épouse le 17 juin 1793, se tient debout derrière Antoine Danton, fils de Gabrielle Charpentier, première femme de l’avocat. Louise sera veuve à 17 ans. Peinture de Boilly gravée en couleurs par Cazenave sous le titre "L'Optique".