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Ornithologie | Peinture | Photographie | Plantes | Dix-neuvième siècle | Wyoming (États-Unis) | Écologie des étangs | Orignal | Mélampyres | Élans | Plantes des étangs | Millet commun | La Réunion | Animaux endémiques | Tariers | Pinsons | Alimentation | Salicacées | Peuplier tremble | Biologie animale | ...
Clairière dans une forêt de chênes. Source : http://data.abuledu.org/URI/51391656-clairiere-dans-une-foret-de-chenes

Clairière dans une forêt de chênes

Clairière dans une forêt de chênes, 1896, par le peintre paysagiste russe Ivan Shishkin (1831–1898).

Braconnage de bécasses des bois. Source : http://data.abuledu.org/URI/5134e979-braconnage-de-becasses-des-bois

Braconnage de bécasses des bois

On chassait ou braconnait autrefois la volontiers la bécasse de nuit, quand elle quitte les fourrés pour partir à la recherche de nourriture, notamment en Bretagne, illustration gravée par Yan Dargent pour les Annales forestières, « Chronique forestière », chapitre "Les oiseaux des forêts" ; année 1868, volume 7. Légende d'époque : Ces oiseaux de passage, dont les chasseurs font le plus grand cas, nous arrivent par un temps sombre, le plus souvent la nuit ; ils s'abattent dans les taillis ou les futaies, et préfèrent les bois où il y a beaucoup de terreau humide et de feuilles mortes ; ils s'y trouvent si bien cachés qu'il faut des chiens pour les faire lever. Ils quittent ces fourrés à rentrée de la nuit pour se répandre dans les clairières en suivant les sentiers. C’est là qu'on les prend facilement au lacet. En Bretagne, on leur fait la chasse d'une singulière façon. Deux hommes se réunissent pour s'embusquer dans les pâturages de la forêt, où, sous les bousards (bouses) de vache, les bécasses trouvent une ample moisson de vers. L'un porte une lanterne et une sorte d'épinette fixée à l’extrêmité d'un long manche ; l'autre une de ces sonnettes qu'on attache au cou des vaches. Les oiseaux se laissent ainsi approcher d'assez près pour les enserrer dans les mailles d'un filet. La bécasse est, comme dit Belon, « une moult grosse bête, » si elle se laisse prendre de la manière qu'il raconte et qu'il nomme folâtrerie. « Un homme couvert d'une cape couleur de feuilles sèches, marchant courbé sur deux courtes béquilles, s'approche doucement, s'arrêtant lorsque la bécasse le fixe, continuant d'aller lorsqu'elle recommence à errer jusqu'à ce qu'il la voie s'arrêter la tête basse ; alors frappant doucement de ses deux bâtons l'un contre l'autre, la bécasse s'y amusera et affolera tellement, que le chasseur l'approchera d'assez près pour lui passer un lacet au cou. » La chair de la bécasse, y compris les excréments, est une friandise pour ceux qui l'aiment. C'est le cas de rappeler le proverbe latin : Degustibus... non est disputandum. Source : Belon, Histoire de la nature des oiseaux, p. S7S /Paris, 1355, in-fol. Jean-Édouard Dargent dit Yan' Dargent (1824-1899) est un peintre et illustrateur français dont la majeure partie de l'œuvre picturale est consacrée à sa région natale, la Bretagne.

Élan sortant de son repas aquatique. Source : http://data.abuledu.org/URI/511568da-elan-sortant-de-son-repas-aquatique

Élan sortant de son repas aquatique

Élan/orignal sortant, après y avoir mangé sous l'eau des plantes aquatiques, d'un étang créé par des castors en Amérique du Nord, dans le Parc national de Grand Teton, situé au nord-ouest de l'État du Wyoming. Ce sont des castors qui, par leur barrage, ont ici entretenu l'habitat de l'Orignal, seul grand herbivore capable de brouter, tête sous l'eau. Les clairières humides et ensoleillées créées par les castors sont également propices à une haute strate herbacée appréciée des grands herbivores. Castor et élan limitent ici conjointement l'eutrophisation et les risques de sécheresse, d'incendie de forêt et d'inondation en aval. Le Castor est une « espèce facilitatrice »

Millet des bois ou mélampyre des prés. Source : http://data.abuledu.org/URI/505e2435-millet-des-bois-ou-melampyre-des-pres

Millet des bois ou mélampyre des prés

Planche botanique de Mélampyre des prés (Melampyrum pratense), Atlas des Plantes de France, 1891. Autrefois également appelé Millet des bois, Cochelet, Sarriette jaune c'est une plante herbacée annuelle de la famille des Orobanchacées (anciennement Scrophulariacées) qui pousse dans les sous-bois, dans les clairières de mi-ombre, ou dans les taches de lumières au sol dans une forêt localement moins dense.

Peuplier tremble. Source : http://data.abuledu.org/URI/50982c9e-peuplier-tremble

Peuplier tremble

Planche N°304 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, Peuplier tremble (Populus tremula). Il doit son nom au fait que ses feuilles s'agitent au moindre souffle de vent, le pétiole aplati transversalement étant souple et flexible. Arbre au port étalé à croissance vigoureuse, de taille moyenne, de 20 à 30 m de haut. Le système racinaire est traçant. Feuilles petites, glabres, alternes, arrondies, crénelées, cordées et acuminées, à couleur variable (rouge bronze, puis vert foncé, enfin jaune en automne), à pétiole allongé et aplati, très souple. Fleurs groupées en chatons pendants mâles (gris argentés à rouges) et femelles (verts) sur des pieds séparés (espèce dioïque). Pollinisation par le vent. Écorce lisse, parsemée de lenticelles en losange, se crevassant avec l'âge. Bois blanc crème, très homogène, de bonne résistance mécanique, mais de faible durabilité. Floraison vers mars-avril (avant l'apparition des feuilles). Arbre de croissance rapide, à longévité limitée de 70 à 80 ans. C'est une essence de pleine lumière, qui se trouve disséminé dans les espaces libres : coupes, clairières, lisières des bois. Ne forme pas de peuplements denses, mais des bouquets, car il drageonne beaucoup. C'est une espèce pionnière, pouvant pousser sur des terres brûlées.

Pinson mâle. Source : http://data.abuledu.org/URI/51fc07cb-pinson-male

Pinson mâle

Pinson mâle (Fringilla coelebs) : Il est inféodé globalement aux bois de conifères, décidus ou mixtes en plaine et en moyenne montagne. Mais il fréquente aussi les forêts claires avec leurs lisières et leurs clairières, les landes, les taillis, les vergers, les bosquets, les cultures, les parcs et les jardins des villes et des villages, autant de zones boisées pourvu qu’il dispose d’espace libre entre les arbres d’où sa rareté en forêt dense. Son bec, à la fois large à la base et pointu, traduit une adaptation alimentaire mixte de graines et d’invertébrés. Les graines d’arbres les plus prisées sont celles de hêtres (Fagus), d’érables (Acer), de bouleaux (Betula), d’aulnes (Alnus) et de résineux. Les bourgeons, baies et fruits sauvages et cultivés ainsi que les graines des plantes herbacées et céréalières (surtout le colza) sont aussi consommés mais en période de reproduction le régime devient nettement insectivore à l'opposé de la majorité des passereaux. Les pinsons des arbres capturent des insectes dans les branches et sur les feuilles, voire au cours de petits vols vifs et acrobatiques.

Tarier juvénile de La Réunion. Source : http://data.abuledu.org/URI/521a1ae8-tarier-juvenile-de-la-reunion

Tarier juvénile de La Réunion

Tarier tec-tec juvénile (Saxicola tectes) de La Réunion. C'est un oiseau court et rond, à petit bec fin et pointu, d'une longueur de 12,5 cm. Il est reconnaissable à son sourcil blanc, qui le différencie de Saxicola torquata, le tarier pâtre, dont le sourcil est noir. Il fréquente les clairières forestières et les milieux ouverts, depuis 300 mètres d'altitude jusqu'à la limite haute de végétation, à plus de 2500 m. Il vit en solitaire. On peut le voir souvent se percher au sommet d'un buisson ou d'un rocher pour guetter les insectes qu'il capture au vol ou au sol. Son nid est fait dans le creux d'un tronc ou souvent à même le sol, une habitude sans doute héritée de l'époque (avant l'arrivée de l'homme sur l'île) où il n'avait à craindre aucun prédateur.