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Photographie | Carrières (exploitations minières) | Lordat (Ariège) | Talc | Géographie | Carrières souterraines (exploitations minières) | Carrières d'ardoise | Chimie | Paris (France) | Ardoise | Trélazé (Maine-et-Loire) | Catacombes | Gravure | Géologie | Vieux métiers | Cristallographie | Carrières | Chlorites | Dix-neuvième siècle | Architecture | ...
Ancienne carrière d'ardoise de Trelazé. Source : http://data.abuledu.org/URI/58b33d53-ancienne-carriere-d-ardoise-de-trelaze

Ancienne carrière d'ardoise de Trelazé

Ancienne carrière d'ardoise de Trelazé, visite du 18 février 2017.

Ardoises de Trélazé. Source : http://data.abuledu.org/URI/58b34660-ardoises-de-trelaze

Ardoises de Trélazé

Espaces extérieurs du musée de l'ardoise de Trélazé (Maine-et-Loire, France), entre la maison de l'Union et l'aire de démonstration.

Bennes de la carrière de talc de Luzenac en 1900. Source : http://data.abuledu.org/URI/520cef2d-bennes-de-la-carriere-de-talc-de-luzenac-en-1900

Bennes de la carrière de talc de Luzenac en 1900

Benne de la carrière de talc de Luzenac en 1900, par Eugène Trutat (1840-1910). Source : Bibliothèque de Toulouse.

Calcite sur dolomite. Source : http://data.abuledu.org/URI/520cf751-calcite-sur-dolomite

Calcite sur dolomite

Calcite sur dolomite : Mine de talc de Trimouns à Luzenac, Ariège.

Carrière de gabbro. Source : http://data.abuledu.org/URI/50954450-carriere-de-gabbro

Carrière de gabbro

Ouvrier forant des trous dans une carrière de gabbro pour détacher un bloc. Il peut être utilisé comme source de métaux, pierre de taille. Son utilisation dans les brises-lames semble offrir de meilleurs résultats pour la recolonisation du substrat par les coraux que le béton.

Carrière de talc à ciel ouvert. Source : http://data.abuledu.org/URI/520cecba-carriere-de-talc-a-ciel-ouvert

Carrière de talc à ciel ouvert

Carrière de talc à ciel ouvert de Trimouns, Luzenac, France : La carrière de talc de Trimouns est située sur le massif de Tabe (ou massif du saint Barthélémy) dans le département de l'Ariège, en région Midi-Pyrénées (France), et est partagée entre les territoires des communes de Lordat, Vernaux et Bestiac. De la carrière est tiré le talc de Luzenac, l'usine de transformation se trouvant sur cette commune. C'est l'une des plus importantes carrières de talc du monde, assurant 8 % de la production mondiale. Le nom de Trimouns vient de l'occitan Tres monts (« Trois monts ») et désigne les trois sommets présents sur le site avant l'exploitation industrielle du minerai de talc.

Carrières de sable de Piusa en Estonie. Source : http://data.abuledu.org/URI/5504aef0-carrieres-de-sable-de-piusa-en-estonie

Carrières de sable de Piusa en Estonie

Carrières de sable de Piusa en Estonie.

Cassitérite sur quartz. Source : http://data.abuledu.org/URI/520cf883-cassiterite-sur-quartz

Cassitérite sur quartz

Cassiterite sur quartz : Mine de talc de Trimouns à Luzenac dans l'Ariège.

Contreforts en pierre de Notre Dame. Source : http://data.abuledu.org/URI/51439cae-contreforts-en-pierre-de-notre-dame

Contreforts en pierre de Notre Dame

Matériaux utilisés pour la construction de Notre Dame de Paris : "À l'inspection des monuments élevés pendant le moyen âge, il est aisé de reconnaître qu'alors, plus encore que pendant la période gallo-romaine, on exploitait une quantité considérable de carrières qui depuis ont été abandonnées, qu'on savait employer les pierres exploitées en raison de leur qualité, mais avec une économie scrupuleuse ; c'est-à-dire qu'on ne plaçait pas dans un parement, par exemple, une pierre de qualité supérieure convenable pour faire des colonnes monolithes, des corniches, des chéneaux ou des meneaux. Ce fait est remarquable dans un de nos édifices bâti avec un luxe de matériaux exceptionnel: nous voulons parler de la cathédrale de Paris. Là les constructeurs ont procédé avec autant de soin que d'économie dans l'emploi des matériaux. Les pierres employées dans la cathédrale de Paris proviennent toutes des riches carrières qui existaient autrefois sous la butte Saint-Jacques, et qui s'étendent sous la plaine de Montrouge jusqu'à Bagneux et Arcueil. La façade est entièrement construite en roche et en haut banc pour les parements, en liais tendre pour les grandes sculptures (banc qui avait jusqu'à 0m,90 de hauteur) et en cliquart pour les larmiers, chéneaux, colonnettes (banc de 0m,45 de hauteur au plus). Le liais tendre des carrières Saint-Jacques se comporte bien en délit, aussi est-ce avec ces pierres qu'ont été faites les arcatures à jour de la grande galerie sous les tours. Les cliquarts ont donné des matériaux incomparables pour la rose et pour les grandes colonnettes de la galerie, ainsi que pour tous les larmiers des terrasses. Parmi ces matériaux, on rencontre aussi dans les parements et pour les couronnements des contre-forts des tours l'ancien banc royal de Bagneux, qui porte 0m,70, et le gros banc de Montrouge, qui porte 0m,65 : ces dernières pierres se sont admirablement conservées. Dans les fondations, nous avons reconnu l'emploi des lambourdes de la plaine, et surtout de la lambourde dite ferme, qui porte jusqu'à un mètre ; quelquefois, mais rarement, du banc vert." Eugène Viollet-le-Duc. "Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle".

Cristaux de Pyrite de la mine de talc de Trimouns. Source : http://data.abuledu.org/URI/520cf3ec-cristaux-de-pyrite-de-la-mine-de-talc-de-trimouns

Cristaux de Pyrite de la mine de talc de Trimouns

Cristaux de Pyrite de la mine de talc de Trimouns à Luzenac dans l'Ariège.

Dolomite et talc de Luzenac. Source : http://data.abuledu.org/URI/520cf0a2-dolomite-et-talc-de-luzenac

Dolomite et talc de Luzenac

Dolomite (en haut à gauche) et Talc (en bas au centre) de la carrière de talc de Trimouns, Luzenac, Ariège, Midi-Pyrénées (10x6.2cm).

Friche industrielle de Trélazé. Source : http://data.abuledu.org/URI/58b34aa4-friche-industrielle-de-trelaze

Friche industrielle de Trélazé

Site ardoisier autour de la Maison de l'Union, musée de l'ardoise de Trélazé (Maine-et-Loire, France). Friche industrielle composée de buttes de déchets ardoisiers et de vieux fonds.

Grottes de sable de Piusa en Estonie. Source : http://data.abuledu.org/URI/5504aea7-grottes-de-sable-de-piusa-en-estonie

Grottes de sable de Piusa en Estonie

Grottes de sables de Piusa dans le sud de l'Estonie, septembre 2011.

Les carrières de Montmartre en 1887. Source : http://data.abuledu.org/URI/5515c866-les-carrieres-de-montmartre-en-1887

Les carrières de Montmartre en 1887

Les carrières de Montmartre en 1887, par Vincent Van Gogh (1853-1890).

Marbre cipolin. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a2ae9a-marbre-cipolin

Marbre cipolin

Fût d’une colonne en marbre cipolin, conservé à la Basilique de Massenzio au Forum Romain, à Rome. Le marbre cipolin est une variété de marbre utilisée par les Romains. Le nom moderne correspond en latin à "marmor carystium" (c.à.d. « marbre de Karystos »). Il était extrait de nombreuses carrières situées sur la côte sud-occidentale de l'île d’Eubée, en Grèce, entre l’actuelle cité de Styra et Karystos. Certaines de ces carrières antiques conservent des cavités d’extraction longues de plus de 100 m. Il s'agit d'un marbre avec un fond blanc-vert, parcouru par d’épaisses nervures ondulées vert, tendant au bleuté et traversé par d'épaisses couches de mica. La couleur de fond des veines a tendance à s'assombrir en fonction de la situation géographique de la carrière d'origine du sud au nord. Du point de vue pétrographique, c’est une roche métamorphique, marbre saccharoïde cristalline (cristaux entre 0,2 et 0,6 mm), avec des stries colorées par l’épidote et la chlorite.

Mobilier industriel du musée de l'ardoise de Trélazé. Source : http://data.abuledu.org/URI/58b341da-mobilier-industriel-du-musee-de-l-ardoise-de-trelaze

Mobilier industriel du musée de l'ardoise de Trélazé

Mobilier industriel du musée de l'ardoise de Trélazé.

Paysage de l'Île Vierge dans le Finistère. Source : http://data.abuledu.org/URI/56d55422-paysage-de-l-ile-vierge-dans-le-finistere

Paysage de l'Île Vierge dans le Finistère

Plouguerneau : paysage de l'Île Vierge (ancienne carrière ayant servi pour la construction du grand phare).

Rutile sur chlorite. Source : http://data.abuledu.org/URI/520cf6cc-rutile-sur-chlorite-

Rutile sur chlorite

Rutile (macle en genou) et Clinochlore : Mine de talc de Trimouns à Luzenac, Ariège, Midi-Pyrénées.

Talc cristallisé. Source : http://data.abuledu.org/URI/520ceffe-talc-cristallise

Talc cristallisé

Cristaux de talc, Carrière de talc de Trimouns, Ariège, Midi-Pyrénées.

Tambours de treuil d'ardoisière à Dinorwig. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e62cdb-tambours-de-treuil-d-ardoisiere-a-dinorwig

Tambours de treuil d'ardoisière à Dinorwig

Abri aménagé pour les tambours de treuil d'ardoisière à Dinorwig (Pays de Galles). Au XIXème siècle, les carrières de Caernarfon s'industrialisent : en 1870, De Winton à la carrière de Dinorwig.

Téléphérique de transport du talc à Luzenac. Source : http://data.abuledu.org/URI/520cee07-telepherique-de-transport-du-talc-a-luzenac

Téléphérique de transport du talc à Luzenac

Téléphérique transportant le talc depuis les carrières vers l'usine de Luzenac dans la vallée (Ariège).

Treuil de carrière. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e61eee-treuil-de-carriere

Treuil de carrière

Treuil de carrière à traction animale utilisé au XIXème siècle à Châtillon (Hauts-de-Seine, France) dans la carrière souterraine d'Auboin (quartier des Boulottes) : restauration à l'occasion des journées du patrimoine 2009. Ce treuil à manège avait été construit à l'aplomb du puits d’une carrière de pierre calcaire souterraine située à 35 mètres de profondeur. Actionné par un cheval de trait, il permettait de hisser à la surface des blocs de pierre de plusieurs tonnes. Il a été arrêté au début du XXe siècle. Une association membre de l'union Rempart l'a restauré à partir de 1983. Des démonstrations de son fonctionnement sont organisées chaque année lors des Journées européennes du patrimoine.

Carrière de granite dans les Vosges. Source : http://data.abuledu.org/URI/5095482b-carriere-de-granite-dans-les-vosges

Carrière de granite dans les Vosges

Carrière de granite rouge de Vieux-Moulin (canton de Senones dans les Vosges).

Catacombes de Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/5142f18b-catacombes-de-paris

Catacombes de Paris

Le passage dit des doubles carrières dans les Catacombes de Paris. Près de trois cents kilomètres de galeries s'étalent sous Paris intra-muros, sur parfois trois niveaux de carrières. La profondeur moyenne est d'environ vingt mètres sous le niveau du sol naturel. Lorsque ces carrières étaient actives, on en extrayait de la pierre à bâtir, qui a permis pendant plusieurs siècles de construire les bâtiments de Paris sans importer d'autre matériau de construction. On assimile abusivement les Catacombes à l'ensemble des carrières de la capitale, bien qu'elles n'en représentent en réalité qu'une infime fraction.

Géologie d'une carrière parisienne. Source : http://data.abuledu.org/URI/514395af-geologie-d-une-carriere-parisienne

Géologie d'une carrière parisienne

Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).

Inscription à l'entrée des Catacombes de Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/51430409-inscription-a-l-entree-des-catacombes-de-paris

Inscription à l'entrée des Catacombes de Paris

Inscription à l'entrée des Catacombes de Paris : Avant de pénétrer dans l'ossuaire, par une porte métallique encadrée de deux piliers de soutènement décorés de motifs géométriques blancs sur fond noir, un avertissement en alexandrin du poète Jacques Delille (1738-1813) inscrit en lettres noires sur le linteau accueille le visiteur : « Arrête ! C'est ici l'empire de la mort ».

Mineurs allemands du XVIème siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/47f53508-mineurs-allemands-du-xvieme-siecle

Mineurs allemands du XVIème siècle

Gravure extraite du livre des métiers de Jost Amman, 1568, représentant un mineur la hache sur l'épaule, un autres pénétrant dans une carrière à flanc de rocher, une lampe à la main et un troisième sortant d'un tunnel en poussant un wagonnet.

Sculpture dans les catacombes de Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/514301bc-sculpture-dans-les-catacombes-de-paris

Sculpture dans les catacombes de Paris

Sculpture du fort de Port-Mahon dans les catacombes de Paris. Ces sculptures réalisées dans la pierre de 1777 à 1782, sont l'œuvre d'un carrier nommé Décure, dit Beauséjour, vétéran des armées de Louis XV. Selon Le Conducteur portatif de 1829, il s'agirait d'un soldat enrôlé en 1756 dans l'armée de Richelieu lors de l'opération de reconquête de Minorque. Réformé, il entra à l'Inspection des carrières afin de compléter sa modeste solde. Travaillant la journée aux travaux de consolidation sous la direction de Guillaumot, il sculpte après son travail et représente une maquette ainsi que diverses vues du fort de Port-Mahon, la principale ville de l'île de Minorque, aux Baléares, où il aurait été un temps prisonnier des Anglais. Voulant parfaire son œuvre, il engage la création d'un escalier d'accès depuis le niveau supérieur de la carrière ; mais il provoque ainsi un fontis qui le tua sur le coup. Ces sculptures, abîmées pendant la Révolution ont été restaurées en 1854, et à plusieurs reprises depuis lors.

Visite des Catacombes en 1860. Source : http://data.abuledu.org/URI/5142f543-visite-des-catacombes-en-1860

Visite des Catacombes en 1860

Visite des catacombes en 1860 : Un arrêt du Conseil d'État du 9 novembre 1785 décide la suppression du cimetière des Innocents avec évacuation des ossements, puis son réaménagement en marché public. Le nom de Catacombes est donné aux carrières aménagées, par analogie avec les anciennes nécropoles souterraines de Rome, même si les lieux n'ont jamais servi de sépulture directe et n'ont aucun caractère sacré. Durant toute son existence, plus de deux millions de parisiens sont inhumés au cimetière des Innocents. Dès leur création, les Catacombes suscitent la curiosité. En 1787, le premier visiteur, le comte d'Artois, futur Charles X, y descend en compagnie de dames de la Cour. L'année suivante, on mentionne la visite de Madame de Polignac et Madame de Guiche. Mais il faut attendre 1806 pour que les premières visites publiques soient organisées ; celles-ci ne s'opèrent qu'à des dates irrégulières pour de rares privilégiés. C'est le successeur de Guillaumot, Louis-Étienne Héricart de Thury, alors responsable du service des carrières de la Ville de Paris, qui organise les premières visites régulières dès sa prise de fonction. Il fait tracer au plafond un trait noir, servant de fil d'Ariane aux visiteurs. En 1810 et 1811, il fait aménager l'ossuaire avec la réalisation d'alignements d'ossements décorés de motifs macabres ou artistiques, et placer des plaques portant des citations gravées dans la pierre, tirées de textes sacrés, littéraires, philosophiques ou poétiques célèbres, avec un goût propre au Premier Empire. Les ouvrages de consolidation sont transformés en monuments à la pompe funéraire. Par ailleurs, l'ossuaire est isolé du reste des carrières souterraines, donnant un aspect proche de celui qu'on observe au XXIe siècle. Héricart de Thury (1776-1854) publie en 1815 la "Description des Catacombes de Paris", qui devint la base sur laquelle toutes les études postérieures s'appuient.

Vue des travaux souterrains dans les mines de sel de Wieliska, en Galicie. Source : http://data.abuledu.org/URI/56bb9fdd-vue-des-travaux-souterrains-dans-les-mines-de-sel-de-wieliska-en-galicie

Vue des travaux souterrains dans les mines de sel de Wieliska, en Galicie

Vue des travaux souterrains dans les mines de sel de Wieliska, en Galicie, in Les merveilles de l'industrie ou, Description des principales industries modernes, par Louis Figuier. - Paris : Furne, Jouvet, [1873-1877]. - Tome I. Source : Biblioteca de la Facultad de Derecho y Ciencias del Trabajo Universidad de Sevilla.