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Types biologiques de Raunkiær : 1. Phanérophyte 2-3. Chamaephytes 4. Hémicryptophyte 5-9. Cryptophytes 5-6. Géophytes 7. Hélophyte 8-9. Hydrophytes. (thérophyte, aérophyte ou épiphyte non montrés). Christen Christiansen Raunkiær (1860–1938) est un botaniste danois, connu surtout pour son système de classification écologique des plantes, le système de Raunkiær, classification fondée sur la position hivernale des bourgeons.Persistance d'une partie de l'appareil végétatif pendant la mauvaise saison : Phanérophytes (du grec phaneros : apparent ; phuton : plante) : bourgeons dormants aériens à plus de 50 cm de la surface du sol. Plante affrontant l'hiver en exposant à ses rigueurs des tiges porteuses de bourgeons (ex. le pin, le hêtre, l'abricotier, le noisetier) Chamaephytes (du grec khamai : à terre ; phuton : plante) : bourgeons dormants aériens à moins de 50 cm de la surface du sol. On distingue les chamaephytes frutescents (buissonnants, plus ou moins dressés) et les chamaephytes herbacés (beaucoup plus proches du sol) (ex. le myrtiller). Hémicryptophytes (du grec hemi : à demi ; kryptos : caché ; phuton : plante) : bourgeons dormants à la surface du sol. À la « belle saison », un hémicryptophyte développe une touffe de pousses s'il est cespiteux, une rosette de feuilles, plus ou moins prostrées s'il est à rosettes, une tige érigée qui prend appui sur des supports variés s'il est grimpant (ex. la pâquerette est un hémicryptophyte à rosette). Géophytes (du grec gê : terre, phuton : plante) ou cryptophytes : bourgeons dormants sous la surface du sol (distinguer selon la nature de l'organe de conservation souterrain : géophyte à bulbe, à tubercule, à rhizome) (ex. Crocus sativus). Hydrophytes : bourgeons dormants sous l'eau, feuilles immergées. Hélophytes (du grec halos : sel, phuton : plante) : bourgeons dormants sous l'eau, feuilles émergées au moins en partie. Végétaux capables de prospérer en milieux saumâtres et eaux douces. (bords de mer, estuaires, chotts, marais, rivière). (ex. salicornes, spartine).
Photographie, Amandier, Bourgeons (botanique), Bourgeons -- Emploi en thérapeutique, Gemmothérapie, Prunus dulcis
Cueillette de bourgeons d'amandier (Prunus dulcis) pour la gemmothérapie.
Photographie, Printemps, Fourmis, Photographie en gros plan, Botanique, Insectes, Animaux -- Alimentation -- Besoins, Bourgeons (botanique), Pivoines, Brabant wallon (Belgique), Arbustes à fleurs
Gros plan sur quelques fourmis sur le bouton d'une pivoine, à Grez-Doiceau.
Photographie, Botanique, Éricacées, Plantes toxiques, La Réunion, Piton de la Fournaise (Réunion. - volcan)
Le bois de rempart (Agarista salicifolia) est un arbre de l'Afrique tropicale, de la famille des Éricacées. Toutes les parties de la plante sont extrêmement toxiques et peuvent tuer le bétail. Appliqué contre une simple écorchure, le bois provoquerait une sensation de brûlure. Le bois de rempart est un arbuste à tiges ramifiées et bourgeons foliaires rougeâtres. Son écorce est grisâtre et est très crevassée sur les spécimens âgés. Il ne dépasse pas souvent les huit mètres, étant très concurrencé dans les forêts denses par des espèces mieux adaptées. Bien que toxiques, les feuilles et les graines seraient utilisées contre les éruptions comme l'eczéma et en cas de gale. Les branches serviraient aussi à traiter les rhumatismes et à soigner les plaies en général. D'un point de vue agricole, la plante présente l'intérêt d'être insecticide et de stabiliser les sols. Le bois peut être utilisé pour la construction, mais sa qualité est médiocre. On s'en sert davantage pour fabriquer du charbon de bois.
Planche botanique du frêne commun (Fraxinus excelsior), Atlas des Plantes de France, 1891. C'est un grand arbre, jusqu'à 40 m de hauteur et 1 m de diamètre, à tronc droit à écorce lisse et grisâtre, se crevassant avec l'âge. Le bois est assez dur, tenace, élastique, couleur blanc nacré, sans aubier distinct. Essence de lumière, à croissance rapide, très résistant au froid mais sensible aux gelées tardives, qui peuvent tuer les bourgeons terminaux et à la sécheresse. Son bois est recherché pour certains usages en raison de sa résistance à la flexion et aux chocs : manches d'outils, outils en bois (râteaux), cannes et bâtons (de hockey notamment), charronnage, carrosserie... les meilleurs exemplaires fournissent un bois de déroulage utilisé en placage. À défaut, c'est un excellent bois de chauffage. Les feuilles sont inscrites à la pharmacopée française.