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Dessins et plans | Photographie | Peinture | Animaux | Couleurs | Armoiries | Blason (héraldique) | Étoiles | Vêtements | Informatique | Gravure | Plantes toxiques | Palmiers | Ornithologie | Dix-neuvième siècle | moutons | Chiens de berger | Histoire | Bicyclettes | Animaux -- Dans l'art | ...
Abbatiale de Conques. Source : http://data.abuledu.org/URI/53f441fc-abatiale-d-conques

Abbatiale de Conques

Abbatiale Romane du XIIème siècle dans l'Aveyron (12) : tympan polychrome. Le portail occidental de l'abbatiale Sainte-Foy est surmonté d'un tympan décrivant le Jugement dernier. Il représente le Jugement dernier, d'après l'Évangile selon Matthieu. Il comporte 124 personnages, l'ensemble est divisé en trois niveaux. Tout en haut dans les angles on peut voir deux anges sonneurs de cor, au centre trône le Christ en majesté, avec les élus à sa droite, au Paradis, et les damnés à sa gauche, en Enfer. Derrière lui les anges portent la Croix et le fer de lance évoquant la Passion. Au niveau médian le cortège des élus est en marche vers le Christ, on peut reconnaître la Vierge Marie et Saint-Pierre (personnages nimbés), qui sont suivis par les personnages ayant marqué l'histoire de l'abbaye : l'abbé Dadon (son fondateur), Charlemagne (son bienfaiteur). Dessous, Sainte Foy sous la main de Dieu, à côté des menottes des prisonniers qu'elle a libérés. De l'autre côté des anges-chevaliers repoussent les damnés essayant d'échapper à l'Enfer. On peut y voir de mauvais moines, un ivrogne pendu par les pieds. Le troisième niveau est divisé en deux parties. À gauche se trouve le Paradis présidé au centre par Abraham, à sa porte un ange fait entrer les élus. La partie droite est consacrée à l'enfer où préside Satan, et où sont châtiés les péchés capitaux : l'Orgueil, désarçonné d'un cheval, l'Avarice pendue haut et court avec sa bourse, la Médisance dont la langue est arrachée par un démon, l'Adultère représenté par une femme, poitrine dénudée, liée par le cou avec son amant. Sur le linteau on peut lire la phrase suivante : «Pécheurs, si vous ne réformez pas vos mœurs, sachez que vous subirez un jugement redoutable». Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbatiale_Sainte-Foy_de_Conques

Antennes paraboliques. Source : http://data.abuledu.org/URI/53add0bc-antennes-paraboliques

Antennes paraboliques

Diagramme montrant les types communs d'alimentation d'une antenne parabolique. Les réflecteurs sont en rouge, le cornet d’alimentation en vert et le rayonnement est en noir. Les types sont : (1) Source centrée au point focal de la parabole, le type le plus commun qui a comme inconvénient le blocage partiel du faisceau par la source. (2) La source décalée où le cornet d'alimentation se trouve toujours au point focal mais le faisceau est dirigé vers le réflecteur qui n'est que la partie supérieur d'une parabole. Cela évite l'ombrage par la source. (3) Cassegrain où le source illumine un petit réflecteur secondaire convexe hyperbolique qui renvoie le faisceau vers le réflecteur primaire. Cela permet une antenne plus compacte et se retrouve le plus souvent dans les télescopes. (4) Grégorien, similaire au précédent mais le réflecteur secondaire est un ellipsoïde concave.

Appelations viticoles en bordelais. Source : http://data.abuledu.org/URI/506b5afb-appelations-viticoles-en-bordelais

Appelations viticoles en bordelais

La notion de terroir signifie que les vins d'une région sont uniques, et qu'ils ne peuvent être reproduits en dehors de cet endroit, même si la variété des raisins et des techniques de vinification sont minutieusement répétées : AOC. Le climat, le type de sol et la topographie : L'action du climat sur le terroir peut généralement être définie en trois parties. Le macroclimat qui représente une grande superficie homogène, le mésoclimat qui se concentre sur une plus petite partie et enfin le microclimat qui se situe au niveau d'une parcelle. Le type de sol se rapporte à la fois à la composition et à la nature intrinsèque de la terre, comme la proportion d'argiles, de sables ou de limons, la fertilité, le drainage et la capacité à conserver la chaleur. Enfin, la topographie définit les caractéristiques naturelles du paysage, comme les reliefs, les vallées et les cours d'eau. La topographie d'un lieu influe sur le terroir via le climat qu'elle favorise ou non, l'altitude, l'orientation et la pente.

Arbre généalogique d'une famille chinoise. Source : http://data.abuledu.org/URI/50dca003-arbre-genealogique-d-une-famille-chinoise

Arbre généalogique d'une famille chinoise

Arbre généalogique d'une famille chinoise de hauts fonctionnaires, sur trois générations, brodé sur un "carré de mandarin". La sélection des candidats (pré-Sui) se fait par les autorités locales. Les candidats sont classés en neuf rangs de capacité, selon le niveau géographique de pouvoir, mais le processus tend à favoriser les familles riches et puissantes, sans réels égards à la valeur des candidats. Le « carré de mandarin » brodé sur leur manteau permettait de les distinguer, au niveau du rang et de la fonction. Le manteau des fonctionnaires pouvait être marqué sur la poitrine et sur le dos d'un insigne carré cousu après avoir été brodé (le « carré de mandarin ») qui indiquait le grade du fonctionnaire, sur une échelle de neuf classes. Les fonctionnaires civils se distinguaient par des motifs d'oiseaux, les militaires par des quadrupèdes, brodés sur le manteau uni. Ce carré de broderie était simplement cousu afin de pouvoir être remplacé en fonction de l'avancement ou de la rétrogradation du fonctionnaire. Il fut aussi, exceptionnellement, tissé.

Aristoloche clématite. Source : http://data.abuledu.org/URI/506f1f0a-aristoloche-clematite

Aristoloche clématite

Planche botanique N° 284 de l'Atlas des PLantes de France de Masclef, 1894 : Aristoloche clématite (Aristolochia clematitis). C'est une plante herbacée (20 à 80 cm) à tige dressée et anguleuse. Les feuilles sont larges et cordiformes (en forme de cœur). Le fruit de 5 cm de diamètre est une petite capsule en forme de poire. L'Aristoloche clématite possède également des stolons souterrains. Les fleurs de l'Aristoloche clématite sont jaunes et dégagent une odeur désagréable. Elles forment un tube d'environ 3 cm, par lequel les insectes pénètrent, attirés par le nectar. Le « piège » ainsi formé contient le pistil et les étamines, organes mâles et femelles de la plante. Les insectes pollinisateurs sont principalement des petites mouches. Une fois dans le réceptacle, les pollinisateurs ne peuvent s'échapper à cause des poils du conduit orientés vers le bas. Ces insectes vont donc se charger du pollen contenu dans les anthères. Les poils se fanent alors, ce qui libère les insectes. Ceux-ci véhiculent à leur insu les gamètes mâles de la plante vers un autre individu, et assurent ainsi la reproduction de l'espèce. L'Aristoloche clématite possède de l'acide aristolochique au niveau de ses parties souterraines. Cette molécule est toxique pour l'homme avec de multiples conséquences.

Armoiries de la Bolivie. Source : http://data.abuledu.org/URI/5379056e-armoiries-de-la-bolivie

Armoiries de la Bolivie

Armoiries de la Bolivie : c'est durant la présidence de Manuel Isidoro Belzu Humerez que le congrès détermine la dernière modification par le décret de loi du 5 novembre 1851. La forme et les couleurs sont réglementées par décret suprême du 14 juillet 1888. Le condor des Andes est l'oiseau national de la Bolivie. Situé sur le dessus du blason, il symbolise l'horizon sans limite de la Bolivie. la couronne de laurier et d'olivier est donc composée de deux arbres différents qui sont le laurier et l'olivier. Elle est située derrière le condor. Le laurier symbolise le triomphe et la gloire après la guerre. L'olivier est symbole de la paix et de la gloire des peuples. Les pavillons sont placés sur chacune des lances, il y en a donc six au total. Ces pavillons ont les mêmes couleurs que le drapeau, c'est-à-dire trois bandes de couleur, rouge, jaune et verte. Ils symbolisent donc la Bolivie. La hache représente l'autorité et le commandement de la Bolivie. Elle est située au-dessus à droite, derrière le canon. Les canons du XVIIIe et XIXe siècle ainsi que les fusils et les lances symbolisent les armes de la Bolivie. Il y a deux canons disposés en croix, quatre fusils avec baïonnette disposés également en croix par paire et alors 6 lances, deux fois trois lances, disposées en croix également. La casquette de la liberté est de couleur rouge et située sur l'extrémité de l'un des deux canons. Elle est le symbole de liberté. L'ovale est une ellipse de couleur bleu-ciel. Dans sa partie inférieure se trouvent 10 étoiles dorées et dans sa partie supérieurs on peut lire l'inscription "BOLIVIA" en lettres dorées et majuscules. À l'intérieur de cet ovale se trouve une ligne dorée. La couleur bleu-ciel représente le littoral perdu durant la guerre du Pacifique (1879-1884). La ligne dorée est utilisée comme décoration. Le Cerro Rico : au centre de l'image sont dessinées deux montagnes, une petite devant une grande. Celle-ci est appelée le Cerro Rico, une montagne située à Potosí. Elle est appelée la montagne riche car elle contient une énorme quantité de minerai d'argent. Elle fut découverte par Diego Huallpa et est encore exploitée de nos jours. La représentation de cette montagne symbolise donc la richesse des ressources naturelles de Bolivie. Le Cerro Menor constitue en quelque sorte un autel pour le Cerro Rico. La chapelle située sur le Cerro Menor, juste devant le Cerro Rico est une chapelle avec l'image du sacré-cœur de Jésus avec les bras ouverts. C'est une construction faite en granite et l'image du sacré-cœur de Jésus est en bronze. La botte de blé : céréale appelée kutmu en quechua. Il fut introduit en Amérique du Sud par les Espagnols et a atteint très vite la Bolivie. Il symbolise l'abondance des ressources alimentaires en Bolivie. Le palmier que l'on peut voir au premier plan de l'image du centre dont le nom scientifique est Parajubæa représente la richesse végétale de la Bolivie. Le soleil situé sur la gauche, derrière le Cerro Rico, c'est un soleil qui se lève. Il symbolise la naissance et la splendeur de la Bolivie. Le ciel possède les couleurs du lever du jour. Il symbolise la naissance et la splendeur de la République. Le lama situé au premier plan symbolise la richesse de la faune de la Bolivie. Les étoiles au nombre de 10 sont situées dans la partie inférieure de l'ovale bleu. Elles sont considérées comme un symbole de chance, de destin, de conquête. Ce sont des étoiles à 5 points et chacune d'elles représente un département de la Bolivie. Les voici dans l'ordre de gauche vers la droite : Chuquisaca, La Paz, Potosí, Cochabamba, Santa Cruz, Oruro, Littoral (perdu durant la guerre du Pacifique de 1879-1884), Tarija, Beni, Pando. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Armes_de_la_Bolivie

Armoiries du Canada. Source : http://data.abuledu.org/URI/5379a4a2-armoiries-du-canada

Armoiries du Canada

Les armoiries du Canada furent ordonnées par le roi George V le 21 novembre 1921 et modifiées deux fois dans le cours du 20e siècle. Elles sont inspirées des armoiries du Royaume-Uni. L'écu est divisé en cinq champs. Le premier, en haut et à dextre (à gauche de l'observateur), porte les trois léopards d'Angleterre ; le deuxième porte le lion et le trescheur écossais ; et le troisième la harpe d'Irlande. Le quatrième quartier d'azur porte les trois fleurs de lys d'or, de l'écu de France. Le cinquième champ occupe la champagne c'est-à-dire la fasce d'en bas : une tige de trois feuilles d'érable rouge. Le ruban porte la devise "Desiderantes meliorem patriam"= Désireux d'une patrie meilleure. Heaume royal, soit un casque en or barrée, montré de face. Il est entouré d'un lambrequin rouge et blanc, les couleurs officielles du Canada. Le cimier est formé d'un lion d'or couronné qui porte une feuille d'érable dans sa patte droite. Le lion de l'Angleterre et la licorne enchaînée de l'Écosse tiennent l'écu ; chaque support tient aussi une lance, l'une avec un Union Flag et l'autre une bannière royale de France (d'azur aux trois fleurs de lis d'or). La devise du Canada est "A mari usque ad mare" = (Tu règneras) D'un océan à l'autre. Sous l'écu et la devise se trouvent une guirlande de roses, de chardons, des trèfles et des lys, représentant respectivement l'Angleterre, l'Écosse, l'Irlande et la France. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Armoiries_du_Canada Au-dessus du lion, la Couronne de saint Édouard, représente la monarchie.

Armoiries du Costa Rica. Source : http://data.abuledu.org/URI/5379bc74-armoiries-du-costa-rica

Armoiries du Costa Rica

Les Armes du Costa Rica (depuis le 5 mai 1998) présentent une description simplifiée du pays. Les deux bateaux se trouvent de chaque côté du pays, l'un dans la Mer des Caraïbes, l'autre dans l'Océan Pacifique, pour rappeler la longue histoire maritime du pays. Les trois montagnes représentent les trois chaînes montagneuses qui parcourent le territoire costaricien. Les sept étoiles représentent les sept provinces composant le pays. Le nom du pays se trouve dans une bannière blanche en haut du blason, le nom du continent dans une bannière bleue. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Armes_du_Costa_Rica

Atome stylisé de lithium. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c4a0e4-atome-stylise-de-lithium

Atome stylisé de lithium

Le lithium est un élément chimique, de symbole Li et de numéro atomique 3. Dans le tableau périodique des éléments, il est situé dans le groupe 1, parmi les métaux alcalins. Comme tous les métaux alcalins, il est très réactif et est généralement conservé dans de l'huile minérale pour le préserver de l'air. Le lithium pur est un métal mou, de couleur blanc argenté, qui se ternit et s'oxyde très rapidement au contact de l'air et de l'eau, prenant une teinte grise virant rapidement à l'anthracite et au noir. C'est l'élément solide le plus léger. Il est essentiellement utilisé pour réaliser des verres et des céramiques réfractaires, des alliages à la fois légers et résistants pour l'aéronautique, et surtout des piles au lithium et des batteries au lithium. Les noyaux des deux isotopes stables du lithium comptent parmi les noyaux atomiques ayant l'énergie de liaison par nucléon la plus faible de tous les isotopes stables, ce qui signifie que ces noyaux sont en fait assez peu stables comparés à ceux des autres éléments légers. C'est pourquoi ils peuvent être utilisés dans des réactions de fission nucléaire comme de fusion nucléaire. C'est également la raison pour laquelle le lithium est moins abondant dans le Système solaire que 25 des 32 éléments chimiques les plus légers. Le lithium joue par conséquent un rôle important en physique nucléaire. La transmutation d'atomes de lithium en tritium a été la première réaction de fusion nucléaire artificielle, et le deutérure de lithium est le combustible de la bombe H.

Axes de roulis et de tangage d'un avion. Source : http://data.abuledu.org/URI/53134de8-axes-de-roulis-et-de-tangage-d-un-avion

Axes de roulis et de tangage d'un avion

Convention de représentation des axes de roulis, tangage et lacet d'un aéronef (Beech bimoteur). Un avion peut être représenté dans le trièdre de référence formé par : 1) l'axe x : axe longitudinal ou axe de roulis (couleur rouge) ; 2) l'axe y : axe transversal ou axe de tangage (couleur bleue) ; 3) l'axe z : axe de lacet (couleur verte). Le pilote agit sur les gouvernes pour modifier la trajectoire de l'avion dans le plan vertical (montée ou descente) ou dans le plan horizontal (en virage). Pour être équilibré, le virage peut nécessiter une action sur les trois axes. Pour obtenir un mouvement de tangage le pilote actionne le manche qui commande la gouverne de profondeur. Elle est située le plus loin possible de l'aile, sur l'empennage horizontal ou bien sur un plan canard. Pour obtenir un mouvement de roulis le pilote actionne latéralement le manche qui commande les ailerons. Ces gouvernes sont généralement situées le plus loin possible de l'axe de roulis, donc vers l'extrémité des ailes. Pour obtenir un mouvement de lacet le pilote actionne le palonnier (pédales) qui commande la gouverne de direction avec ses pieds. Elle est située le plus loin possible de l'axe de lacet, sur l'empennage vertical. En vol, le palonnier est une commande secondaire dite « de symétrie » qui sert à équilibrer le débit d'air sur les deux ailes de l'avion, et donc à équilibrer la portance. La plupart des avions présentent un couplage en lacet-roulis : on peut commander un mouvement de roulis avec la gouverne de lacet (roulis induit). D'autre part une rotation en roulis entraîne généralement une rotation en lacet en sens inverse du virage demandé (lacet inverse). Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pilotage_d%27un_avion.

Berger de Bergame. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160cb73-berger-de-bergame

Berger de Bergame

Le berger de Bergame est une race de chien d'origine italienne. On l'appelle parfois aussi bergamasque. Il était à l'origine destiné à conduire et garder les troupeaux de moutons. Magnifique berger, ce chien reconnaissable à sa robe est le cousin du berger de Brie. Il y a deux types de poils, le poil en forme de nœud et le poil comme le Briard (rêche). Il y a plusieurs types de couleurs, le noir opaque, le brun clair, foncé, le beige, le gris clair, foncé, le blond, le blanc, le fauve, l'arlequin et toutes autres couleurs à deux, trois, voire quatre couleurs différentes. Ses yeux peuvent être brun clair ou foncé, gris clair ou foncé et bleu ce qui est peu fréquent. La queue est portée en sabre et les oreilles sont triangulaires. Il mesure entre 54 et 62 cm et le poids est de 26 à 38 kg. La fonction du chien de berger bergamasque est de conduire et de garder le troupeau, travail pour lequel Il montre des dispositions exemplaires grâce à sa vigilance, sa concentration et son équilibre psychologique. Sa faculté d'apprendre et de se déterminer, combinée à sa modération et à sa patience en font un excellent chien de garde et de compagnie, apte aux emplois les plus divers. Il établit une liaison étroite avec l'homme. Le berger de Bergame est un excellent gardien, il n'attend pas qu'un intrus entre dans la maison pour le coincer comme le fait le berger allemand, mais aboie dès que celui-ci est derrière la porte. Ce chien a besoin d'une éducation ferme, il est intelligent, vigilant, modéré, patient, agile, docile et futé. Son allure préférée est le trot, il peut facilement passer au galop. C'était le chien préféré des Romains, il était fait pour tuer les loups dès qu'ils s'approchaient du troupeau de moutons.

Bichon Frisé. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160ccf5-bichon-frise

Bichon Frisé

Le bichon à poil frisé, autrefois appelé ténériffe est un petit chien blanc joyeux et enjoué. Le bichon frisé est né sous la renaissance italienne (1400-1560) du croisement entre le bichon maltais avec d’autres petits chiens dont principalement le caniche et le barbet, chien de chasse à l’eau également ancêtre du caniche. Connu depuis le XIVe siècle, dans le bassin méditerranéen, il fut au cours de ce siècle introduit aux îles Canaries. Cet épisode lui valut de se faire appeler "Ténériffe", du nom de la capitale de cet archipel. Il conservera ce nom très longtemps, jusqu'à ces dernières années. Le bichon frisé est introduit en France au XVIe siècle sous le règne de François Ier, qui en fait son compagnon favori. Mais c’est sous le règne d’Henri III (1574-1589) qu’il trouve son apogée, le souverain étant lui -même un fervent admirateur de cette race. C’est au cours de ce siècle, lors de l’occupation des Flandres par les espagnols, que le bichon frisé s’est implanté en Belgique. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, il est adulé des Grands de ce monde et on le trouve dans tous les salons de France en compagnie des dames et des seigneurs du royaume. Madame de Pompadour, notamment, en possède plusieurs. Sa notoriété est telle que le peintre Fragonard (1732-1806) le représente dans l’un de ses tableaux, ainsi que Goya, qui le fait apparaître dans plusieurs de ses œuvres.

Bioconcentration de mercure en chaîne alimentaire. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f9b580-bioconcentration-de-mercure-en-chaine-alimentaire

Bioconcentration de mercure en chaîne alimentaire

Ce schéma présente (de manière très simplifiée) la cinétique environnementale du mercure émis par quelques sources communes de ce métal, et sa ''bioconversion'' en méthylmercure toxique. Il traduit aussi les grandes lignes des recommandations de l'EPA pour certains types de poissons qui bioaccumulent le plus le mercure. Le mercure émis par les centrales électriques au charbon et d'autres sources se déplace via l'atmosphère vers l'eau ; une partie se transforme (dans les sédiments surtout) en méthylmercure (plus toxique et qui entre facilement dans la chaîne alimentaire où il se concentre à chaque étape de cette chaîne ou pyramide). Ceci explique que les grands prédateurs comme les cachalots, orques, requins, espadons, thons ou les vieux brochets, ou des charognards comme le flétan contiennent les taux de mercure les plus élevés. Le mercure est particulièrement problématique pour le développement ; c'est pourquoi les limites ici présentées ont été conçues pour protéger les femmes qui pourraient devenir enceintes et les enfants de 12 ans ou moins. Les cétacés, des dauphins, bélugas et marsouins aux cachalots en passant par les orques peuvent bioconcentrer de grandes quantité de mercure méthylé, mais hors quelques exceptions (Japon, norvège...), ils ne sont habituellement pas consommés. Sources de mercure : volcans, geysers, industrie, incinérations, crématoriums, mines, décharges, munitions anciennes.

Bois de rempart réunionnais. Source : http://data.abuledu.org/URI/52284611-bois-de-rempart-reunionnais

Bois de rempart réunionnais

Le bois de rempart (Agarista salicifolia) est un arbre de l'Afrique tropicale, de la famille des Éricacées. Toutes les parties de la plante sont extrêmement toxiques et peuvent tuer le bétail. Appliqué contre une simple écorchure, le bois provoquerait une sensation de brûlure. Le bois de rempart est un arbuste à tiges ramifiées et bourgeons foliaires rougeâtres. Son écorce est grisâtre et est très crevassée sur les spécimens âgés. Il ne dépasse pas souvent les huit mètres, étant très concurrencé dans les forêts denses par des espèces mieux adaptées. Bien que toxiques, les feuilles et les graines seraient utilisées contre les éruptions comme l'eczéma et en cas de gale. Les branches serviraient aussi à traiter les rhumatismes et à soigner les plaies en général. D'un point de vue agricole, la plante présente l'intérêt d'être insecticide et de stabiliser les sols. Le bois peut être utilisé pour la construction, mais sa qualité est médiocre. On s'en sert davantage pour fabriquer du charbon de bois.

Borne d'arcade contemporaine. Source : http://data.abuledu.org/URI/52c1ded1-borne-d-arcade-contemporaine

Borne d'arcade contemporaine

Borne d'arcade contemporaine "Solar Assault" où l'on joue assis. Au contraire du jeu sur console où on achète d'abord la console puis le jeu, permettant un jeu à volonté, l'arcade propose un accès libre et gratuit à la totalité du matériel. Il est par contre nécessaire de payer pour pouvoir jouer car la durée ou le nombre de parties sont limités. Il est donc indispensable de rajouter des pièces quand la partie est terminée, ceci constitue le principe même de l'arcade. Le jeu d'arcade possède comme caractéristique principale l'impossibilité pour le joueur de gagner. L'univers de l'arcade possède ses propres codes, ses habitudes, et sa propre histoire. En plus des cafés/bars et des salles d'arcade, les jeux d'arcade sont également présents dans les halls de bowling, les salles de cinéma, les galeries marchandes, les aéroports, les aires de repos autoroutières, les hôtels, les fêtes foraines ; en bref, dans des lieux ouverts au public où les gens sont susceptibles d'être en attente de quelque chose. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_d%27arcade.

Boucles d'oreille. Source : http://data.abuledu.org/URI/5398593e-boucles-d-oreille

Boucles d'oreille

Boucles d'oreille, emplacements des différents perçages sur une oreille droite : 1) Helix : sur le haut de l'oreille dans le cartilage. 2) Industriel : seul piercing fait de deux trous, avec une barre transversale qui traverse la partie supérieure de l'oreille. Les trous sont faits dans le cartilage. 3) Rook : se situe dans les plis de l'oreille vers la racine de l'hélix et dans le prolongement de l'anthélix. 4) Daith : piercing courbe, entoure la racine de l'hélix, tout près du conduit auditif. Selon le créateur du daith, le positionnement est idéal quand la branche inférieure de l'anneau semble sortir directement du conduit auditif. 5) Tragus : se situe dans le cartilage, dans la petite zone prédominance à l'entrée du conduit auditif. 6) Snug : se situe vers l’extérieur du pavillon de l'oreille, dans le cartilage. 7) Conch : traverse le cartilage de l'oreille. 8) Anti-Tragus : se situe dans le cartilage, dans la partie opposée au tragus, juste au-dessus du lobe. 9) Lobe : se situe dans la partie inférieure de l'oreille, où le cartilage est absent. C'est le trou le plus répandu et le plus commun, l'emplacement où se portent les boucles d'oreille. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Piercing

Braconnage de bécasses des bois. Source : http://data.abuledu.org/URI/5134e979-braconnage-de-becasses-des-bois

Braconnage de bécasses des bois

On chassait ou braconnait autrefois la volontiers la bécasse de nuit, quand elle quitte les fourrés pour partir à la recherche de nourriture, notamment en Bretagne, illustration gravée par Yan Dargent pour les Annales forestières, « Chronique forestière », chapitre "Les oiseaux des forêts" ; année 1868, volume 7. Légende d'époque : Ces oiseaux de passage, dont les chasseurs font le plus grand cas, nous arrivent par un temps sombre, le plus souvent la nuit ; ils s'abattent dans les taillis ou les futaies, et préfèrent les bois où il y a beaucoup de terreau humide et de feuilles mortes ; ils s'y trouvent si bien cachés qu'il faut des chiens pour les faire lever. Ils quittent ces fourrés à rentrée de la nuit pour se répandre dans les clairières en suivant les sentiers. C’est là qu'on les prend facilement au lacet. En Bretagne, on leur fait la chasse d'une singulière façon. Deux hommes se réunissent pour s'embusquer dans les pâturages de la forêt, où, sous les bousards (bouses) de vache, les bécasses trouvent une ample moisson de vers. L'un porte une lanterne et une sorte d'épinette fixée à l’extrêmité d'un long manche ; l'autre une de ces sonnettes qu'on attache au cou des vaches. Les oiseaux se laissent ainsi approcher d'assez près pour les enserrer dans les mailles d'un filet. La bécasse est, comme dit Belon, « une moult grosse bête, » si elle se laisse prendre de la manière qu'il raconte et qu'il nomme folâtrerie. « Un homme couvert d'une cape couleur de feuilles sèches, marchant courbé sur deux courtes béquilles, s'approche doucement, s'arrêtant lorsque la bécasse le fixe, continuant d'aller lorsqu'elle recommence à errer jusqu'à ce qu'il la voie s'arrêter la tête basse ; alors frappant doucement de ses deux bâtons l'un contre l'autre, la bécasse s'y amusera et affolera tellement, que le chasseur l'approchera d'assez près pour lui passer un lacet au cou. » La chair de la bécasse, y compris les excréments, est une friandise pour ceux qui l'aiment. C'est le cas de rappeler le proverbe latin : Degustibus... non est disputandum. Source : Belon, Histoire de la nature des oiseaux, p. S7S /Paris, 1355, in-fol. Jean-Édouard Dargent dit Yan' Dargent (1824-1899) est un peintre et illustrateur français dont la majeure partie de l'œuvre picturale est consacrée à sa région natale, la Bretagne.

Calendrier des travaux agricoles. Source : http://data.abuledu.org/URI/5075aee4-calendrier-des-travaux-agricoles-

Calendrier des travaux agricoles

Travaux agricoles des douze mois de l'année au moyen âge : Calendrier extrait du Rustican, de Pierre Crescent (Pietro Crescenzi). Le Moyen Âge n’a pas ignoré les traités centrés autour d’une activité donnée comme l’agriculture ; ceux-ci se sont multipliés depuis les œuvres des Anglo-Normands du XIIIe siècle, dont Walter de Henley, au grand traité de Pierre de Crescent au XIVe siècle. Rédigé entre 1304 et 1306, le "Ruralium commodorum opus" réunit toute la science agronomique médiévale et tous les souvenirs des auteurs latins, avec une orientation vers l’agriculture méditerranéenne. Il fut composé en latin, sous ce titre : "Opus ruralium commodorum, libri duodecim". Dès qu'il parut, il fit une grande sensation, et fut bientôt répandu dans toute l'Europe. Charles V, roi de France, le fit traduire en français en 1373. Légende : janvier, curer les fossés à la houe ; février, étaler le fumier sur les terres avec bêche et houe ; mars, tailler la vigne à la serpe ; avril, tondre les moutons aux ciseaux (les forces) ; mai, chasse au faucon ; juin, faucher l’herbe à la faux ; juillet, moisson à la faucille ; août, battre le blé au fléau sur l'aire ; septembre, semer à la volée après avoir labouré les champs ; octobre, presser le raisin aux pieds dans une cuve ; novembre, cueillette des glands pour les cochons l'hiver ; décembre, pèle-porc.

Canotier en paille avec ruban. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fc8de8-canotier-en-paille-avec-ruban

Canotier en paille avec ruban

À Paris, les canots à voile font leur apparition sur la Seine dès le début du XIXe. La préfecture de Police en autorise la circulation sous certaines conditions en 1840. De nombreux individus se mettent à ramer (des « canotiers »), ils conduisent eux-mêmes leur embarcation. Le canot devient un divertissement. Ramer est un plaisir, tout comme s’encanailler dans les différentes guinguettes et autres lieux de plaisance de cette époque. Le canotage suscite de nombreuses réactions. Par des chansons, et évidemment en peinture. Les premiers canotiers parisiens de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ne veulent pas rester en bourgeois pour conduire leur bateau et adoptent un costume qui s’inspire volontiers de ceux des matelots ou des mariniers, notamment à travers le chapeau rond orné d’un ruban qui faisait alors partie de la tenue de sortie réglementaire des hommes d’équipage. Dans la Marine, deux versions du chapeau rond coexistaient : une version en paille naturelle pour le service dans les pays chauds et une version imperméabilisée avec du goudron ou de la toile cirée noire pour le service dans les pays pluvieux. Le canotier est le chapeau emblématique de Gabrielle Chanel. Elle le porta très tôt en réaction aux couvre-chefs si garnis des femmes à son époque. Il devient particulièrement célèbre au XXe siècle quand les vedettes de music-hall comme Maurice Chevalier ou Fred Astaire s’en emparent. Maurice Chevalier s'illustra, en 1962, dans une chanson : le Twist du canotier, enregistrée avec le groupe rock français les Chaussettes noires.

Carte des Traites en 1732 : les provinces étrangères. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d01073-carte-des-traites-en-1732-les-provinces-etrangeres

Carte des Traites en 1732 : les provinces étrangères

Carte établie par l'administration royale en 1732 pour représenter les traites, c'est à dire les zones disposant de statuts fiscaux en terme de barrières douanières. Les cinq grosses fermes : en gros la partie nord de la Loire à quelques exceptions près où le commerce interne était libre et les droits de douane vers les autres provinces et l'étranger avaient été uniformisés (Anjou, Aunis, Berry, Bourbonnais, Bourgogne, Champagne, Maine, Orléanais, Picardie, Poitou, Touraine), correspondant globalement à l'aire linguistique de la langue d'oïl. Les provinces réputées étrangères : Le Royaume de Navarre et la Soule (Pays Basque) à l'extrême Sud Ouest, La Bretagne (à l'Ouest), La Flandre, l'Artois (dans le Nord), la Franche Comté (à l'Est) l'Occitanie et la Catalogne (dans le sud de la France) payaient des droits de douane lorsqu'elles échangeaient entre elles ou avec les autres provinces ordinaires du royaume de France. Les provinces à l'instar de l'étranger effectif : comme le Pays Basque (Bayonne et le Labourd), l’Alsace, la Lorraine, le Comtat Vénessain (États du Pape) étaient considérées comme étrangères au royaume (Provinces à l'instar de l'étranger effectif). À ce titre, elles pouvaient commercer librement avec l'étranger, mais payaient des droits de douane importants pour les échanges commerciaux avec les autres provinces françaises. Ces provinces réputés étrangères ou à l'instar de l'étranger effectif sont d'ailleurs les mêmes qui parlent alors, dans la vie quotidienne, une autre langue que le français : le basque, l'occitan et ses dérivés gascons ou provençal, le catalan, le breton, le gallo, l'alsacien, le flamand… En 1732, la Savoie, le comté de Nice, la Corse sont indépendants du Royaume de France.

Chamois. Source : http://data.abuledu.org/URI/50eae918-chamois

Chamois

Le chamois (Rupicapra rupicapra) est une espèce de mammifères de la famille des Bovidés et de la sous-famille des Caprinés. Les six sous-espèces reconnues vivent dans les zones rocheuses, les forêts et pâturages de montagnes, depuis les Alpes françaises jusqu'à l'Anatolie et l'Azerbaïdjan, en passant par les Vosges, le Jura, le Massif central4, les Balkans et les Carpates. L'isard, une espèce voisine appartenant au même genre Rupicapra, vit dans les Pyrénées, la cordillère Cantabrique et les Apennins italiens.

Chêne pédonculé. Source : http://data.abuledu.org/URI/5064a882-chene-pedoncule

Chêne pédonculé

Planche botanique de l'Atlas des Plantes de France de 1891 : le chêne pédonculé (Quercus robur subsp. ''robur'', syn. ''Quercus pedonculata''). C'est un grand arbre de 25 à 35 mètres de haut environ. Son feuillage est caducifolié. Il a une longévité de 500 à 1000 ans. C'est une espèce monoïque et postpionnière. Les glands mesurent de 1 à 5 centimètres et sont portés par un long pédoncule (de 2 à 10 cm). Parmi les chênes européens, le pédonculé et le chêne sessile sont les principales essences à vocation économique. La France, avec 4,5 millions d’hectares, possède 30 à 40 % de la superficie couverte par ces deux essences en Europe. Elle est ainsi le premier pays producteur de chênes en Europe et deuxième dans le monde, après les États-Unis. La France est donc par excellence, le pays des chênes. Les glands tombent lors de la glandée en automne. Ils nourrissent les porcs mais aussi les sangliers. Le bois de Quercus robur, de structure poreuse, possède beaucoup de tanins et apporte au vin des arômes d'amandes grillées et de caramel. Les tonneaux de chêne contribuent à la saveur vanillée de ces boissons. Les copeaux de bois de chêne sont utilisés pour le fumage du poisson, de la viande, du fromage et d'autres produits alimentaires. Aujourd'hui le bois de chêne reste couramment utilisé dans la menuiserie, la parquèterie, et la production de plaquage.

Chien berger de Beauce. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160c46c-chien-berger-de-beauce

Chien berger de Beauce

Beauceron, Berger de Beauce, Berger français et Bas-Rouge sont les dénominations d'une race de chien de berger d'origine française. Le berger de Beauce est un chien de grande taille, solide, rustique, puissant, bien charpenté et musclé, sans lourdeur. Son poids avoisine les 35 kg pour les femelles et les 45 kg pour les mâles. Sa hauteur standard au garrot va de 65 à 70 cm pour les mâles, et de 61 à 68 cm pour les femelles. La tête du Beauceron est bien ciselée, ses traits sont harmonieux. De profil, les lignes du crâne et du chanfrein sont sensiblement parallèles. Le poil est ras sur la tête, fort, court, ferme et couché sur le corps (3-4 cm de long). La robe est soit de couleur noir et feu (comme le Rottweiler ou le Dobermann), soit arlequin (bleu bigarré marqué de fauve). Comme la plupart des bergers européens continentaux, l'origine du Beauceron remonte au canis palustris (ou « chien des Tourbières molosse »). Les évolutions et les apports intervenus au cours des siècles indiquent un tronc commun originel relativement disparate, compte tenu de la morphologie polyvalente requise par la fonction de berger et des spécificités de la race. La quasi-disparition progressive du pastoralisme dans les plaines françaises (première moitié du XXe siècle) oblige le Berger de Beauce à se reconvertir. Comme certains de ses cousins, il réussit brillamment ce pari. Dans les disciplines de défense tout d'abord, mais surtout dans un double rôle qu'il remplit à merveille : chien de garde et chien de compagnie. Quelques bergers l'utilisent encore pour la conduite de troupeaux. Certains propriétaires de Beaucerons pratiquent l'un ou l'autre sport canin avec leur chien. Le Beauceron fait partie des quelques races admises dans les disciplines comprenant une épreuve de mordant.

Communication. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ee62c5-communication

Communication

Schéma de la communication verbale, d'après Jacobson. À chacun des six facteurs inaliénables de la communication correspond une des six fonctions du langage (entre parenthèses). D'après Roman Jakobson, « le langage doit être étudié dans toutes ses fonctions ». C'est-à-dire que le linguiste doit s'attacher à comprendre à quoi sert le langage, et s'il sert à plusieurs choses. « Pour donner une idée de ses fonctions, un aperçu sommaire portant sur les facteurs constitutifs de tout procès linguistique, de tout acte de communication verbale, est nécessaire ». Les voici : 1) Le message lui-même 2) Le destinateur envoie un message au destinataire ; 3) Le destinataire est censé recevoir le message ; 4) Pour être opérant, le message requiert d'abord un contexte auquel il renvoie (c'est ce qu'on appelle aussi, dans une terminologie quelque peu ambiguë, le "référent"), contexte saisissable par le destinataire, et qui est soit verbal, soit susceptible d'être verbalisé ; 4) le message requiert un code, commun, en tout ou au moins en partie, au destinateur et au destinataire (ou, en d'autres termes, à l'encodeur et au décodeur du message) ; 5) le message requiert un contact, un canal physique et une connexion psychologique entre le destinateur et le destinataire, contact qui leur permet d'établir et de maintenir la communication. Les fonctions du langage sont les suivantes : 1) fonction expressive (expression des sentiments du locuteur), 2) fonction conative (fonction relative au récepteur), 3) fonction phatique (mise en place et maintien de la communication), 4) fonction référentielle (le message renvoie au monde extérieur), 5) fonction métalinguistique (le code lui-même devient objet du message), 6) fonction poétique (la forme du texte devient l'essentiel du message).

Concorde : transfert de carburant. Source : http://data.abuledu.org/URI/50d5d8f7-concorde-transfert-de-carburant

Concorde : transfert de carburant

Le transfert de carburant : A : décollage, B : croisière, C : retour en subsonique. En plus de l’alimentation des réacteurs, le carburant remplit une autre fonction : il est utilisé pour le centrage. Après le passage du mur du son, l’équilibre aérodynamique est modifié, le centre de poussée recule. Pour compenser cet effet, le centre de gravité de l’appareil est déplacé vers l'arrière. Sur Concorde, la seule masse déplaçable est le carburant. Le transfert du carburant se fait de l’avant vers l’arrière pour le vol supersonique et le contraire pour le retour en subsonique comme sur le Dassault Mirage IV. Trois réservoirs situés dans le fuselage, deux à l’avant et un à l’arrière servaient principalement à cette fonction. Le transfert s’effectue par deux conduits dits « main gallery » entre les trois réservoirs. Pendant ces transferts, le déplacement du carburant est entendu en cabine. À Mach 0,93, transfert vers l’arrière du carburant, aux environs de Mach 1,2, début du transfert vers l’avant. Pendant l'avitaillement, la séquence de chargement du carburant permet de ne pas « poser » l’avion sur la roulette de queue. Une table des volumes des réservoirs permet de connaître la répartition du carburant. Sur cet avion, le carburant est également utilisé pour le refroidissement de l’air de conditionnement de la cabine.

Crabier chevelu. Source : http://data.abuledu.org/URI/5343b8b2-crabier-chevelu

Crabier chevelu

Le Crabier chevelu ou Héron crabier (Ardeola ralloides) est une espèce d'échassier de taille moyenne appartenant à la famille des Ardeidae. Ce héron niche en groupes dans les arbres, les bosquets ou les roseaux, habituellement avec d'autres hérons et aigrettes. La ponte des 4-6 œufs pâle bleu-vert se produit dans le mois de mai. La couvaison dure approximativement 22 à 24 jours. Les poussins, de la saison, restent au nid pendant 45 jours. Le Crabier chevelu bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les oeufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Crabier_chevelu

Croissance du tigre. Source : http://data.abuledu.org/URI/50df43aa-croissance-du-tigre

Croissance du tigre

Courbe de croissance du tigre du Bengale. Les jeunes tigres sont nus et incapables de marcher à la naissance ; ils pèsent de 750 à 1 600 g selon les sous-espèces : le tigre nouveau-né est 200 fois plus léger que le tigre adulte. Trois à trente minutes après la naissance, lorsque le premier cri est poussé, la tigresse libère les petits du cordon ombilical et les nettoie. Attirés par la chaleur du corps de leur mère, les nouveau-nés aveugles cherchent alors les mamelles en tâtonnant. L’allaitement commence durant les quatre premières heures, et les trois premiers jours y seront consacrés. Dans un premier temps, l'allaitement dure 70 % des heures du jour, puis le temps consacré à cette activité diminue : il passe à 60 % au bout de dix jours, 30 % après quarante jours et seulement 10 % à 90 jours, lorsque les jeunes tigres ont presque terminé leur sevrage. La tigresse se désintéresse rapidement des jeunes immobiles, considérés comme mort-nés ; de même, elle ne forcera pas ses petits à se nourrir. Le lait de la tigresse est très riche en lipides et en protéines, ce qui leur assure une croissance rapide : le tigre multiplie son poids par cent durant les vingt premiers mois, sa croissance continuant plus doucement jusqu’à ses deux ans. Source : Kailash Sankhala, "Le tigre : ses mœurs - son histoire - son avenir", MLP Editions, 1998, 96 p. (ISBN 2-7434-1070).

Cycle de l'azote dans le sol. Source : http://data.abuledu.org/URI/5148a2e0-cycle-de-l-azote-dans-le-sol

Cycle de l'azote dans le sol

Le cycle de l'azote est un cycle biogéochimique qui décrit la succession des modifications subies par les différentes formes de l'azote (diazote, nitrate, nitrite, ammoniaque, azote organique). L'atmosphère est la principale source d'azote, sous forme de diazote, puisqu'elle en contient 79 % en volume. L'azote, composé essentiel à de nombreux processus biologiques, se retrouve entre autres dans les acides aminés constituant les protéines, et dans les bases azotées présentes dans l'ADN. Des processus sont nécessaires pour transformer l'azote atmosphérique en une forme assimilable par les organismes. L'azote atmosphérique est fixé par des bactéries présentes dans le sol, telles que Azotobacter vinelandii, grâce à une enzyme, la nitrogénase. Celles-ci produisent de l'ammoniaque (NH4OH) à partir de l'azote atmosphérique et de l'hydrogène de l'eau (l'ammoniaque est le nom de la forme soluble dans l'eau du gaz ammoniac). Certaines de ces bactéries, comme Rhizobium, vivent en symbiose avec des plantes, produisant de l'ammoniaque nécessaire aux plantes, en contrepartie des glucides de la plante dans la rhizosphère. L'ammoniaque peut aussi provenir de la décomposition d'organismes morts par des bactéries saprophytes sous forme d'ions ammonium (NH4+). Dans les sols bien oxygénés, mais aussi en milieu aquatique oxygéné, des bactéries transforment l'ammoniac (NH3) en nitrite (NO2-), puis en nitrates (NO3-), au cours du processus de nitrification. On peut décomposer cette transformation en nitritation et nitratation. Les végétaux absorbent grâce à leurs racines les ions nitrate (NO3-) et, dans une moindre mesure, l'ammonium présent dans le sol, et les incorporent dans les acides aminés et les protéines. Les végétaux constituent ainsi la source primaire d'azote assimilable par les animaux. En milieu anoxique (sol ou milieu aquatique non oxygéné), des bactéries dites dénitrifiantes transforment les nitrates en gaz diazote, c'est la dénitrification.

Déchets ménagers. Source : http://data.abuledu.org/URI/510dbb23-dechets-menagers

Déchets ménagers

Déchets ménagers courants : 1) Le verre coloré ; 2) Les emballages en plastique souple (polyuréthanes) ; 3) Les emballages en plastique dur (PVC) ; 4) Les cartons gris et marron ; 5) Les récipients et objets en aluminium ; 6) Les boîtes de conserve en fer blanc ; 7) Les emballages en plastique imprimé, les emballages en papier alimentaire ; 8) Les emballages en polystyrène ; 9) Le verre blanc (vitre, vaisselle) ; 10) Les piles ; 11) Les autres métaux (sauf fer et aluminium) ; 12) Les déchets organiques (restes alimentaires, cheveux, plumes, filtres à café) constituent la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM) ; 13) Les journaux, magazines, catalogues, annuaires, prospectus ; 14) Les tissus, vêtements, fils, fibres ; 15) Les autres déchets (couches-culottes, lingettes, déchets mixtes inclassables).

Dérailleur de bicylette. Source : http://data.abuledu.org/URI/50d58fc0-derailleur-de-bicylette

Dérailleur de bicylette

Dérailleur de bicylette : Un dérailleur est un système qui permet le déplacement de la chaîne d’un vélo, pour en changer le développement par démultiplication ou multiplication. Il est généralement commandé par câble. Le dérailleur arrière comporte aussi un tendeur de chaîne, chargé d'adapter sa longueur au diamètre du pignon choisi. Le dérailleur avant se charge de faire changer la chaîne de plateau pour choisir le braquet le plus avantageux. Le nombre théorique des vitesses d’un vélo est le produit du nombre de plateaux du pédalier par le nombre de pignons du moyeu arrière. Par exemple, un vélo avec 3 plateaux et 7 pignons aura 21 vitesses. Le dérailleur arrière déplace la chaîne sur le pignon sélectionné. Si la plupart des dérailleurs offrent toujours l’option de changer de vitesse en mode friction, les dérailleurs indexés ou à commande automatique sont la norme. Les dérailleurs sont d’utilisation simple, mais doivent être réglés très précisément : la course latérale de la fourchette du dérailleur doit être limitée afin que la chaîne ne saute pas. Le dérailleur arrière comporte deux roulettes ou galets qui assurent simultanément la tension et le guidage de la chaîne lors du changement de vitesse. Le galet du haut est identifié par l'inscription « Puley » tandis que celui du bas comporte la mention « string ».

Diatomées vues au microscope. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b7e92d-diatomees-vues-au-microscope

Diatomées vues au microscope

Diatomées, groupe phytoplanctonique le plus répandu. Les Bacillariophyta (diatomées) sont des microalgues unicellulaires planctoniques (de 2 μm à 1 mm) présentes dans tous les milieux aquatiques (avec une préférence pour les eaux froides) et enveloppées par un squelette externe siliceux. Elles peuvent vivre isolées ou en colonie, être libres ou fixées. Les formes pélagiques appartiennent au phytoplancton, les formes benthiques appartiennent au microphytobenthos. Les diatomées sont un constituant majeur du phytoplancton et jouent donc un rôle primordial dans la vie des écosystèmes marins, à l'origine des réseaux alimentaires de nombreuses espèces. Environ 100 000 espèces sont répertoriées, mais elles pourraient être bien plus nombreuses. À l'inverse des écosystèmes terrestres, la productivité des écosystèmes océaniques est principalement assurée par les algues avec une faible contribution des plantes vasculaires. Les algues englobent une grande variété d'organismes allant de simples organismes unicellulaires à des organismes plus complexes comme les macroalgues. Les plantes vasculaires se limitent aux herbiers. La majorité de la productivité océanique est assurée par le phytoplancton. On estime qu'il est à lui seul responsable de 75% de la production primaire océanique3, les autres autotrophes (herbiers et macroalgues) étant souvent limités à des zones restreintes de l'océan : les zones côtières où les eaux sont peu profondes et suffisamment lumineuses.

Drapeau d'Azerbaidjan. Source : http://data.abuledu.org/URI/537a5696-drapeau-d-azerbaidjan

Drapeau d'Azerbaidjan

Le drapeau de l'Azerbaïdjan est le drapeau national et le pavillon national de la République d'Azerbaïdjan. Il fut adopté le 9 novembre 1918 et utilisé de 1918 à 1920 (période de la République démocratique d'Azerbaïdjan), puis fut réadopté le 5 février 1991, au moment de l'éclatement de l'Union soviétique. Les trois bandes horizontales montrent différents aspects du peuple azéri. La signification de leurs couleurs a été exprimée par le leader nationaliste Ali Bey Hussein Zade comme suit : le bleu pour les racines turques de l'Azerbaïdjan ; le vert pour ses racines islamiques ; le rouge pour le besoin de progrès et de modernisation, en suivant l'exemple des pays européens. Le croissant est un autre symbole de l'islam et est accompagné d'une étoile à huit branches, chaque branche représentant un des grands groupes ethno-linguistiques turcs : Azéri, Turc (de Turquie), Chagatai (Turkmène), Tatar, Kipchak (Tatar, Kazakh & Kirghiz...), Seldjouk, Turkoman. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_de_l%27Azerba%C3%AFdjan

Échelle de couleur de radar météorologique. Source : http://data.abuledu.org/URI/5232f131-echelle-de-couleur-de-radar-meteorologique

Échelle de couleur de radar météorologique

Expemple d'échelle de couleur associée avec une image de réflectivité pour un radar météorologique. On y retrouve l'intensité taux de précipitation et en correspondance en dBZ. En général, les images de réflectivité utilisent une variation de couleur similaire à celle de l’arc-en-ciel. Les intensités les plus faibles sont indiquée par le bleu pâle (cyan), les intensités modérées par le jaune et les fortes par le rouge puis le magenta. Les intensités peuvent être reliées à la réflectivité en dBZ ou à son équivalent en millimètres/centimètres par heure. Par exemple, les images disponibles sur le site du Service météorologique du Canada utilisent cette échelle : en hiver le violet représente le taux de précipitation le plus élevé (20 cm/h) alors que le bleu-vert du bas de l'échelle représente le taux le plus bas (0,1 cm/h). Durant les mois d'été, l'échelle de réflectivité est remplacée par celle des précipitations pluviales, en mm/h, qui va d'une trace à plus de 100 mm/h. Certains utilisateurs préfèrent cependant des codes numériques plus simples à interpréter. Ainsi, lorsqu'un pilote d'avion ou un contrôleur aérien décrivent l'intensité des échos de précipitations sur leur affichage radar, ils utilisent des niveaux : niveau 1 pour la précipitation faible, niveau 2 pour de la précipitation modérée possiblement reliée avec une basse visibilité et de la turbulence, niveau 3 pour de la pluie/neige forte reliée à des conditions de vol dangereuses. Certains affichages commerciaux indiquent le type de précipitations. Ainsi les images que l'on peut voir aux bulletins télévisés en hiver peuvent séparer les zones de pluie, de pluie verglaçante et de neige. Ceci n'est pas une information venant du radar mais une association avec les informations venant des stations météorologiques de surface. Un programme analyse la température, le point de rosée et le type de précipitation rapportés par les METAR sous une zone d'échos au radar et fait la division des zones. Cet analyse peut être améliorée en utilisant les données des modèles de prévision numérique du temps comme champ d'essai mais le tout reste sujet à des erreurs de lissage et ne tient pas compte des effets de petite échelle dans la distribution des types de précipitations (air froid emprisonné dans une vallée qui donne de la pluie verglaçante au lieu de pluie par exemple). Quand les données de double polarisation seront largement disponibles, une telle analyse sera plus fiable.

Effet "Coupé" au tennis. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b15f22-effet-coupe-au-tennis

Effet "Coupé" au tennis

Effet coupé au tennis. Une balle coupée est une balle qui va être frappée, avec un mouvement de rotation de l'avant vers l'arrière. Une balle coupée aura ainsi tendance à être ralentie avant et après le rebond (où la vitesse de la balle diminue de 75 %), et à s'écraser (rebond le plus haut dans des conditions similaires). Un coup coupé confère cependant une certaine sécurité, car la balle est bien contrôlée. Le coup le plus facile à couper reste le revers, car le mouvement de raquette du haut vers le bas se fait de façon assez naturelle de ce côté. Utilisé le plus souvent en défense, le coup coupé permet de se sortir de situations difficiles, ou de casser le rythme après un échange dominé par le lift ou les coups à plat. Il est également possible de couper en coup droit, surtout en bout de course, mais le coup droit coupé reste souvent un coup défensif (ou une amortie), alors qu'en revers, il peut être utilisé pour monter au filet, ou réaliser un "passing shot".

Élan européen. Source : http://data.abuledu.org/URI/516d68ca-elan-europeen

Élan européen

Alces est un genre de mammifères appelés orignaux ou élans au sein de la francophonie. Ces animaux sont les plus grands des cervidés actuels. L’origine du nom « orignal » vient du mot basque oreinak, pluriel d’orein, qui signifie « les cervidés » ou « les rennes » ou « les caribous ». Samuel de Champlain le nommait orignac car aux premières années des colonies, les premiers colons français l’auraient appris des Basques qui venaient régulièrement pêcher la morue et la baleine sur les côtes du Labrador et les abords du fleuve Saint-Laurent. Le mot « élan » dériverait du lituanien. La domestication d'élans semble ancienne. Les Iakoutes de Sibérie l’ont utilisé comme animal de trait et comme monture. Cet usage a plus tard été interdit en Russie, car des malfaiteurs montant des élans distançaient les chevaux de la police. L’élan a aussi servi à tirer de lourdes charges sur des terrains difficiles où le cheval s’enfonçait. Il a été domestiqué, mais non élevé en troupeau. Ses bois sont larges et en partie plats. Au mois de novembre, le cervidé perd sa parure. De longues pattes et un long cou lui permettent de brouter les ligneux, qui composent 50 % de son alimentation en été et 80 % en hiver, ainsi que de se déplacer facilement dans l’eau et dans les mégaphorbiaies en enjambant troncs renversés et ronciers.

Étoile chromatique. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a945fe-etoile-chromatique

Étoile chromatique

Étoile chromatique RJB (peinture). Une couleur tertiaire est une couleur obtenue par le mélange à parts égales d'une couleur primaire et d'une couleur secondaire. En peinture, les couleurs primaires sont le rouge, le jaune et le bleu. Dans les systèmes numériques, les couleurs primaires sont le rouge, le vert et le bleu. Même si les principes sont les mêmes, cette différence, jointe au fait que les pigments utilisés en peinture et les matériels informatiques ne permettent pas d'obtenir exactement les mêmes couleurs, fait que les couleurs secondaires et tertiaires sont différentes pour la peinture et pour les systèmes numériques.

Étoile chromatique. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a947ae-etoile-chromatique

Étoile chromatique

Étoile chromatique RVB (numérique) : Les procédés numériques peuvent être soit additifs comme les écrans couleur des ordinateurs, soit soustractifs comme les imprimantes d'ordinateur. Dans les systèmes additifs, les trois couleurs primaires sont le rouge, le vert et le bleu. Les couleurs secondaires sont le jaune (rouge + vert, le cyan (vert + bleu) et le magenta (bleu + rouge). Dans les systèmes soustractifs, les trois couleurs primaires sont le jaune, le cyan et le magenta. Les trois couleurs secondaires sont le rouge (magenta + jaune), le vert (jaune + cyan) et le bleu (cyan + magenta). Il y a 6 couleurs tertiaires obtenues par le mélange d'une couleur primaire et d'une couleur secondaire voisine. Elles sont identiques pour les systèmes additifs et soustractifs : rouge-Jaune : orange ; jaune-vert : lime ; vert-cyan : vert menthe ; cyan-bleu : bleu roi ; bleu-magenta : violet ; magenta-rouge : rose vif. Le mélange d'une couleur primaire et de la couleur secondaire qui lui fait face sur le cercle chromatique, théoriquement noir, dépend du matériel utilisé : noir pour les écrans d'ordinateurs, de fait gris-marron pour les imprimantes (ce qui est une des raisons pour lesquelles les imprimantes utilisent directement de l'encre noire). rouge + cyan ; vert + magenta ; bleu + jaune.

Etzalcualiztli, repas de maïs et de haricots le sixième mois du calendrier solaire aztèque. Source : http://data.abuledu.org/URI/5325d725-etzalcualiztli-repas-de-mais-et-de-haricots-le-sixieme-mois-du-calendrier-solaire-azteque

Etzalcualiztli, repas de maïs et de haricots le sixième mois du calendrier solaire aztèque

Le codex Tovar, attribué à Jean de Tovar, jésuite mexicain du XVIe siècle, contient des informations détaillées sur les rites et les cérémonies des Aztèques (également connus sous le nom de Mexicas). Il est illustré de 51 aquarelles de la taille d'une page. Fortement influencées par les manuscrits pictographiques de la période précontact, ces peintures sont d'une qualité artistique exceptionnelle. Le manuscrit est divisé en trois sections. La première section contient une histoire des voyages des Aztèques avant l'arrivée des Espagnols. La deuxième section est une histoire illustrée des Aztèques. Dans la troisième section, le calendrier de Tovar transcrit un calendrier aztèque continu avec les mois, les semaines, les jours, les lettres dominicales et les fêtes liturgiques d'une année chrétienne de 365 jours. Cette illustration, extraite de la troisième section, représente un dieu, probablement Tlaloc (ou un prêtre l'incarnant), tenant une tige de maïs et un récipient rempli d'eau. Vêtu d'une cape, ses yeux et sa bouche sont encerclés de vert. Un crabe est dessiné au-dessus de sa tête. Le texte décrit ce mois comme étant celui des travailleurs et des classes inférieures, lorsqu'ils portent la robe représentée ici pour rappeler à chacun qui fournit la nourriture. Ce mois, appelé Etzalcualiztli (repas de maïs et de haricots), est assimilé au début du mois de juin avec le signe astrologique du Cancer. Son dieu protecteur était Tlaloc, dieu de la pluie. Les attributs de Tlaloc incluent une jarre à eau avec une anse, les cercles autour des yeux et de la bouche, et une tige de maïs.

Évolution de la bicyclette, le vélo de course. Source : http://data.abuledu.org/URI/50edbb5c-evolution-de-la-bicyclette-le-velo-de-course

Évolution de la bicyclette, le vélo de course

Après la Première Guerre mondiale, le terme vélo devient le mot populaire pour décrire la bicyclette utilisée par les ouvriers, paysans et enfants). Les systèmes à plusieurs vitesses commencent à être utilisés dans les compétitions de vélo dans les années 1930. Pendant l'Occupation en France, les voitures sont restreintes à l'usage des médecins, de la police ou de la milice, la bicyclette devenant la reine des transports (ravitaillement et marché noir, trajets pour le travail ou aller voir des proches, développement de vélo taxis dans les grandes villes), succès des compétitions de cyclisme. Les dérailleurs se développent durant les années 1950.

Évolution du vélo, la bicyclette de sécurité. Source : http://data.abuledu.org/URI/50edba5f-evolution-du-velo-la-bicyclette-de-securite

Évolution du vélo, la bicyclette de sécurité

Le Grand-bi est supplanté par les bicylettes de sécurité, ancêtres de la bicyclette contemporaine. En 1884, John K. Starley de la société Société des machines à coudre de Coventry (The Coventry Sewing Machine Company), qui deviendra Rover, invente la bicyclette de sécurité avec des roues de taille raisonnable et une transmission par chaîne. Le cycliste y est installé à l'arrière, ce qui rend presque impossible la chute de type « soleil » où le cycliste est catapulté par-dessus la roue avant (brevet anglais n° 1 341 déposé par John K. Starley le 30 janvier 1885 : "Improvements in roller bearings for velocipedes, carriages, or like light vehicles or light machinery"). Un engrenage plus grand à l'avant (le plateau) qu'à l'arrière (le pignon) fait tourner la roue arrière plus vite que les pédales ne tournent, ce qui permet à ce type d'engin d'aller vite même sans une roue géante. John Boyd Dunlop invente le pneumatique en 1888 (brevet français n° 193 281 déposé par John Boyd Dunlop le 1er octobre 1888 : « Garniture de jante applicable aux roues de véhicules. ») qui contribue à améliorer encore le confort du cycliste. Edouard Michelin perfectionne cette invention en déposant en 1891 un brevet de «pneu démontable» : la chambre à air. Les bicyclettes de sécurité de 1890 ressemblent déjà beaucoup aux bicyclettes actuelles. Elles ont des pneumatiques de taille comparable à celle d'un vélo moderne, des roues à rayons, un cadre en tubes d'acier et une transmission par chaîne. La seule chose qui leur manque est le changement de vitesses. Dans les années 1890 ce nouveau modèle de bicyclette élargit la cible des utilisateurs potentiels. De plus, en lien avec la seconde révolution industrielle, les bicyclettes deviennent un produit industriel (en France les grandes marques sont alors Peugeot, Manufrance, Mercier ...) réduisant leur prix à un point qui les rend abordables aux ouvriers.

Fabre d'Eglantine à Turgot. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afdd19-fabre-d-eglantine-a-turgot

Fabre d'Eglantine à Turgot

Épître de Fabre d'Églantine à Anne Robert Jacques Turgot, Baron de Laune Turgot. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. J'ai vu sur nos chemins l'indigent villageois Accablé sous le faix d'un travail sans salaire, De ses propres secours privé dans sa misère Et mourir de fatigue et de faim à la fois : J'ai vu ce manheureux, honteux d'un esclavage Que par un choix injuste on â fait rdonner Arrosant de ses pleurs un insipide ouvrage, Au sombre désespoir prêt à s'abandonner ; Je l'ai vu frémissant de douleur et de rage À l'aspect des soldats, qui loin de son ménage, À ce travail ingrat accouraient le trainer. Pour punir un instant de désobéissance J'ai vu des hommes durs, dont l'affreuse équité, Au mépris de l'honneur et de l'humanité Vendaient le seul grabât qui fût en sa puissance Et lui ravissaient tout... jusqu'à sa liberté. Oui, tel était le sort de ces hommes utiles, Dont les pénibles soins, dignes d'un meilleur prix, Nourrissent tous les jours, et l'habitant des Villes, Et les Grands...dont peut-être il n'a que les mépris. L'homme sensible et fin, l'homme équitable et sage Gémissaient de ces maux, dans nos champs répandus, Mais contre des conseils, injustes, absolus, Dont le vernis du bien a coloré l'ouvrage, LOUIS de la sagesse a-t'il quelque avantage ? Pour les faire arrêter, pour les voir abbattus, Il fallait de TURGOT, le cœur et le courage Il fallait de LOUIS, les mœurs et les vertus. Par son très humble et très obéissant serviteur, Fabre d'Églantine. Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d’Églantine né et baptisé le 28 juillet 1750 à Carcassonne et guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français.

Feuilles de palmier : PALMAE. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fab0de-feuilles-de-palmier-palmae

Feuilles de palmier : PALMAE

Lithographie de Anton Seder (1850–1916), Art Nouveau 1890, Feuilles de palmier. Les palmes, en botanique, sont les feuilles du palmier, elles sont d’une très grande diversité en forme et en taille. Sur le palmier, la croissance se fait en général par un unique bourgeon terminal, qui ne se divise pas, l’axe principal ne se ramifie donc pas, d’où l’absence de branche et un tronc qui n’est dichotomique que dans de très rares cas. Pour simplifier voici les quatre types principaux de forme que les feuilles adoptent : Les feuilles palmées, avec une forme en éventail, ou disposées comme les doigts de la main ; Les feuilles pennées en forme de plume, ou de peigne (on retrouve cette forme sur le cocotier entre autres) ; Les feuilles costapalmées, dont la construction est intermédiaire entre les deux types précédents, d’un aspect général en éventail on trouve un axe central sur la structure ; Les feuilles bipennées, qui sont pennées selon l’axe principal, mais de même sur les axes secondaires, ce type de feuille n’existe que dans le genre Caryota. En forme de queue de poisson, ces feuilles ont un aspect déstructuré assez particulier. Les folioles sont larges, en forme de triangle, et sembles déchirées à leurs extrémités. Le nom vernaculaire du genre est le palmier céleri.

Fleuve Gediz en Turquie. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b105c7-fleuve-gediz-en-turquie

Fleuve Gediz en Turquie

Fleuve Gediz en Turquie, connu sous le nom d'Hermos. L'Hermos est présenté comme l'un des 25 fils de Téthys et d'Océan, cités par Hésiode dans sa Théogonie, où il relate la création du monde : « Téthys à Océan enfanta les fleuves tourbillonnants : Nil, Alphée, Éridan aux tourbillons profonds, Strymon, Méandre, Istros aux belles eaux courantes, Phase, Rhésos, Achéloos aux tourbillons d'argent, Nessos, Rhodios, Halliacmon, Heptaporos, Granicos, Aisepos, le divin Simoïs, Pénée, Hermos, et Caïque au beau cours, le grand Sangarios, Ladon, Parthénios, Événos, Ardescos et le divin Scamandre. » Son affluent, le Sart Çayı ou Pactole, est célèbre pour la légende grecque, disant qu'il charriait des paillettes d'or. Midas était le roi de Phrygie, royaume d'Asie mineure situé entre la Lydie et la Cappadoce. Une histoire raconte l'aventure arrivée au vieil ivrogne Silène. Celui-ci, suivant une procession en l'honneur du dieu de la fête et de l'ivresse Dionysos, se perdit près du palais royal. Midas et ses gardes le retrouvèrent assoupi et le roi lui offrit de rester quelques jours au palais avant de le rendre à Dionysos. Le dieu récompensa le roi en lui accordant un souhait. Midas demanda que tout ce qu'il touche se transforme en or. Incapable de manger et de boire, il supplie le dieu de reprendre son présent. Dionysos lui ordonne alors de se laver les mains dans les eaux du Pactole, dont le sable se change en or. Cette légende explique le caractère aurifère du Pactole, auquel la Phrygie doit une bonne partie de son empire. Les ressources du Pactole étaient déjà épuisées avant le Ier siècle selon le témoigsnage du géographe grec Strabon (57 av. J.-C.-entre 21 et 25 ap. J.-C.). L'électrum a été utilisé dans l'Antiquité pour frapper les premières monnaies. Les sources littéraires montrent que les Lydiens, fréquemment présentés comme les inventeurs de la monnaie, disposaient grâce au fleuve Pactole d'une source d'or naturel. Les fouilles américaines à Sardes ont confirmé l'existence d'une métallurgie de l'or et de l'argent : elles ont mis au jour des installations permettant d'obtenir par coupellation de l'électrum à partir des pépites d'or locales.

Forêt mixte de feuillus et de conifères. Source : http://data.abuledu.org/URI/513a305f-foret-mixte-de-feuillus-et-de-coniferes

Forêt mixte de feuillus et de conifères

Forêt mixte de Sulzberg (Vorarlberg, en Autriche) : hêtre, érable, frêne, peuplier, épinette. Dans la forêt mixte, les feuillus sont majoritaires, ils sont représentés par des espèces telles que le bouleau, le chêne, l’érable, l’hêtre, le frêne, le tilleul et bien d’autres. Selon la région, la présence de conifères sera plus ou moins importante, les précipitations et la température ayant un rôle à jouer à cet effet. Les exemples de conifères qu’on y retrouve sont l’épinette, le pin, le sapin, la pruche, le thuya, etc. Le Vorarlberg est le Land le plus occidental de l'Autriche. Situé « devant l'Arlberg » (en allemand : vor dem Arlberg), sa superficie est de 2 601 kilomètres carrés et sa population était de 372 001 habitants en 2009. Il est bordé à l'ouest par la Suisse et le Liechtenstein, au nord par l'Allemagne, au sud par la Suisse et à l'est par le land du Tyrol. C'est le seul Land alémanique d'Autriche.

Géologie d'une carrière parisienne. Source : http://data.abuledu.org/URI/514395af-geologie-d-une-carriere-parisienne

Géologie d'une carrière parisienne

Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).

Habitation de Champlain à Quebec. Source : http://data.abuledu.org/URI/511530ec-habitation-de-champlain-a-quebec

Habitation de Champlain à Quebec

Habitation de Québec : A) Le magazin. B) Colombier. C) Corps de logis où sont nos armes, & pour loger les ouvriers. D) Autre corps de logis pour les ouvriers. E) Cadran. F) Autre corps de logis où est la forge, & artisans logés. G) Galeries tout au tour des logemens. H) Logis de sieur de Champlain. I) La porte de l'habitation, où il y a pont-levis. L) Promenoir autour de l'habitation concernant 10 pieds de large jusques sur le bort du fossé. M) Fossés tout autour de l'habitation. N) Plattes formes, en façon de tenaille pour mettre le canon. O) Jardin du sieur de Champlain. Q) Place devant l'habitation sur le bort de la rivière. R) La grande rivière de sainct Lorens. vers 1608. Source : "The works of Samuel de Champlain in six volumes", Toronto, The Champlain Society, 1925, reprinted 1971 by University of Toronto press, volume II, p. 39. Samuel Champlain fonde Québec en 1608, mandaté par Pierre Dugua de Mons, « là où le fleuve se rétrécit », selon l'appellation algonquienne, et il en fait la capitale de la Nouvelle-France aussi dite le « Canada ». Québec sera, jusqu'aujourd'hui, le premier lieu habité à l'année de façon continue par des Français et leurs descendants, en Amérique du Nord. Champlain remonte aussi le fleuve en 1615 jusqu'au-delà du Sault Saint-Louis (rapides de Lachine), à la baie Georgienne (partie ouest du lac Huron) et navigue sur les eaux de la rivière Richelieu jusqu'à ce qui est aujourd'hui le lac Champlain. Tout au long de son périple en Nouvelle-France, il établit notamment avec les Innus-Montagnais, les Algonquins et les Hurons-Wendats, d'excellentes relations diplomatiques et commerciales, et agit, d'office (non en titre), comme premier gouverneur de la Nouvelle-France. Cependant, les colons européens apportent de nombreuses maladies qui, par les routes commerciales, se propagent rapidement au sein des populations autochtones, faisant des ravages parmi celles-ci. Les colons français, arrivant souvent très malades dans des bateaux qui ne sont pas très sains, sont sauvés par les remèdes amérindiens. Ainsi, pour soigner le scorbut, les Iroquoiens du Saint-Laurent proposent à Cartier des décoctions d'écorce de cèdre blanc, appelé annedda.

Hérisson. Source : http://data.abuledu.org/URI/50d7465e-herisson

Hérisson

Un jeune hérisson (Erinaceus europaeus) : le hérisson fait partie des animaux qui hibernent avec les marmottes, les loirs, les lérots, les spermophiles, les hérissons, le tenrec, le setifer, l’engoulevent de Nuttall, les grenouilles, les lézards, les tortues, les moufettes, ainsi que certains hamsters, souris, poissons, chauve-souris et les castors. L’hibernation est un état d’hypothermie régulée, durant plusieurs jours ou semaines qui permet aux animaux de conserver leur énergie pendant l’hiver. Durant l’hibernation les animaux ralentissent leur métabolisme jusqu’à des niveaux très bas, avec la température de leurs corps et des taux respiratoires qui s’abaissent graduellement, et en utilisant les réserves de graisse du corps qui ont été stockées pendant les mois actifs.

Jeu malgache de Fanorona, les prises. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fafacf-jeu-malgache-de-fanorona-les-prises

Jeu malgache de Fanorona, les prises

Exemples de prises au Fanorona : 1 : prise par percussion. 2 : aspiration. 3 : Bleu doit effectuer un choix entre les 2 prises. On y joue avec un tableau (lakapanorona, prononcez lakpanourne) de 5 rangs et 9 colonnes et des pierres (vato, prononcez vat ) de 2 couleurs (22 de chaque) avec un trou central. Le but du jeu est de capturer toutes les pierres adverses. On capture une pierre ennemie en s'en approchant (percussion : situation 1 ; voir schéma) ou en s'en éloignant (aspiration : situation 2). Il faut donc prévoir une case libre devant ou derrière la pierre que l'on veut faire avancer. Le joueur capture alors toutes les pierres adverses situées sur l'axe sur lequel il a fait avancer ou reculer sa pierre. Une fois les pierres ennemies capturées, le joueur ayant le trait peut capturer d'autres séries de pierres au même tour si d'autres possibilités de capture se présentent à lui, à condition que ses captures se fassent 1) dans un sens différent à celui joué précédemment, 2) par un point par lequel le joueur n'est pas passé ce tour ci. Une fois ses captures effectuées, le joueur laisse le trait à son adversaire. Contrairement aux dames, les joueurs ne sont pas obligés de capturer si l'occasion se présente, et peuvent très bien jouer un coup stratégique sans capture directe. Cas particulier : il arrive que le joueur ait pour un même mouvement plusieurs pierres adverses capturables, celles en avant et celles en arrière (situation 3). Il doit alors choisir entre les deux séries (on prend généralement la série la plus nombreuse). Et pour finir, chaque joueur est obligé de jouer, même si le tour suivant le mène forcément à un coup perdant. A Madagascar, ce jeu est de loin le plus populaire et on y joue dans toutes les régions. La plupart des joueurs n'utilisent pas de tableau à proprement parler mais tracent au sol des lignes à l'aide d'une pierre marquante (craie par exemple) puis utilisent en guise de pions des pierres de deux couleurs différentes ramassées aux alentours. Cela permet de pratiquer le jeu en tout lieu : en brousse, en pleine rue ou dans les stations de taxi-brousse.

La Terre au solstice d'hiver. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e89cd6-la-terre-au-solstice-d-hiver

La Terre au solstice d'hiver

La Terre lors du solstice d'hiver de l'hémisphère nord. L'eurasie à midi (heure d'hiver d'Europe centrale — CET) le jour du solstice d'hiver dans l'hémisphère nord, du solstice d'été dans l'hémisphère sud. Cette image se base sur les données : Earth's City Lights ; et The Blue Marble: Land Surface, Ocean Color and Sea Ice. Ces images proviennent de la NASA, une agence gouvernementale américaine, et sont dans le domaine public. Les zones éclairées ont été créées par Home Planet de John Walker. Image francisée, auteur original : Przemyslaw "Blueshade" Idzkiewicz. Le solstice est un événement astronomique qui se produit lorsque la position apparente du Soleil vu de la Terre atteint son extrême méridional ou septentrional. Les jours avoisinants le solstice d'été sont les plus longs de l'année, tandis que ceux proches du solstice d'hiver sont les plus courts de l'année. Les dates des solstices d'hiver et d'été sont inversées pour les hémisphères nord et sud, ainsi bien sûr que les saisons. Une année connaît deux solstices : le premier entre le 20 et le 22 juin, le deuxième entre le 20 et le 22 décembre. Par extension, les solstices désignent les jours de l'année pendant lesquels ils se produisent. La date des solstices correspond au début de l'été ou de l'hiver astronomique.

Le 100 mètres homme. Source : http://data.abuledu.org/URI/50d4c419-le-100-metres-homme

Le 100 mètres homme

L'évolution du record du monde du 100 mètres homme en athlétisme. Usain St. Leo Bolt (né le 21 août 1986 dans la paroisse de Trelawny) est un athlète jamaïcain, spécialiste du sprint, sextuple champion olympique et quintuple champion du monde, détenteur de trois records du monde : 100 m (9 s 58), 200 m (19 s 19) et 4 × 100 m (36 s 84). Il est le premier athlète à avoir réussi à conserver ses titres olympiques du 100 m, du 200 m et du relais 4 × 100 m, de Pékin les 16, 20 et 22 août 2008, à Londres les 5, 9 et 11 août 2012, et le premier olympien à avoir remporté quatre médailles d'or individuelles et six en tout dans les épreuves de sprint en athlétisme. Il devient à ce titre l'un des plus grand sprinteurs de tous les temps, se qualifiant lui-même de « légende ». À Pékin, il est devenu le premier athlète masculin à gagner ces trois épreuves aux cours des mêmes Jeux olympiques depuis Carl Lewis en 1984, et le premier coureur de l'histoire à établir les records du monde dans ces trois disciplines lors des mêmes Jeux. Il a répété le même triplé à Londres. Son nom et ses performances en sprint lui ont valu le surnom de « Lightning Bolt » (« l'Éclair », ou « la Foudre »). C'est le premier sprinter à améliorer trois fois de suite le record du monde du 100 m et à obtenir la plus nette amélioration du record depuis le passage au chronométrage électronique, en 1968.