Transfert en cours..., vous êtes sur le "nouveau" serveur data.abuledu.org dont l'hébergement est financé par l'association abuledu-fr.org grâce à vos dons et adhésions !
Vous pouvez continuer à soutenir l'association des utilisateurs d'AbulÉdu (abuledu-fr.org) ou l'association ABUL.
Suivez la progression de nos travaux et participez à la communauté via la liste de diffusion.

Votre recherche ...

Nuage de mots clés

Gravure | Anne-Robert-Jacques Turgot (1727-1781) | Histoire | France (9 et 10 Thermidor) ( 27-28 juillet 1794) | Dix-huitième siècle | Siècle des Lumières | Turgot (A.R.J., 1727-1781) | France (1794) | Émile Bayard (1837–1891) | Textes | Mouvement des Lumières | Centenaire de la Révolution française (1889) | Europe -- Civilisation (18e siècle) | Turgot | France (Révolution) (1789-1799) |
Portrait de Turgot (A.R.J., 1727-1781). Source : http://data.abuledu.org/URI/51af058f-portrait-de-turgot-a-r-j-1727-1781-

Portrait de Turgot (A.R.J., 1727-1781)

Portrait de Turgot (A.R.J., 1727-1781), par H. Rousseau (dessin), E.Thomas (graveur). Source : A. Challamel et D. Lacroix, Album du centenaire, Grands hommes et grands faits de la Révolution française (1789-1804), Magasin Pittoresque, 1889, Paris.

Fabre d'Eglantine à Turgot. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afdd19-fabre-d-eglantine-a-turgot

Fabre d'Eglantine à Turgot

Épître de Fabre d'Églantine à Anne Robert Jacques Turgot, Baron de Laune Turgot. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. J'ai vu sur nos chemins l'indigent villageois Accablé sous le faix d'un travail sans salaire, De ses propres secours privé dans sa misère Et mourir de fatigue et de faim à la fois : J'ai vu ce manheureux, honteux d'un esclavage Que par un choix injuste on â fait rdonner Arrosant de ses pleurs un insipide ouvrage, Au sombre désespoir prêt à s'abandonner ; Je l'ai vu frémissant de douleur et de rage À l'aspect des soldats, qui loin de son ménage, À ce travail ingrat accouraient le trainer. Pour punir un instant de désobéissance J'ai vu des hommes durs, dont l'affreuse équité, Au mépris de l'honneur et de l'humanité Vendaient le seul grabât qui fût en sa puissance Et lui ravissaient tout... jusqu'à sa liberté. Oui, tel était le sort de ces hommes utiles, Dont les pénibles soins, dignes d'un meilleur prix, Nourrissent tous les jours, et l'habitant des Villes, Et les Grands...dont peut-être il n'a que les mépris. L'homme sensible et fin, l'homme équitable et sage Gémissaient de ces maux, dans nos champs répandus, Mais contre des conseils, injustes, absolus, Dont le vernis du bien a coloré l'ouvrage, LOUIS de la sagesse a-t'il quelque avantage ? Pour les faire arrêter, pour les voir abbattus, Il fallait de TURGOT, le cœur et le courage Il fallait de LOUIS, les mœurs et les vertus. Par son très humble et très obéissant serviteur, Fabre d'Églantine. Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d’Églantine né et baptisé le 28 juillet 1750 à Carcassonne et guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français.

Turgot. Source : http://data.abuledu.org/URI/51896071-turgot

Turgot

Portrait de Turgot (A.R.J., 1727-1781), gravure de Émile Bayard (1837–1891). Source : Augustin Challamel et Desire Lacroix, Album du centenaire, Grands hommes et grands faits de la Révolution française (1789-1804), Magasin Pittoresque (E.Best), Paris