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Dessins et plans, 19e siècle, Napoléon Bonaparte, XIXe siècle, La Révolution française et le XIXème siècle, Napoléon Bonaparte (1769-1821), David (1748-1825)
Napoléon Ier, empereur des français. Jacques-Louis David, est un peintre, membre de l'Académie des beaux-arts, et conventionnel français né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles. Il est considéré comme le chef de file de l’École néoclassique, dont il incarne le style pictural et l’option intellectuelle. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture rococo du XVIIIe siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ».
Peinture, Pomme de terre -- Cultures, Plantes à tubercules, Pommes de terre, Antoine Parmentier (1737-1813), Besançon (Doubs), Famines, Prusse, Prusse (1740-1815), Prusse (18e siècle), Prusse (Frédéric II) (1740-1786)
Portrait d'Antoine Parmentier (1737-1813) par François Dumont (1751-1831) : De retour d'un séjour en captivité en Prusse, il fait la promotion de la pomme de terre comme aliment humain mais il ne parvient pas réellement à développer son usage dans toutes les couches de la société française, les famines sévissant en France pendant encore un siècle et les gens ne sachant pas comment les cuisiner (des recettes aux pommes de terre n'apparaissent dans les livres de cuisine qu'au XIXe siècle). Il avait été capturé par les Prussiens pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763) et avait découvert à cette occasion la pomme de terre, principale nourriture fournie aux prisonniers. À la suite d'une terrible disette survenue en 1769, l'académie de Besançon lance en 1771 un concours sur le thème suivant : « Indiquez les végétaux qui pourraient suppléer en cas de disette à ceux que l'on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation. » Parmentier remporte le premier prix, devant d'autres concurrents qui avaient eux aussi rédigé un mémoire sur la pomme de terre, preuve que l'usage de ce tubercule était vraiment à l'ordre du jour.
Gravure, Peinture de portraits, Dix-neuvième siècle, Romantisme (mouvement littéraire), Littérature française, Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal - Charles Baudelaire (1821-1867)
Charles Baudelaire par Georges Rochegrosse et Eugène Decisy. Gravure sur bois, frontispiece de Fleurs du mal, 1917.
Peinture, Dix-neuvième siècle, Romantisme (mouvement littéraire), Littérature française, Charles Baudelaire (1821-1867), Emile Deroy (1820-1846)
Portrait de Charles Baudelaire (1821-1867) à 23 ans, par Emile Deroy (1820-1846).
Peinture, Peintres français, Dix-huitième siècle, Plumes à écrire, Charles-Antoine Coypel (1694–1752), Molière (1622-1673)
Portrait of Molière (1622-1673) par Charles-Antoine Coypel (1694–1752) en 1730. Source : Bibliothèque de la Comédie-Française, Paris.
Peinture, Dix-septième siècle, Tabac, Agriculture, Esclavage, Plantations de tabac, Virginie (États-Unis)
Esclaves travaillant dans un atelier de production de tabac, 1670, Virginie. Les planteurs de Virginie, menés par William Berkeley, gouverneur et propriétaire de la Green Spring plantation, la plus importante d'Amérique du Nord achètent les esclaves de la Compagnie royale d'Afrique, créée en 1672. L'époque des plantations géantes commence. L'histoire de la Virginie la voit devenir le premier producteur mondial. En trente ans, les importations françaises triplent, passant de 20 % à 70 % de la consommation intérieure. La Virginie, pour qui la France devient le premier marché (hormis l'entrepôt de négoce d'Amsterdam), en représente à elle seule 60 %.
Gravure, Dix-huitième siècle, François Quesnay (1694-1774), Physiocrates, Tableau économique - François Quesnay (1694-1774)
Portrait de François Quesnay réalisé par Jean-Charles François d'après une peinture de Jean-Martial Frédou. La « Physiocratie » est le « gouvernement par la nature ». Le terme est forgé par Pierre Samuel du Pont de Nemours qui le crée en associant deux mots grecs : phusis (la Nature) et kratein (gouverner). On s'accorde à penser que le fondateur de cette école est François Quesnay, qui en devient le chef de file incontesté après la publication du Tableau économique en 1758, par lequel il décrit la circulation des richesses dans l'économie. Les Physiocrates s'appellent entre eux « Les Économistes ». Ces travaux révolutionnaires pour l'époque anticipent ceux d'Adam Smith en s'intéressant à la création de la richesse, mais aussi et surtout à sa répartition via des diagrammes de flux et de stocks représentant de manière très élaborée le fonctionnement de l'économie. Le but de ce groupe de marchands et de grands commis de l'État est de mettre en place les outils qui permettront au roi de France de mieux mesurer la création de richesse et ainsi pouvoir faire de meilleures lois permettant d'éviter les disettes via une production et une répartition optimisées des richesses. Cependant, en prenant pour hypothèse que le travail est la source de toute création de richesse, cette analyse va heurter de plein front les intérêts de l'aristocratie française, pour laquelle le simple fait de travailler était synonyme de dérogeance. François Quesnay en habile politique va dans le "Tableau économique" faire reposer la source de la richesse non plus sur le travail, mais sur la capacité « miraculeuse » de la terre à produire de la nourriture à chaque printemps !!!
Peinture, Fous et bouffons, Serviteurs (personnages), Valets (personnages), Commedia dell'arte, Maurice Sand (1823-1889), Scapin
Scappino, Scapin en français, est un des types principaux du valet bouffon de la comédie française ; il est comme le trait d’union, dans cet emploi, entre les farces françaises du XVIIe siècle et la comédie italienne improvisée. Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.
Scaramuccia, dont le nom, escarmouche en français, signifie « petit batailleur ». Son type primitif, originaire de Naples, se rapproche du Capitan. Comme celui-ci il est vantard, fanfaron et peureux, et il finit toujours par fuir ou être battu. Tout de noir vêtu, à la mode espagnole, et porteur d’une longue rapière, il s’annonce comme étant pour le moins prince ou duc, mais il remplit au besoin des rôles plus modestes. Scaramouche prit, sous le nom de Pasquariello, l’emploi d’un valet gourmand et ivrogne, doué d’une agilité de gymnaste, puis devint, sous celui de Pasquino, un serviteur intrigant, menteur et bel esprit ; enfin, il subit sur la scène française une troisième métamorphose, celle de Crispin. Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.
Peinture, Neige, Uniformes militaires, Guerre mondiale (1914-1918), Peintres suisses, Soldats, Post-impressionnisme (art), Beauvais (Oise) -- Musée départemental, Félix Vallotton (1865-1925), Soldats -- Recrutement, Soldats appartenant à des minorités, Tirailleurs sénégalais
Soldats sénégalais au camp de Mailly, 1917, par Félix Vallotton (1865-1925), artiste suisse naturalisé français. Musée départemental de l'Oise (Beauvais). Les tirailleurs sénégalais sont un corps de militaires appartenant à l'Armée coloniale constitué au sein de l'Empire colonial français en 1857, principal élément de la "Force noire" et dissous au début des années 1960. Bien que le recrutement de tirailleurs ne se soit pas limité au Sénégal, c'est dans ce pays que s'est formé en 1857 le premier régiment de tirailleurs africains, ces unités d'infanterie désignant rapidement l'ensemble des soldats africains de couleur noire qui se battent sous le drapeau français et qui se différencient ainsi des unités d'Afrique du Nord, tels les tirailleurs algériens. En 1914-1918, ce sont environ 200 000 "Sénégalais" de l'AOF qui se battent dans les rangs français, dont plus de 135 000 en Europe. Environ 15 % d'entre deux, soit 30 000 soldats, y ont trouvé la mort (sur un total de 1 397 800 soldats français morts durant le conflit soit plus de 2% des pertes totales de l'armée française) et nombreux sont revenus blessés ou invalides. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tirailleurs_s%C3%A9n%C3%A9galais
Un volontaire des légions de Garibaldi lors du siège de Rome en 1849. (in exposition "Napoléon III et l'Italie") par Gerolamo Induno (1825-1890). De 1839 à 1846 il fréquenta l'Académie des beaux-arts de Brera. À partir de1845, il présenta ses premières œuvres aux expositions de Brera, des études de genre, des portraits et une scène extraite des "Promessi Sposi". En 1848, il participa aux émeutes anti-autrichiennes et dut se réfugier avec son frère à Astano en Suisse. Par la suite il se rendit à Florence où il exposa "Interno di cucina" (Intérieur de cuisine). À Florence il s'enrôla comme volontaire sous le commandement du général Giacomo Medici, avec lequel il participa à la défense de Rome, assiégée par l'armée française, et réalisa de nombreux croquis et peintures de genre. En 1855, il s'illustra pendant la guerre de Crimée et obtint une médaille d'honneur. Il accompagna Giuseppe Garibaldi dans sa campagne de 1859 et fut peintre officiel de l'Expédition des Mille.
Peinture, Dix-neuvième siècle, Paris (France) -- Jardin du Luxembourg, Vélocipèdes, Éditeurs d'estampes, Estampes (19e siècle), Estampes en couleurs, Estampes françaises
"Course des vélocipèdes dans le Jardin de Luxembourg", 1818 : Paris, chez Genty, rue St Jacques, N°33. Déposé au Bureau des Estampes.
Peinture, Martinique, Peinture de paysages, Dix-huitième siècle, Peintres paysagistes, Caraïbes (région), Îles -- Martinique, Fort-de-France (Martinique)
Vue de Fort Royal, Martinique. François Denis (1732-1817) : Le 15 septembre 1635, le flibustier Pierre Belain d'Esnambuc débarque dans la rade de Saint-Pierre avec 150 colons français qui ont été chassés de l'île Saint-Christophe. Il installe ainsi la première colonie dans l'île, pour le compte de la couronne de France et de la Compagnie des îles d'Amérique. Les premiers établissements français en Martinique sont Le Fort Saint-Pierre (actuelle ville de Saint-Pierre) fondé par d'Esnambuc, et la ville du Fort-Royal (actuellement Fort-de-France) fondée par les gouverneurs De Baas et Blenac. la lutte se concentre entre les Français et les Anglais (et, après 1707, date de la fondation du Royaume-Uni, les Britanniques). Tous les grands conflits européens ont leur composante caraïbe. C'est notamment le cas de la guerre de Sept Ans qui vaudra à la France la perte de nombreuses possessions au profit de la Grande-Bretagne. La Martinique deviendra ainsi, par deux fois, possession britannique, mais pour d'assez courtes périodes. Elle restera définitivement française après 1816.