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Photographie | Gravure | Dessins et plans | Peinture | Dix-neuvième siècle | France (Révolution) (1789-1799) | La Réunion | Phares | Phares -- France | Poissons abyssaux | Maquettes (architecture) | Afrique | Balises | Ornithologie | Signalisation maritime | Géographie | Chimie | Instruments de musique | Musique | Lumière -- Propagation | ...
Le conte de Monsieur Fox-2. Source : http://data.abuledu.org/URI/507a7c5a-le-conte-de-monsieur-fox-2

Le conte de Monsieur Fox-2

Illustration du conte de fées anglais "Mister Fox" de Joseph Jacobs, 1892, par John D. Batten. Légendes en anglais : "Be bold" = Sois aventureuse ! "Be not too bold" = Ne sois pas trop aventureuse ! "It is not so, nor it was not so. And God forbid it should be so" = Il n'en est pas ainsi, il n'en fut pas ainsi. Il ne saurait en être ainsi, Dieu me pardonne ! "But it is so, and it was so. Here's hand and ring I have to show" = Mais il en est ainsi, et il en fut ainsi. Voici la main et la bague que je dois vous montrer !

Le géant Totor. Source : http://data.abuledu.org/URI/51dc84de-le-geant-totor

Le géant Totor

Le géant Totor de Steenwerck (Nord) avec haut-de-forme, nœud papillon et smoking noir. Totor est un géant de processions et de cortèges inauguré en 1933 à l'initiative de 3 jeunes musiciens. Une chanson populaire de l'époque avait pour titre "Totor, t'as tort". Avec quelques arrangements locaux, elle devint "la chanson de Totor" qui donna son nom au géant. Son corps était en bois, fourni et coupé par le menuisier du village et cintré par le tonnelier. Sa tête en carton avait été achetée à Lille et ramenée à Steenwerck à bicyclette. Son chapeau haut de forme était fait de cordes de piano assemblées et recouvertes d'une toile noire raidie. Il portait au bras un parapluie. Il mesurait 4.75m et pesait 60kg. Il disparut pendant le 2ème guerre mondiale. Plus petit que son ainé et installé sur un char, Totor 2 vit le jour en 1947. Une chaine de montre reliait la poche de sa redingote au premier des deux boutons qui la fermaient. Il portait une jupe de toile à carreaux noirs et blancs. Les fêtes populaires disparaisant, il prit sa retraite dans une remise où l'humidité et les rongeurs mirent fin à son existence. Réalisé en 1978 par le vannier du village, Totor 3 mesure 5.70m, pèse 120 kg habillé (93 kg nu) et est porté par 5 porteurs. Ses vêtements se composent d'un plastron en ottoman à dix plis plats, d'un nœud papillon noir, d'une veste de tergal noire et d'une jupe de nylon beige. Depuis plusieurs années, il laisse son parapluie au vestiaire. Il passe maintenant une retraite bien méritée au Musée de le Vie Rurale de Steenwerck. Entièrement réalisé à l'identique de Totor 3, Totor 4 a vu le jour le 24 septembre 2006. Silhouette noire et blanche, Totor arbore un haut-de-forme, un nœud papillon, un smoking et des gants. Il a les yeux écarquillés et, pratiquement, la seule variante de couleur est le rouge de ses lèvres qui souligne son léger sourire ... ou sa satisfaction. Comme pour tous les géants d'une telle taille, son équipe d'accompagnateurs doit comporter au moins une personne chargée de soulever les fils électriques lors de son passage.

Le papangue mâle, ailes déployées. Source : http://data.abuledu.org/URI/521a0cea-le-papangue-male-ailes-deployees

Le papangue mâle, ailes déployées

Papangue, ou Pieds-Jaune ou Busard de Maillard (Circus maillardi) mâle, lithographie de Louis Antoine Roussin (1819-1894). Son nom vernaculaire est d'origine malgache. Il dériverait de papangoet. Il tire son nom spécifique de Maillard, l'auteur qui distingua cet oiseau des busards européens. Cet oiseau mesure 50 à 53 cm de longueur (femelle plus grande que le mâle) pour une envergure de 110 à 150 cm (le plus grand oiseau de La Réunion) et une masse de 650 à 1500 g. Le mâle est noir avec de grandes taches blanches et la femelle est brune. Le papangue aime vivre dans les champs de canne, entre 500 m et 1 500 m d'altitude. On le retrouve aussi sur les hautes plaines à l'est et au sud de l'île. Il est rare dans les cirques de Cilaos et Mafate, sans doute en raison des persécutions dont il est encore l'objet. Il se nourrit de rats, souris, jeunes tenrecs qu'il va talonner au sol et de tec-tecs, cardinaux et moineaux qu'il attrape au vol. Les busards pratiquent les échanges de nourriture en vol, appelés passes par les admirateurs des oiseaux chasseurs. Le mâle lâche sa prise comme par mégarde avant même que sa compagne n'arrive jusqu'à lui. Cette dernière arrive à se saisir de la minuscule proie au prix d'une extraordinaire accélération puis d'une virevolte quelque cinq ou six mètres au-dessous du point de lâché. Il fouille très souvent dans les poubelles. Seul oiseau prédateur de l'île, le papangue n'est pas aimé des Réunionnais qui pensent qu'il pourrait voler des poules dans les poulaillers : fait impossible vu son poids. Mais bien qu'il doive encore essuyer quelques coups de fusil, l'animal est protégé depuis 1989. Actuellement la population de cette espèce est d'environ 200 couples.

Le poisson-ogre. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c7c044-le-poisson-ogre

Le poisson-ogre

Le poisson-ogre (Anoplogaster cornuta) est une espèce de poisson abyssal de la famille des Anoplogastridae. Il a une distribution circumglobale dans les eaux tropicales et tempérées froides. Là où il vit, entre 500 et 5 000 m de profondeur, la nourriture est tellement rare qu'il doit pouvoir manger à peu près tout ce qu'il rencontre. Proportionnellement parlant, c'est l'animal qui possède les plus grandes dents au monde, il ne peut même pas fermer complètement sa mâchoire. Contrairement aux autres espèces qui vivent dans les profondeurs, il est puissant et robuste, c'est un vrai prédateur.

Lémur catta au Parc des Félins. Source : http://data.abuledu.org/URI/54fe8a42-lemur-catta-au-parc-des-felins

Lémur catta au Parc des Félins

Lemur catta photographié au Parc des Felins, Lumigny-Nesles-Ormeaux (Seine-et-Marne). Ce sont les lémuriens les plus populaires dans les zoos du monde entier, ils s'y reproduisent aisément. On ne les retrouve qu'à Madagascar, dans le sud de l'île, dans la savane arbustive. Ils vivent dans les arbres et s'organisent en sociétés matriarcales d'une vingtaine d'individus. Ils se déplacent par bonds et peuvent faire des sauts de plus de 10 mètres. Ils sont frugivores et vivent environ 20 ans. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9mur_catta

Lévrier azawakh. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160c8b9-levrier-azawakh

Lévrier azawakh

L'Azawakh est un lévrier originaire d'une région sahélienne qui va du Mali, au Niger et au Burkina Faso. Il tire son nom de la vallée de l'Azawakh, près du plateau central du Niger et de la frontière du Mali. On l'appelle aussi Lévrier Touareg, Sloughi Touareg, ou encore Lévrier du Sud saharien. Vif et attentif, c'est un animal qui peut se montrer un peu distant, surtout avec les étrangers. Il recherche peu les caresses. Doux et sensible, il nécessite un dressage patient, à commencer dès son plus jeune âge. Ce chien est aussi un chasseur rustique, vif et résistant. Vigilant et farouche, c'est un bon gardien. Il a aussi un caractère décidé. C'est un chien indépendant mais affectueux avec ses maitres. Son poil très fin nécessite un bon brossage hebdomadaire. C'est un chien taillé pour la course qui a donc un besoin d'espace et de beaucoup d'exercice. Il peut faire des pointes de 70 km/h, mais sur une courte distance d'environ 300 mètres.

Lion de mer en Australie. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e2681c-lion-de-mer-en-australie

Lion de mer en Australie

Le lion de mer australien (Neophoca cinerea) est la seule espèce d'otarie du genre Neophoca, de la sous-famille des otarinés (Lion de mer). Il se reproduit uniquement sur les côtes sud de l'Australie. À l'heure actuelle, il reste encore environ 12000 lions de mer australiens protégés par "the Australian National Parks and Wildlife Act" de 1972 qui en a interdit la chasse commencée avec l'arrivée des immigrants européens sur le continent. Le lion de mer australien ne vit que dans l'océan proche des côtes australiennes. Il se nourrit uniquement en mer, où il chasse les poissons, calamars et autres animaux marins. Ses nageoires pectorales lui permettent de se déplacer rapidement dans l'eau et il peut se mouvoir facilement sur le sol en marchant sur ses quatre nageoires.

Lithographie. Source : http://data.abuledu.org/URI/511cc32c-lithographie

Lithographie

Exemple de lithographie d'une ancienne carte de Munich : la pierre en négatif et le papier en positif. Inventée par Aloys Senefelder (1771-1834) en 1796 en Allemagne, la lithographie (du grec lithos, « pierre » et graphein, « écrire ») est une technique d’impression à plat qui permet la création et la reproduction à de multiples exemplaires d’un tracé exécuté à l’encre ou au crayon sur une pierre calcaire. Après avoir essayé de devenir acteur, il s’essaya à l’écriture dramatique avec un certain succès. Des déboires avec plusieurs éditeurs le persuadèrent d'imprimer lui-même ses textes, mais il ne disposait pas des fonds nécessaires à l'achat d'une presse, de caractères et de papier. Senefelder chercha un procédé moins coûteux qui lui permettrait d'imprimer ses œuvres sans avoir recours aux techniques traditionnelles de l'imprimerie. Il expérimenta différents procédés, découvrant ainsi la stéréographie. Après une longue période d'essais et d'erreurs, il eut l'idée d'utiliser la pierre qui lui servait à préparer ses couleurs au lieu des plaques de cuivre et de zinc qui ne lui avaient donné que des résultats médiocres. Cependant le procédé qui consiste à remplacer la plaque de métal par une plaque de pierre n'avait en soi rien de nouveau puisque Senefelder reconnaît avoir vu des plaques d'ardoises dans la boutique d'un imprimeur. La véritable découverte de Senefelder relève de la chimie. Ayant un jour, faute d'encre et de papier, utilisé une pierre pour y écrire une liste en se servant du mélange de cire, de suif, de noir de fumée et d'eau dont il se servait pour ses plaques de métal, il eut l'idée de plonger la pierre dans un bain fait d'une mesure d'eau-forte pour dix mesures d'eau. Au bout de cinq minutes, les parties écrites étaient restées intactes et faisaient maintenant saillie de l'épaisseur d'une carte à jouer. Les ayant encrées de façon satisfaisante au bout d'un certain nombre d'essais et d'erreurs, il réalisa un tirage dont la qualité le persuada de continuer à développer ce procédé.

Lur en bronze danois. Source : http://data.abuledu.org/URI/533c24b5-lure-brudevaelte-anagoria

Lur en bronze danois

Le lur ou lure est un instrument de musique à vent scandinave. C'est une sorte de trompe plus ou moins droite. On retrouve l'appellation lur dans les Sagas islandaises (lors du Ragnarök, Heimdall, gardien de Bifröst, souffle dans son lur pour appeler hommes et dieux au combat). Lors de fouilles, les lurs sont souvent retrouvés par paires. Plus d'une cinquantaine de lurs en bronze ont ainsi été retrouvés en Suède, Danemark, Norvège et Allemagne. Le lur était utilisé à des fins guerrières, servant à rassembler les troupes et à effrayer l'ennemi. Il servait aussi aux funérailles. La version en bois avait une vocation pastorale proche du cor des Alpes et semble toujours en activité dans les pays nordiques. Il en existe deux types : le lur en bois (du Moyen Âge) et le lur en bronze (de l'âge du bronze), datant d'environ 14 siècles avant Jésus-Christ. Il mesure entre 1 et 2,5 mètres et il n'y a aucun de trou de jeu. Il est en forme de S et se termine par un disque décoré faisant office de pavillon. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lur_%28instrument%29

Maquette d'un village guanche à Tenerife. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d1820c-maquette-d-un-village-guanche-a-tenerife

Maquette d'un village guanche à Tenerife

Maquette d'un village guanche à Tenerife, Canaries. Les Guanches portaient des vêtements en peau de chèvre ou en fibres textiles que l'on a retrouvés dans des tombes sur la Grande Canarie. Ils appréciaient les bijoux, les colliers en bois, en pierre ou de coquillages fabriqués selon divers modèles. Ils utilisaient principalement des perles de céramique de formes variées, lisses ou polies, en général noires et rouges. Ils se peignaient le corps. Les pintaderas, objets en terre cuite évoquant des sceaux, semblaient servir uniquement à la peinture corporelle, dans des couleurs variées. Ils fabriquaient des poteries grossières généralement sans aucun décor, mais parfois ornées à l'aide des ongles. Les armes des Guanches étaient les mêmes que celles des anciens peuples du sud de l'Europe : hache en pierre polie sur Grande Canarie, et plus fréquemment la hache en pierre ou en obsidienne taillée à Ténérife. Ils utilisaient aussi la lance, la massue, parfois garnie de pointes en pierre, ainsi que le javelot. Il semble qu'ils aient connu le bouclier. L'alimentation de base des Guanches était le gofio, un aliment à base de céréales grillées d'origine berbère et élaboré à partir d'orge, de blé et de rhizome de fougère.

Marguillat à tête rouge. Source : http://data.abuledu.org/URI/52d1aae7-marguillat-a-tete-rouge

Marguillat à tête rouge

Marguillat mâle à tête rouge (Agama agama). Parc National du Lac Nakuru, Kénya, Août 2005. Cette espèce se rencontre en Afrique, aussi bien dans la savane que dans les villages, en Mauritanie, au Mali, au Sénégal, au Gambie, en Guinée-Bissau, en Guinée, en Sierra Leone, au Liberia, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Burkina Faso, au Togo, au Bénin, au Nigeria, au Niger, au Tchad, au Cameroun, en Guinée équatoriale, au Gabon, en Centrafrique, au Soudan, au Soudan du Sud, au Congo-Kinshasa, au Rwanda, en Tanzanie et en Angola. C'est un agame diurne et terrestre, qui peut atteindre 40 cm de longueur totale, la queue mesurant 26 cm. Il est recouvert d'écailles et de quelques formations épineuses sur la nuque et autour des tympans. Il y a un grand dimorphisme sexuel chez cette espèce : les mâles ont une couleur allant du brun sombre à l'orange clair, qui peut devenir brun sombre à taches blanches lorsqu’ils sont en posture de combat avec un autre mâle, alors que les femelles sont vert olive avec quelques taches brunes sur le dos et la queue. Le matin, l’agame prend un bain de soleil pendant lequel sa couleur brune nocturne laisse place à des couleurs vives. Les yeux sont protégés par une écaille transparente, comme chez les serpents ou les geckos. Il a une très bonne ouïe et peut émettre des claquements. Ils sont actifs le jour et passent la nuit dans un terrier ou un arbuste. Ils vivent en groupes d'une dizaine d'individus avec un mâle dominant, des femelles et des jeunes. Les mâles aiment se percher sur un rocher pour surveiller leur territoire. Il est omnivore et se nourrit de végétaux et d’insectes.

Modèles de vélos couchés de 1920. Source : http://data.abuledu.org/URI/51fb5a89-modeles-de-velos-couches-de-1920

Modèles de vélos couchés de 1920

Modèles de vélos couchés de 1920 : Le vélo couché fut inventé par Charles Mochet. Il créa d'abord un vélo à quatre roues pour permettre à son fils de rouler à vélo, sans courir trop de risques de se faire renverser par une voiture. Il créa son premier vélocar à deux roues, composé de roues de 50 cm de diamètre, d'une longueur de 146 cm et doté d'un siège ajustable. Francis Faure accepta de l'utiliser en course. Les autres cyclistes se moquèrent de lui au début de la course, mais il les devança rapidement d'une large tête. Il gagna ensuite toutes les courses contre les meilleurs cyclistes d'Europe.

Musée des santons à Marseille. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e8e8fe-musee-des-santons-a-marseille

Musée des santons à Marseille

Musée des santons de Provence Marcel Carbonel (collection privée marcel Carbonel). Architecte d'intérieur, Maurice Padovani, Marseille : Marcel Carbonel, né à Lyon le 25 juillet 1911, décédé à Marseille le 25 mai 2003 à l'âge de 92 ans, est un santonnier marseillais, doyen de sa profession. Pour fabriquer le moule original d'une nouvelle création appelé « moule-mère », il utilise du plâtre de Paris de couleur jaunâtre; ses particularités sont la finesse de l'empreinte, sa densité et sa solidité. Pour les moules de reproduction, il utilise un plâtre moins dur qui permet de démouler plus facilement le sujet. La forme des moules de reproduction est importante ; elle est arrondie en haut du moule afin de faciliter l'estampage en série. Ensuite, il laisse sécher le santon et le cuit dans un four électrique à une température qui atteint progressivement 980 °C. Il décore ses santons avec des gouaches de sa propre fabrication. Grâce à sa formation de lithographe, il met au point ses propres gouaches en broyant manuellement des pigments avec de la gomme arabique dure, dite « Kitir », qu'il décante lui-même. Il utilise 19 pigments de base (ocre rouge, ocre jaune, terre de sienne, terre de sienne brûlée, rouge hélios, rouge d'alizarine, rose tyrien, vert de chrome, vert valentine, violet d'alizarine, jaune hansa, jaune de chrome, bleu de cobalt, bleu de manganèse, bleu outremer, bleu de prusse, noir d'ivoire, blanc de titane, blanc de lithopone, qu'il mélange pour créer sa propre palette de 124 couleurs répertoriées et dosées. Ce procédé, d'après son expérience, permet en effet d'obtenir des couleurs plus vives et éclatantes que les gouaches en tube du commerce auxquelles ont généralement recours les autres santonniers. En 1961, la discipline santonnière rentre à la Sorbonne où Marcel Carbonel sera le premier santonnier à être distingué Meilleur ouvrier de France ; cette discipline est toujours en vigueur. Le 9 mai 2003, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Sa collection privée est constituée de pièces originales faites d'argile (cuite ou crue), papiers mâchés, bois sculpté et précieux, verre filé de Murano, plâtre, céramique, porcelaine, polychrome, maïs, liège, tissus (santons habillés). En 1997, cette collection est mise en valeur au travers d'un musée permettant aux visiteurs d'explorer cet artisanat. De la collection privée de Marcel Carbonel de plus de quatre mille cinq cents pièces, seules 2 421 pièces sont exposées.

Oiseau blanc de La Réunion. Source : http://data.abuledu.org/URI/521bf339-oiseau-blanc-de-la-reunion

Oiseau blanc de La Réunion

Oiseau blanc (Zosterops borbonicus) près du Col des Boeufs, à La Réunion. Parfois appelé oiseau-lunettes gris ou Zoizo blanc, est une espèce de petits passereaux de la famille des Zosteropidae. Il est endémique de l'île de la Réunion. Il possède également un croupion blanc caractéristique. Il est très mobile, bruyant et se déplace toujours en groupe (de 6 à 20 individus). C'est un oiseau très social, chez qui les agressions sont rares, même à proximité des nids. Il est fréquent de voir ces oiseaux s’épouiller mutuellement et il peut arriver que le nourrissage des poussins se fasse de manière coopérative. Il se reproduit pendant l’été austral, et la femelle pond 2 à 4 œufs dans un nid en forme de coupe. Son régime alimentaire est constitué essentiellement d’insectes et de fruits, mais également de certaines fleurs. L'oiseau blanc est d'ailleurs le seul pollinisateur connu d'une orchidée endémique: Angraecum striatum (Orchidaceae).

Okapi en forêt. Source : http://data.abuledu.org/URI/516d6032-okapi-en-foret

Okapi en forêt

L’okapi se nourrit de feuilles, de divers végétaux différents (dont l’euphorbe, particulièrement toxique pour l’homme), de bourgeons, de branches tendres, de fruits, de champignons et de fougères. Il cueille sa nourriture à l’aide de sa langue et de ses lèvres préhensiles. Il comble ses besoins en minéraux en mangeant de l’argile sulfureuse qu’il trouve près des rivières ou des graminées poussant sur des sols hautement minéralisés. L’okapi est un animal discret et solitaire qui ne fréquente ses pairs qu’au moment de la reproduction. On compte généralement deux individus au km². Sédentaire, il vit sur un territoire qu’il marque par des dépôts d’urine et des sécrétions issues de glandes situées entre ses doigts. Il emprunte toujours les mêmes pistes de passage qu’il a ainsi marquées. C’est un animal essentiellement nocturne dont le principal prédateur est le léopard. Ses oreilles très grandes lui permettent d'entendre le moindre bruit en cas d'attaque.

Orphée à la surface de l'eau. Source : http://data.abuledu.org/URI/5116dbf6-orphee-a-la-surface-de-l-eau

Orphée à la surface de l'eau

La tête d'Orphée, flottant à la suface de l'eau, 1881, par Odilon Redon (1840-1916). La légende d'Orphée, une des plus singulières de la mythologie grecque, est liée à la religion des mystères ainsi qu'à une littérature sacrée. Aède mythique de Thrace, fils du roi Œagre et de la muse Calliope, il savait par les accents de sa lyre charmer les animaux sauvages et parvenait à émouvoir les êtres inanimés. Il fut comblé de dons multiples par Apollon, et on raconte qu'il ajouta deux cordes à la traditionnelle lyre à sept cordes que lui donna le dieu, en hommage aux neuf muses, auxquelles appartenait sa mère. Il passe pour être l'inventeur de la cithare. Héros voyageur, il participa à l'expédition des Argonautes. Il y faisait office de chef de nage c'est-à-dire qu'il donnait par son chant la cadence aux coups de rame des autres héros. Son chant permit également à l'expédition de résister au danger du chant des sirènes dont il parvint à surpasser le pouvoir de séduction. Il se rendit jusqu'en Égypte, puis revint en Grèce. À la fin de son périple, il rentra en Thrace, dans le royaume de son père. Sa femme, Eurydice (une dryade) fut, lors de leur mariage, mordue au pied par une vipère. Elle mourut et descendit au royaume des Enfers. Orphée put, après avoir endormi de sa musique enchanteresse Cerbère, le monstrueux chien à trois têtes qui en gardait l'entrée, et les terribles Euménides, approcher le dieu Hadès. Il parvint, grâce à sa musique, à le faire fléchir, et celui-ci le laissa repartir avec sa bien-aimée à la condition qu'elle le suive et qu'il ne se retourne ni ne lui parle tant qu'ils ne seraient pas revenus tous deux dans le monde des vivants. Alors qu'Orphée s'apprêtait à sortir des Enfers, il ne put résister à la tentation de contempler sa bien-aimée, et Eurydice disparut définitivement.

Panaïs cultivé. Source : http://data.abuledu.org/URI/504f5e88-panais-cultive

Panaïs cultivé

Planche botanique de Panais cultivé (Pastinaca sativa), Atlas des Plantes de France, 1891. Le panais, d'une couleur blanc ivoire, a une forme proche de celle de la carotte, et un goût légèrement sucré. Il peut se consommer cuit en soupes, potages, couscous (Maghreb) et pot-au-feu, il supporte tout type de cuisson et accommode n'importe quelle viande ou poisson. Il est le plus souvent utilisé comme complément ou condiment, à cause de sa saveur assez vive. Il était utilisé comme plante fourragère pour le bétail.

Patineurs et loi de Newton. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b15799-patineurs-et-loi-de-newton

Patineurs et loi de Newton

Illustration de la 3e loi de Newton : actions mutuelles de deux patineurs. L'énoncé original est le suivant : Pour chaque action, il existe une réaction égale et opposée : l’action est toujours égale à la réaction ; c'est-à-dire que les actions de deux corps l’un sur l’autre sont toujours égales, et dans des directions contraires. De manière moderne, on exprime que : Tout corps A exerçant une force sur un corps B subit une force d'intensité égale, de même direction mais de sens opposé, exercée par le corps. Dans le cas d'une action de contact, c'est assez simple : si Albert pousse de 100 N sur Béatrice, alors Béatrice pousse également de 100 N sur Albert ; Albert et Béatrice peuvent être sur un sol adhérent ou de la glace, immobiles ou en train de patiner. Il est souvent plus difficile de comprendre que si Albert s'appuie sur le mur, alors le mur pousse aussi sur Albert ; le mur n'a pas de « volonté motrice », il fléchit sous l'effet de l'action d'Albert mais cette flexion est indécelable sauf pour une paroi souple, et Albert subit donc un « effet ressort ». Il est de même pour la notion de sol qui soutient Albert ; en particulier, en cas de saut, il est difficile d'imaginer que c'est le sol qui propulse Albert, toujours par effet ressort.

Phare de Calais. Source : http://data.abuledu.org/URI/5359081e-phare-de-calais

Phare de Calais

Le phare de Calais fut construit en 1848, électrifié en 1883 et automatisé en 1992. Aujourd'hui il n'y a plus de gardien mais se sont les techniciens des phares et balises qui veillent au bon fonctionnement du phare. Il remplaça la tour du Guet du XIIIe siècle. En effet, à l'époque, on allumait un feu au sommet de la tour afin d'aiguiller les marins. Il est l'un des deux phares français, avec celui de Dunkerque, à être construit près du centre ville. On accède à la lanterne par 271 marches. Il a échappé à la destruction pendant la Seconde Guerre mondiale. De jour il se distingue des autres phares côtiers environnants par sa couleur blanche et le dessous de lanterne en noir. Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 avril 2011. Hauteur : 55 mètres - Elévation : 59 mètres - Portée : 43 km. Feux : 4 éclats blancs séparés sur période de 15 secondes. Optique : verre taillé à 4 panneaux, focale 0.30 m. Lanterne : Halogénures métalliques, 250 W. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Calais

Phare de Gravelines en mer du Nord. Source : http://data.abuledu.org/URI/53591584-phare-de-graveline

Phare de Gravelines en mer du Nord

Le phare de Gravelines est situé dans le département du Nord, à Petit-Fort-Philippe, à l'origine hameau incorporé ensuite dans la commune de Gravelines. Il a été en service de 1843 à 1985. Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 décembre 2010. Construit en 1843, il est en briques et enduit d’un badigeon qui le protège des embruns et de la pluie. Il mesure 29 mètres de haut et la maison des gardiens se trouve au pied de la tour. Pour atteindre son sommet, il faut préalablement gravir 116 marches. Jusqu’en 1932, le phare est peint en blanc. De cette manière, pense t-on, il se détache mieux sur le fond du paysage de Petit-Fort Philippe. Après sa restauration, en 1931 – 1932, il acquiert sa couleur actuelle qui le rend reconnaissable entre tous grâce à sa spirale noire et blanche qui lui valut le surnom de "Black and White". Le phare, qui échappe à la destruction durant la Seconde Guerre mondiale, est éteint au départ en retraite de Maurice Bienaimé en 1985. Il ne guide plus les marins mais fait toujours partie intégrante du paysage du hameau. Il offre une vue imprenable, du haut de son sommet. Hauteur : 25.5 m - Elévation : 29 m - Portée : 15 milles. Feux : fixe. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Gravelines

Phare de Ouistreham, gardien de l'estuaire de l'Orne . Source : http://data.abuledu.org/URI/535e6233-phare-de-ouistreham-

Phare de Ouistreham, gardien de l'estuaire de l'Orne

Le phare de Ouistreham) est un phare à terre, cylindrique, mesurant 38 m de haut, fabriqué en granite et peint en rouge et blanc. Il fut mis en service en 1905. Il a été construit à côté de l'usine hydraulique, fonctionnant à l'époque et toujours visible de nos jours. Le phare d'Ouistreham est le "gardien de l'estuaire de l'Orne", il est visible à 16 milles marins à la ronde. La "signature" lumineuse du phare est de trois secondes de lumière blanche suivi d'une seconde d'obscurité. Le phare indique les dangereux rochers des Essarts grâce à un secteur rouge montrant la direction aux marins. Grâce à ses 171 marches de granite bleu de Vire, on accède à l'optique, une lampe halogène derrière une demi-lentille de Fresnel. Il est automatisé, gardienné et visitable. Au cours de l'été 2005, à l'occasion du centenaire, un jeu de lumière a été installé sur le phare. Il éclaire la base de l'édifice, et permet aux Ouistrehamais, en fonction de la couleur, de savoir si la mer est montante ou descendante : il est bleu lors de la marée montante, blanc le reste du temps. Il est peint en rouge en son haut, en écho aux balises latérales bâbord de la zone A. En effet, il est implanté sur la gauche du chenal quand on entre au port. Hauteur : 38.20 m - Elévation : 43 m - Portée : 16 milles nautiques ; Feux : lancs 1 occ., 4 secondes secteurs blanc et rouge ; Optique : demi-lentille de Fresnel, focale 0.25 m. ; Lanterne : lampe halogène 1 500 w. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Ouistreham

Plaque de Thomas Paine à Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/507287c6-plaque-de-thomas-paine-a-paris

Plaque de Thomas Paine à Paris

Plaque apposée au n° 10 de la rue de l'Odéon, Paris Thomas Paine (1737-1809) : Anglais de naissance, Américain d'adoption, Français par décret, a vécu dans cet immeuble de 1797 à 1802. Il mit sa passion de la liberté au service de la Révolution française, fut député à la Convention et écrivit ''Les Droits de l'Homme'' : « Lorsque les opinions sont libres, la force de la vérité finit toujours par l'emporter. » Ses écrits, parmi lesquels figure "Les Droits de l'Homme" (Rights of Man 1791), ont exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793. Après la Terreur, il est relâché et connaît un certain succès grâce à son livre "Le Siècle de la raison" (The Age of Reason, 1793-1794) qui analyse le christianisme et milite en faveur du déisme. Dans "La justice agraire" (Agrarian Justice, 1795), il analyse les origines du droit de propriété et introduit le concept de Revenu de base, proche du revenu minimum. Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé ». Sur l’invitation du président Thomas Jefferson, il revient aux États-Unis où il meurt à 72 ans.

Pleurodeles. Source : http://data.abuledu.org/URI/5056eb0a-pleurodeles

Pleurodeles

Pleurodeles waltl, le pleurodèle de Waltl, est une espèce d'urodèles de la famille des Salamandridae. Il vit dans la péninsule ibérique et au Maroc. C'est le plus grand triton d'Europe : il peut atteindre 30 cm en liberté, et 20 cm en captivité. Sa peau verruqueuse est brune, son ventre beige à pois noirs. Sa longue queue représente environ la moitié de sa longueur totale. En cas d'attaque, il est capable de faire saillir ses côtes hors de son corps. Presque exclusivement aquatique, il préfère les eaux calmes et propres. Il est doté de poumons, et remonte régulièrement en surface. C'est un animal diurne, actif à des températures allant de 15 à 25 °C. Il hiberne entre 5 et 10 °C, et peut également estiver en cas de manque d'eau. Sa longévité atteint 20 ans.

Poisson-grenouille des Sargasses. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e4041e-poisson-grenouille-des-sargasses

Poisson-grenouille des Sargasses

Poisson-grenouille des Sargasses (Histrio histrio). L'aspect inhabituel du poisson-grenouille est conçu pour le cacher contre les prédateurs et parfois pour imiter un repas potentiel de sa proie. En éthologie, l'étude du comportement animal, c'est ce qu'on appelle un mimétisme agressif. Leur forme inhabituelle, les couleurs et les textures de la peau servent de déguisement au poisson-grenouille, coloré pour se fondre dans les sargasses environnantes. Pour le poisson-grenouille, sans écailles et sans protection, le camouflage est un moyen important de défense contre les prédateurs. Les nageoires du Poisson-grenouille des sargasses peuvent saisir des touffes de sargasses, lui permettant d'y grimper. En général, le poisson-grenouille ne bouge pas beaucoup, préférant se poser sur le fond et attendre qu'une proie approche. Une fois que la proie est repérée, il s'approche lentement à l'aide de ses nageoires pectorales et pelviennes qui lui permettent de marcher. Il peut utiliser deux types d'allures. Avec la première, il déplace alternativement ses nageoires pectorales vers l'avant, cette propulsion est analogue à la démarche d'un bipède tétrapodes, car il n'utilise pas ses nageoires pelviennes. Alternativement, il peut se déplacer avec une sorte de galop lent, en déplaçant ses nageoires pectorales simultanément en avant et en arrière, le transfert de leur poids aux nageoires pelviennes tout en déplaçant les pectorales. Mais quelle que soit la démarche, il ne peut parcourir que de courtes distances.

Poisson-ogre. Source : http://data.abuledu.org/URI/542c87fc-poisson-ogre

Poisson-ogre

Le poisson-ogre (Anoplogaster cornuta) est une espèce de poisson abyssal de la famille des Anoplogastridae. Il a une distribution circumglobale dans les eaux tropicales et tempérées froides. Là où il vit, entre 500 et 5 000 m de profondeur, la nourriture est tellement rare qu'il doit pouvoir manger à peu près tout ce qu'il rencontre. Proportionnellement parlant, c'est l'animal qui possède les plus grandes dents au monde, il ne peut même pas fermer complètement sa mâchoire. Contrairement aux autres espèces qui vivent dans les profondeurs, il est puissant et robuste, c'est un vrai prédateur. Son nom est formé des racines grecques "anoplo" (= sans arme) et "gaster" (= estomac).

Portrait de Bory Saint-Vincent. Source : http://data.abuledu.org/URI/521a394b-portrait-de-bory-saint-vincent

Portrait de Bory Saint-Vincent

Portrait de Jean Baptiste Bory Saint-Vincent (1778-1846) : il quitte Paris le 30 septembre 1800, arrive au Havre le 2 octobre et quitte la ville le 19 à bord de l'un des deux navires que le capitaine Nicolas Baudin emmènera autour du monde de 1800 à 1804, Le Naturaliste. Il s'arrête lors d'une escale à l'île Maurice en mars 1801. De là, il rejoint le 23 mai 1801 la Réunion voisine, où il effectue en octobre et novembre 1801 l'ascension et la première description scientifique générale du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l'île.

Portrait de Fraunhofer. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a76698-portrait-de-fraunhofer

Portrait de Fraunhofer

Portrait de Joseph von Fraunhofer, opticien et physicien allemand (1787-1826). Il fut l'inventeur du spectroscope avec lequel il repéra les raies du spectre solaire. il mit au point de nouvelles machines à polir les miroirs et de nouveaux types de verres optiques (le verre flint achromatique), qui apportèrent une amélioration décisive à la qualité des lentilles. Dans son institut d’optique, Fraunhofer ne se contentait pas de polir des lentilles ; il fabriquait entièrement des lunettes astronomiques, avec leur monture. On doit d'ailleurs à Fraunhofer les montures dites « équatoriales ». Aujourd'hui, la plupart des instruments d'amateur sont équipés de ce type de monture.

Portrait de Gaspard Monge. Source : http://data.abuledu.org/URI/524d91df-portrait-de-gaspard-monge

Portrait de Gaspard Monge

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.108 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Gaspard MONGE (1746-1818), mathématicien français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. En parallèle à ses travaux de recherche, il enseigne une grande partie de sa vie et a comme élèves beaucoup des futurs grands mathématiciens français du XIXe siècle. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794), deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers. Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796-1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798-1799). Le 12 décembre 1989, ses cendres ont été transférées au Panthéon.

Portrait de Joseph Fourier. Source : http://data.abuledu.org/URI/50a812c8-portrait-de-joseph-fourier

Portrait de Joseph Fourier

Portrait de Joseph Fourier (1768-1830), mathématicien et physicien français, connu pour ses travaux sur la décomposition de fonctions périodiques en séries trigonométriques convergentes appelées "séries de Fourier" et leur application au problème de la propagation de la chaleur. Il intègre l'École normale supérieure à 26 ans, où il a entre autres comme professeurs Joseph-Louis Lagrange, Gaspard Monge et Pierre-Simon de Laplace, auquel il succède à la chaire à Polytechnique en 1797. Il participe à la Révolution, manquant de peu de se faire guillotiner durant la Terreur, sauvé de justesse par la chute de Robespierre. En 1798, il est désigné pour faire partie de la campagne d'Égypte et quitte Toulon en mai. Il occupe un haut poste de diplomate et devient secrétaire de l'Institut d'Égypte dont il anime la vie scientifique. À son retour en France en 1802, Napoléon le nomme préfet de l'Isère le 12 février. Il crée en 1810 l'Université Royale de Grenoble dont il devient le recteur, et y remarque Jean-François Champollion.

Portrait de Saint-Just. Source : http://data.abuledu.org/URI/50af9a7d-portrait-de-saint-just

Portrait de Saint-Just

Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize, mort guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, est un homme politique français de la Révolution française, un des plus jeunes élus à la Convention nationale, membre du groupe des Montagnards, soutien indéfectible de Robespierre avec qui il est emporté dans sa chute du 9 thermidor. D'une éloquence remarquée, il se distingue par la rigidité de ses principes prônant l'égalité et la vertu ainsi que par l'efficacité de ses missions au cours desquelles il redresse la situation de l'armée du Rhin et participe à la victoire des armées républicaines à Fleurus. Combattant politiquement les Girondins, les Hébertistes puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. Il est notamment l'inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.

Poudre de silicium. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c4878c-poudre-de-silicium

Poudre de silicium

Poudre de silicium. C'est l'élément le plus abondant dans la croûte terrestre après l'oxygène (25,7 % de sa masse), mais il est quasiment absent de la matière constituant le vivant. Il n'existe pas à l'état libre, mais sous forme de composés : sous forme de dioxyde de silicium (SiO2), la silice (dans le sable, le quartz, la cristobalite, etc.), ou d'autres silicates. Il est utilisé depuis très longtemps sous forme d'oxyde de silicium amorphe (silice ou SiO2) comme composant essentiel du verre. Il a depuis le milieu XXe siècle de nouveaux usages en électronique (transistor), pour la production de matériaux tels que les silicones ou, pour fabriquer des panneaux solaires photovoltaïques.

Ptérosaures reconstitués. Source : http://data.abuledu.org/URI/5489b2f4-pterosaures-reconstitues

Ptérosaures reconstitués

Modèles de Quetzalcoatlus, South Bank, créés par Mark Witton pour le 350ème anniversaire de la Royal Society en 2010. Les ptérosaures (Pterosauria) sont des vertébrés volants apparus au Trias supérieur, il y a 230 millions d’années, et disparus au Crétacé supérieur, il y a 65 Ma. Ce sont des diapsides archosaures ornithodiriens, mais ils ne sont ni des "reptiles" au sens actuel du terme, ni des dinosaures, et ne sont donc pas des oiseaux. Quetzalcoatlus (du nom du dieu aztèque Quetzalcoatl), est un genre de ptérosaure qui, avec 14 mètres d'envergure, constitue le plus grand animal connu ayant jamais volé sur Terre. Il vivait au Crétacé supérieur il y a 65 millions d'années environ. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pterosauria

Python tacheté. Source : http://data.abuledu.org/URI/5061bb1a-python-tachete

Python tacheté

Le Python tacheté (Antaresia maculosa) est une espèce de serpents de la famille des Pythonidae. Adulte, il mesure de 100 cm à 170 cm pour les plus grands et peut vivre 15 ans. C'est un serpent constricteur ovipare. Les serpents constricteurs ont un corps musclé qui leur permet d'étouffer de grosses proies. Ils ont, généralement, des dents pointues et acérées, recourbées vers l'arrière. Ils attrapent leur proie puis ils s'enroulent autour, et non seulement ils l'empêchent de respirer, mais ils lui bloquent la circulation sanguine. Une fois l'étreinte mortelle finie, ils avalent leur proie la tête la première et mettront un certain temps à la digérer selon son importance. Certains boidés et pythonidés sont parmi les plus grands et les plus lourds serpents qui existent.

Ravanhatta indien. Source : http://data.abuledu.org/URI/533454a2-ravanhatta

Ravanhatta indien

Le ravanhatta est une vièle rustique indienne considérée comme l'ancêtre le plus primitif du violon et du rabâb. Selon la légende, il aurait été inventé en 3 000 avant notre ère par Ravana, roi de Ceylan. Il est constitué de deux cordes en boyau de gazelle accordées à la quinte, un chevalet, une caisse de résonance en noix de coco, un manche en bois, des chevilles et un archet en bambou ; celui-ci est percé au talon d'un trou dans lequel passe la mèche arrêtée par un nœud et à la pointe, c'est dans une fente que vient se fixer, par un nœud également, l'autre bout de la mèche. Il est ainsi courbé comme un arc (à la différence de l'archet moderne). On note la position particulière de l'archet : celui-ci est bloqué par la mèche entre les deux cordes, et l'on frotte l'une ou l'autre de celles-ci selon que l'on met l'archet vers l'avant ou vers l'arrière. Cet instrument est très joué dans le folklore du Rajasthan et par les musiciens itinérants. Il se joue souvent debout, tenu contre la poitrine, en même temps que le musicien chante. Il est parfois accompagné des castagnettes indiennes kartal. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ravanhatta

Résiniers des Landes. Source : http://data.abuledu.org/URI/524de784-resiniers-des-landes

Résiniers des Landes

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.220 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Résiniers des Landes.—Le pin est un arbre très précieux et qui devrait être plus répandu, car il croît sur les terrains les plus pauvres; il assainit et fertilise le sol : de plus il est d'un bon rapport (50 fr. en moyenne par hectare). Outre son bois, on tire chaque année du pin la résine. Pour cela, des ouvriers font une entaille au-dessous de laquelle ils placent un petit pot ; la résine sort goutte à goutte et remplit ce pot, qu'il suffit de revenir chercher au bout de plusieurs mois. On devrait par un sage calcul d'hygiène et d'agriculture couvrir de pins une foule de pays incultes, qui, pauvres aujourd'hui, seraient bientôt enrichis et assainis par cette plantation.

Rosé des prés. Source : http://data.abuledu.org/URI/532d6269-rose-des-pres

Rosé des prés

Rosé des prés (Agaricus campestris), près de Paris, le 30 août 2005. Au XIXe siècle, il était aussi appelé Souris-rose. Le chapeau est blanc, parfois faiblement jaunissant et recouvert de petites écailles, ou soyeux à fibres rayonnantes. Il mesure 5 à 10 cm de diamètre. D'abord de forme hémisphérique, il s'aplatit à maturité. La chair blanche devient légèrement rougeâtre en cas de meurtrissure. Le goût est doux. Les lames, d'abord roses, puis rouge-brun, deviennent brun foncé à maturité. Les spores sont elles aussi de teinte brun foncé. Le pied qui ne dépasse pas 7 cm de haut est blanc et porte un anneau mince inconstant. On le trouve dans les champs et pâturages, les prés (jamais dans les bois) et les jardins, après la pluie à partir de la fin de l'été et pendant tout l'automne dans le monde entier. Il est largement ramassé et mangé, même par des personnes inexpérimentées. Ce champignon n'est pas cultivé commercialement en raison de sa maturation rapide et de sa courte durée de vie. Il peut être consommé sauté ou frit, en sauce, ou même cru dans les salades. Par sa saveur et sa texture, ce champignon est presque entièrement identique au champignon de Paris (Agaricus bisporus). Il est important de bien le laver pour le débarrasser de tout le sable et des petites larves blanches qui creusent des tunnels dans le pied et le chapeau. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Agaricus_campestris.

Samay Diola en Casamance. Source : http://data.abuledu.org/URI/54884a46-samay-diola-en-casamance

Samay Diola en Casamance

Le Kumpo, le Samay et le Niasse sont trois figures traditionnelles dans la mythologie des Diolas en Casamance (Sénégal) et en Gambie. Plusieurs fois par an, pendant les Journées culturelles, une fête traditionnelle dans le village est organisée. Le Samay invite les gens du village pour participer à des activités. Il peut courir très vite et avec son bâton il exige de l’ordre dans la communauté. Il sait tout ce qui arrive dans la village. Il peut être considéré comme le maitre cérémoniel de la danse traditionnelle. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Samay

Sanglier nain et son petit. Source : http://data.abuledu.org/URI/516c4649-sanglier-nain-et-son-petit

Sanglier nain et son petit

Sanglier nain et son petit (Sus salvanius), 1853, par Joseph Wolf (1820-1899). Source : Proceedings of the Zoological Society of London 1853-55. Le sanglier nain est un mammifère évoquant le sanglier, mais plus petit et au museau pointu. Il ne dépasse pas les 60 centimètres de long pour 30 centimètres de hauteur au garrot maximum. Il vit en groupe de 5-6 à 15-20 individus. C'est une espèce très menacée, en danger critique de disparition, victime de la chasse, du braconnage et de la dégradation ou destruction de son habitat. Il a fait pour ces raisons l'objet d'un élevage conservatoire susceptible de contribuer à des programmes de réintroduction. le Royaume du Bhoutan, est un pays d’Asie du Sud sans accès à la mer. Il est situé dans l’est de la chaîne de l’Himalaya.

Scaramuccia. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c15e10-scaramuccia

Scaramuccia

Scaramuccia, dont le nom, escarmouche en français, signifie « petit batailleur ». Son type primitif, originaire de Naples, se rapproche du Capitan. Comme celui-ci il est vantard, fanfaron et peureux, et il finit toujours par fuir ou être battu. Tout de noir vêtu, à la mode espagnole, et porteur d’une longue rapière, il s’annonce comme étant pour le moins prince ou duc, mais il remplit au besoin des rôles plus modestes. Scaramouche prit, sous le nom de Pasquariello, l’emploi d’un valet gourmand et ivrogne, doué d’une agilité de gymnaste, puis devint, sous celui de Pasquino, un serviteur intrigant, menteur et bel esprit ; enfin, il subit sur la scène française une troisième métamorphose, celle de Crispin. Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.

Schéma d'un Chloroplaste. Source : http://data.abuledu.org/URI/5214c92a-schema-d-un-chloroplaste

Schéma d'un Chloroplaste

Schème de chloroplaste d'une plante supérieure. Les chloroplastes sont des organites présents dans le cytoplasme des cellules eucaryotes photosynthètique (plantes, algues). Ils sont sensibles aux expositions des différentes ondes du spectre lumineux. Ils jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement d'une cellule végétale car ils permettent de capter la lumière à l'origine de la photosynthèse. Par l'intermédiaire de la chlorophylle qu'ils possèdent et de leurs ultrastructures, ces organites sont capables de transférer l'énergie véhiculée par les photons à des molécules chimiques (eau). Les chloroplastes jouent un rôle important dans le cycle du carbone, par la transformation du carbone atmosphérique en carbone organique. Les chloroplastes appartiennent à une famille d'organites appelés les plastes ; ceux-ci sont le fruit de l'endosymbiose d'une cyanobactérie, il y a environ 1,5 milliard d'années.

Sculpture dans les catacombes de Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/514301bc-sculpture-dans-les-catacombes-de-paris

Sculpture dans les catacombes de Paris

Sculpture du fort de Port-Mahon dans les catacombes de Paris. Ces sculptures réalisées dans la pierre de 1777 à 1782, sont l'œuvre d'un carrier nommé Décure, dit Beauséjour, vétéran des armées de Louis XV. Selon Le Conducteur portatif de 1829, il s'agirait d'un soldat enrôlé en 1756 dans l'armée de Richelieu lors de l'opération de reconquête de Minorque. Réformé, il entra à l'Inspection des carrières afin de compléter sa modeste solde. Travaillant la journée aux travaux de consolidation sous la direction de Guillaumot, il sculpte après son travail et représente une maquette ainsi que diverses vues du fort de Port-Mahon, la principale ville de l'île de Minorque, aux Baléares, où il aurait été un temps prisonnier des Anglais. Voulant parfaire son œuvre, il engage la création d'un escalier d'accès depuis le niveau supérieur de la carrière ; mais il provoque ainsi un fontis qui le tua sur le coup. Ces sculptures, abîmées pendant la Révolution ont été restaurées en 1854, et à plusieurs reprises depuis lors.

Silhouette de château fort. Source : http://data.abuledu.org/URI/514e356b-silhouette-de-chateau-fort

Silhouette de château fort

Silhouette de château fort : Marksburg, en Rhénanie. Marksburg est un château surplombant la ville de Braubach en Rhénanie-Palatinat, en Allemagne. Il est situé sur la rive droite du Rhin, en amont de l'embouchure de la Moselle. Il s'agit du seul château médiéval du Haut-Rhin moyen qui n'ait jamais été détruit. C'est un des principaux sites repris au patrimoine mondial de l'UNESCO. En 1900, il fut acheté par une association œuvrant pour la protection des monuments historiques, l'Association des Châteaux allemands (en allemand : Deutsche Burgenvereinigung). Le professeur Bodo Ebhard, architecte et conseiller privé à la cour de l'Empereur Guillaume II, fut à l'initiative de cet achat. Le château fut remis en état dans les années qui suivirent. Il est actuellement le siège principal de cette association. La visite guidée permet de découvrir la vie dans un château médiéval.

Tarier juvénile de La Réunion. Source : http://data.abuledu.org/URI/521a1ae8-tarier-juvenile-de-la-reunion

Tarier juvénile de La Réunion

Tarier tec-tec juvénile (Saxicola tectes) de La Réunion. C'est un oiseau court et rond, à petit bec fin et pointu, d'une longueur de 12,5 cm. Il est reconnaissable à son sourcil blanc, qui le différencie de Saxicola torquata, le tarier pâtre, dont le sourcil est noir. Il fréquente les clairières forestières et les milieux ouverts, depuis 300 mètres d'altitude jusqu'à la limite haute de végétation, à plus de 2500 m. Il vit en solitaire. On peut le voir souvent se percher au sommet d'un buisson ou d'un rocher pour guetter les insectes qu'il capture au vol ou au sol. Son nid est fait dans le creux d'un tronc ou souvent à même le sol, une habitude sans doute héritée de l'époque (avant l'arrivée de l'homme sur l'île) où il n'avait à craindre aucun prédateur.

Taupe à nez étoilé. Source : http://data.abuledu.org/URI/549defe4-taupe-a-nez-etoile

Taupe à nez étoilé

Taupe à nez étoilé du Canada (Condylura cristata, Linnaeus, 1758). Muséum de Toulouse. Le Condylure à nez étoilé est gris. Il a une longueur totale de 16,2 à 23,8 cm incluant une queue de 6 à 9,2 cm de long. Ses pieds mesurent entre 15 et 32 mm. Son museau qui mesure 1 cm de largeur a la forme d'un disque dénudé muni de 22 tentacules symétriques ; ceux-ci ne sont pas des organes d'odorat, mais plutôt des organes tactiles qui peuvent bouger dans tous les sens et qui servent à explorer l'environnement ou à chercher de la nourriture puisque la vue du Condylure à nez étoilé est très faible. De plus, le museau est doté de plus de 100 000 fibres nerveuses et 30 000 organes d'Eimer. Certains tentacules sont plus longs que d'autres, ce sont les premiers à entrer en contact avec la proie, alors que d'autres ne servent qu'à la diriger vers la bouche. D'autres encore peuvent être des électro-senseurs qui émettent des champs magnétiques. Les individus adultes ont un poids se situant entre 31,5 et 77 g tandis que les nouveau-nés pèsent 1,5 g. Les mâles et les femelles ont sensiblement la même taille. La longévité du Condylure à nez étoilé peut atteindre trois ans en milieu naturel. Il se nourrit de petits invertébrés aquatiques, de crustacés, de mollusques et de vers. Il lui arrive aussi de se nourrir de petits poissons. Il chasse dans ses galeries et perçoit ses proies grâce à son ouïe et son toucher, car il est dépourvu d'odorat. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Condylura_cristata

Un volontaire des légions de Garibaldi. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f1e4cf-un-volontaire-des-legions-de-garibaldi

Un volontaire des légions de Garibaldi

Un volontaire des légions de Garibaldi lors du siège de Rome en 1849. (in exposition "Napoléon III et l'Italie") par Gerolamo Induno (1825-1890). De 1839 à 1846 il fréquenta l'Académie des beaux-arts de Brera. À partir de1845, il présenta ses premières œuvres aux expositions de Brera, des études de genre, des portraits et une scène extraite des "Promessi Sposi". En 1848, il participa aux émeutes anti-autrichiennes et dut se réfugier avec son frère à Astano en Suisse. Par la suite il se rendit à Florence où il exposa "Interno di cucina" (Intérieur de cuisine). À Florence il s'enrôla comme volontaire sous le commandement du général Giacomo Medici, avec lequel il participa à la défense de Rome, assiégée par l'armée française, et réalisa de nombreux croquis et peintures de genre. En 1855, il s'illustra pendant la guerre de Crimée et obtint une médaille d'honneur. Il accompagna Giuseppe Garibaldi dans sa campagne de 1859 et fut peintre officiel de l'Expédition des Mille.

Uniforme d'un Représentant en mission. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afb0f7-uniforme-d-un-representant-en-mission

Uniforme d'un Représentant en mission

Un représentant en mission, tableau de Jean-François Garneray, musée du Louvre : ce sont des députés de la Convention auxquels est confiée une mission temporaire. Le système est généralisé au printemps 1793. Les représentants sont deux pour se surveiller et pour se remplacer. Ils sont investis de la plénitude des pouvoirs. Ils ont le pouvoir de transformer les tribunaux criminels départementaux en juridiction révolutionnaire, composés de révolutionnaires qui vont juger avec une extrême sévérité les infractions politiques en même temps que les infractions de droit commun. Pour les infractions politiques, ils suivent la même procédure que le Tribunal révolutionnaire de Paris. Les représentants en mission sont parfois accompagnés d’une guillotine pour impressionner et assurer l’exécution rapide des condamnations. Ils ont aussi le pouvoir de créer des Commissions (populaires ou révolutionnaires) qui vont fonctionner essentiellement dans les départements qui se sont soulevés contre la Convention à partir de juin 1793.

Village Arawak en Guadeloupe. Source : http://data.abuledu.org/URI/5295d22d-village-arawak-en-guadeloupe

Village Arawak en Guadeloupe

Village Arowak, 1860 : Les huttes sont couvertes de feuilles de palmiers et peintes d'extraits de roucou. Le roucou (Bixa orellana) est un arbre ou arbuste des régions d'Amérique tropicale. Son fruit, le rocou, n'est pas comestible. Il est récolté puis séché pour en extraire la cire qui entoure les graines, très riche en caroténoïdes. Quand Colomb et ses marins débarquèrent, armés de leurs épées, parlant leur étrange langage, les Arawaks leur apportèrent rapidement de la nourriture, de l'eau, des cadeaux. Plus tard Colomb écrira ceci : « Ils nous apportèrent des perroquets, des ballots de coton, des javelots et bien d'autres choses, qu'ils échangèrent contre des perles de verre et des grelots. Ils échangèrent de bon cœur tout ce qu'ils possédaient. Ils étaient bien bâtis, avec des corps harmonieux et des visages gracieux."

Violon de Hardanger. Source : http://data.abuledu.org/URI/533ad70e-fiddle-

Violon de Hardanger

Violon Hardanger dit fiddle fabriqué par Knut Gunnarsson Helland. Propriété de Monica Skaro, héritage de son grand-père Knut Skaro originaire de Geilo, Norvège. Le violon Hardanger (en norvégien : Hardingfela) est une variante norvégienne du violon. En plus des 4 cordes traditionnelles, il y a 4 ou 5 cordes sous-jacentes pour la résonance. Isaac Nilssen Botnen (1669-1759) est considéré comme l'inventeur ou le constructeur du violon Hardanger moderne. Il est né dans la région de Hardanger. Il a fait des violons avec un nombre variable de cordes, généralement 2, mais aussi jusqu'à 6. Il existe encore environ 15 violons qu'il a construits. Au XXe siècle, le violon Hardanger a inspiré la musique actuelle et des compositeurs comme Geirr Tveitt ou Kirsten Bråten Berg. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Violon_Hardanger

Zone de défense en Basket-ball . Source : http://data.abuledu.org/URI/50d48ce5-zone-de-defense-en-basketball-

Zone de défense en Basket-ball

Zone de défense en basket-ball. Postes désignés par des numéros : 1-Meneur, 2-Arrière, 3-Petit ailier, 4-Ailier fort, 5-Pivot. Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à un poste précis. Il existe de nombreuses variations et possibilités, mais le schéma de base fonctionne avec cinq postes dits « classiques » : Le pivot (ex : Shaquille O'Neal, Kareem Abdul-Jabbar, Dwight Howard) est généralement le joueur le plus grand et le plus fort. En défense, il se positionne près de son panier et protège le secteur intérieur, avec des bonnes capacités au rebond et au contre. L'ailier fort (ex : Karl Malone, Kevin Garnett, Tim Duncan) joue un rôle similaire au pivot et forme avec lui le secteur intérieur. Il est généralement plus petit que le pivot et peut évoluer plus loin du panier. Le petit ailier ou ailier shooteur (ex : Kevin Durant, LeBron James, Carmelo Anthony) est un joueur extérieur, agile et rapide. Occasionnellement, il peut venir aider les intérieurs au rebond. L’arrière (ex : Michael Jordan, Dwyane Wade, Ray Allen, Kobe Bryant) est un joueur dont le jeu est principalement orienté à l’extérieur. Il varie son jeu en pénétrant dans la raquette et en tirant des paniers à trois points. Le meneur (ex : Magic Johnson, Chris Paul, Derrick Rose, Tony Parker) est chargé de distribuer la balle et d'organiser le jeu en attaque. Il monte la balle depuis son propre camp et annonce les tactiques à mettre en place. En plus de bonnes capacités au dribble, il doit avoir une excellente vision du jeu pour pouvoir distribuer le ballon à ses coéquipiers.

Zone de subduction (Andes). Source : http://data.abuledu.org/URI/50a01033-zone-de-subduction-andes-

Zone de subduction (Andes)

Schéma en coupe de la zone de subduction des Andes. Les zones de subduction sont à l'origine d'un volcanisme intense. Ce volcanisme est de type explosif car son magma est chargé de fluides (eau, ...). On parle parfois de volcans gris. Il s'agit d'un volcanisme avec une géochimie calco-alcaline. Les volcans de subduction s'alignent en général parallèlement à la zone de subduction, à une distance de l'ordre de 200 km de la fosse océanique. On appelle « arcs volcaniques » ces alignements de volcans. Exemples d'arcs volcaniques : la Cordillère des Andes, les Petites Antilles... L'origine du volcanisme au niveau des zones de subduction est la suivante : les plaques océaniques qui plongent en subduction sont constituées de minéraux hydratés, en raison du long séjour qu'elles ont vécu au fond des océans. Lorsque la plaque plongeante atteint des profondeurs et des températures importantes, les minéraux hydratés deviennent instables. Ils subissent des transformations métamorphiques. Ils perdent leur eau pour se transformer en minéraux anhydres. Les fluides libérés circulent dans l'asthénosphère, dont ils abaissent le point de fusion. Il y a alors création de magma à la base de la plaque supérieure. Ce magma remonte à travers la plaque supérieure pour donner naissance au volcanisme de subduction.