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Photographie, Géodésie, Géographie, Altitudes, Munich (Allemagne), Mesure des longueurs, Mesure, Archives, Archives -- Bases de données, Lithographie -- Pierres
Archives géodésiques de Munich, avec au 1er plan une planche lithographique concernant les anciens Pays-Bas, région de polders où il était particulièrement important de connaître l'altitude des terres conquises sur la mer souvent situées sous le niveau marin. Source : Landesamt für Vermessung und Geoinformation.
Photographie, Réseaux (géodésie), Géodésie, Géographie, Nivellement, Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet (Charente-Maritime, France), Paul-Adrien Bourdaloue (1798-1868)
Point géodésique matérialisé dont l’altitude est déterminée avec précision, sur l'église néo-romane de Chenac-St-Seurin-d'Uzet, Charente-Maritime. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nivellement_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_la_France
Borne kilométriquecomportant un point géodésique, sur l'ancien tracé de la RN 301 à Stains (Seine Saint Denis - France), rue Carnot. Des repères de nivellement étaient fréquemment implantés sur des édifices publics (mairies et églises) ou des bornes routières. Le système traditionnel en France jusqu'à la fin du XXe siècle était la Nouvelle triangulation de la France (NTF) : système géodésique classique associé à un réseau géodésique terrestre ; il était associé à la projection de Lambert ; la coordonnée verticale se référait au système Nivellement général de la France (NGF).
Dessins et plans, Géodésie, Terre -- Figure, Lithosphère, Pesanteur, Géoïde, Mesure (métrologie), Métrologie
Croquis des différentes surfaces de repérage sur la Terre. Dans l'acception française du terme, la géodésie s'occupe de la détermination de la forme et des dimensions de la Terre dans son ensemble (autrement dit, de la "figure de la Terre"), ainsi que de son champ de pesanteur (pour l'étude duquel on emploie actuellement le terme de géodésie physique). On définit le géoïde comme étant une surface équipotentielle du champ de pesanteur, choisie arbitrairement, mais très proche du niveau des océans que, par la pensée, nous pouvons prolonger sous les continents. On introduit des systèmes de référence pour décrire le mouvement de la Terre dans l'espace (« système céleste »), ainsi que la géométrie de surface et le champ de pesanteur de la Terre (« système terrestre »). Le choix des meilleurs systèmes de référence, compte tenu des progrès spectaculaires de la métrologie actuelle, est devenu l'une des grandes avancées de la géodésie, la géométrie globale de la Terre étant désormais mesurée à mieux que 1 cm.
Un système géodésique est, initialement, un repère tridimensionnel défini par : son centre O (choisi à proximité du centre de gravité terrestre) et trois axes orthonormés Ox, Oy et Oz, définis par leur orientation. Ox et Oy se trouvent pratiquement dans le plan équatorial terrestre, et Oz est orienté approximativement suivant l'axe de rotation terrestre. Dans un système géodésique ainsi défini, un point est localisé par ses coordonnées cartésiennes, exprimées par trois valeurs (X, Y, et Z) relatives aux trois axes du repère. Les données spatialisées sont rarement stockées sous cette forme, mais on peut avoir recours à ce système de données cartésiennes pour convertir des données d'un système géodésique à un autre.
En astronomie, dans le système de coordonnées horizontales (système local), la direction d'un objet céleste peut être donnée par son azimut, angle horizontal mesuré depuis le nord géographique dans le sens des aiguilles d'une montre, et sa hauteur. En astronomie, on compte l'azimut à partir du Sud2: l'avantage est qu'au moment de son passage au méridien, l'azimut et l'angle horaire d'un astre sont tous deux nuls. En géodésie, on le compte à partir du nord. L’azimut était anciennement orthographié "azimuth", cette graphie est aujourd’hui incorrecte.
Dessins et plans, Réseaux (géodésie), Gerard Mercator (1512-1594), Cartographie, Géographie, Représentation de Mercator, Canevas topométriques, Cartes de monde
La projection de Mercator est une projection cylindrique tangente à l'équateur du globe terrestre sur une carte plane formalisée par Gerardus Mercator en 1569. La projection de Mercator est une projection conforme, c’est-à-dire qu'elle conserve les angles (plus précisément les angles conformes). L'inévitable étirement Est-Ouest en dehors de l'équateur est accompagné par un étirement Nord-Sud correspondant, de telle sorte que l'échelle Est-Ouest est partout égale à l'échelle Nord-Sud. Une carte de Mercator ne peut couvrir les pôles : ils seraient infiniment hauts. La projection de Mercator entraine donc des déformations sur les distances.
Photographie, Pyramides, Carte de France - César-François Cassini de Thury (1714-1784), César-François Cassini de Thury (1714-1784), Réseaux (géodésie), Tables d'orientation, Triangulation
Photographie de la plaque située à l'entrée du lotissement de Cassini à Cestas-33 rappelant deux dates liées à la pyramide du Petit-Bordeaux ayant servi à la triangulation de la carte de Cassini.
Photographie, Mesure -- Instruments, Longueur -- Mesure, Réseaux (géodésie), Ostende (Belgique), Activité technologique -- Mesure, Géodésie spatiale
Exemple de « point géodésique » de référence marqué par un pilier et daté de 1855, à Ostende sur le littoral de Belgique.
Dessins et plans, Réseaux (géodésie), Triangulation, Coordonnées géodésiques, Institut géographique national. France, Méridien de Greenwich, Méridiens, Terre -- Rotation
Système de référence fondamental figé dans la Terre classique (CTS). Comme système fondamental de coordonnées terrestres on utilise désormais volontiers un système de coordonnées spatiales cartésiennes X, Y, Z dont l'origine O est au centre des masses de la Terre, et tournant avec celle-ci. L'axe OZ coïncide avec l' axe de rotation moyen de la Terre. Le plan de l'équateur moyen est perpendiculaire à cet axe OZ, et donc contenu dans le plan OXY. Historiquement, une ancienne convention fixait que le plan OXZ contenait le plan méridien moyen de Greenwich, correspondant à la longitude « moyenne » de l'Observatoire de Greenwich, dans la banlieue de Londres. Ce n'est désormais plus le cas, le méridien de référence étant calculé sous forme d'un système de référence mondial, l'"International Terrestrial Reference System". Ce calcul est mené au Laboratoire LAREG de l'IGN et celui-ci, intégrant au mieux les vitesses des plaques tectoniques, a conduit à un méridien de référence désormais significativement différent de celui de Greenwich. L'introduction de l'axe de rotation moyen s'avère nécessaire, car la rotation terrestre est variable dans le temps.