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Kempelen a l'idée de construire son automate de joueur d'échecs, dit le "Turc mécanique" après avoir assisté à un spectacle de magie de François Pelletier à la cour de l'Impératrice d'Autriche Marie-Thérèse, au château de Schönbrunn. Après le spectacle, Kempelen promet à Pelletier de revenir au château avec une invention dépassant sa magie. Le résultat de ce défi fut l'« Automate joueur d'échecs » connu par la suite sous le nom de « Turc mécanique » ou plus simplement « Turc ». La machine contient un mannequin à taille humaine constitué d'une tête et d'un torse, avec des yeux gris et une barbe noire, portant une robe à la turque et un turban, ce qui constitue selon le journaliste et auteur Tom Standage « le costume traditionnel d'un magicien ou d'un sorcier oriental ». Son bras gauche tient une longue pipe, le droit repose sur le haut d'un large meuble mesurant environ 110 cm de long, 60 cm de large et 75 cm de haut. Sur le meuble était placé un échiquier d'environ 50 cm de côté. L'avant du meuble comportait trois portes, une ouverture, et un tiroir qui pouvait être ouvert pour révéler un jeu d'échecs rouge et blanc en ivoire. Illustration du fonctionnement du Turc : les différentes parties étaient actionnées par un opérateur humain via un mécanisme. Cette illustration est inexacte, basée sur les calculs de Racknitz, et montre un agencement impossible au vu des dimensions réelles de l'automate. L'intérieur de la machine était très complexe, et conçu pour tromper ceux qui voulaient l'observer. Une fois ouvertes sur la gauche, les portes du meuble révélaient de nombreux engrenages similaires au mécanisme d'une horloge. Cette partie était conçue de telle manière qu'en ouvrant aussi les portes arrière du meuble, on pouvait voir à travers la machine.
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Photographie, Joueurs d'échecs, Dix-huitième siècle, Automates, Savants hongrois